V - 3.1 LE REGROUPEMENT DES DONNEES

Les plans techniques abordent les domaines des réseaux. Il s’agit, pour chaque sujet traité, dans un premier plan de constater l’état des réseaux existants et de les quantifier et dans un deuxième plan de définir les améliorations à apporter aux systèmes. Les domaines étudiés sont l’électricité, l’adduction d’eau, l’évacuation des eaux usées et les voies de communication. Tous ces plans sont validés en dernière instance par le Directeur de l’institut de la construction urbaine⁴⁶⁶, mais la réalisation de chacun a été effectuée par trois équipes différentes (y compris les chefs techniques et chefs de projets) en fonction du sujet traité. Il faut ajouter à ces données un plan de la composition du sous sol, exécuté par un autre institut.

Ces documents rassemblent les données des différents réseaux - techniques - de la ville. Ils sont tous indépendants en ce sens que chacun a été réalisé sans référence aux autres dont ils ne nécessitent pas la connaissance pour être utilisés. Ils sont une somme de savoirs fragmentaires qu’aucune synthèse ne réunit.

Les cartes concernant ’les voies de circulation’ ne donnent aucune indication en termes d’espaces et de volumes, tout comme les tableaux des largeurs de voies déjà évoqués⁴⁶⁷ et avec lesquels elles sont à mettre en relation. Elles sont réalisées de la même manière que les autres cartes de réseaux, sous leur aspect technique, en tant que voirie :

• Les voies indiquées le sont sans spécification de leur caractère et au mieux avec une coupe. Par exemple, les (trois) sections existantes de la rue Trân Hung Dao ne sont jamais indiquées, or leurs différences sont sensibles avec la présence sur une partie d’arbres d’alignement de plus de 20 mètres de haut et le sens unique dans sa partie la plus étroite.

• Les coupes/sections dessinées sont théoriques et n’informent que sur la largeur de la voie. Toutes sont représentées avec des maisons de six mètres de hauteur de façade (ce qui n’est plus d’actualité sur ces voies) et des arbres sans formes ni échelles. Or nombreux sont les grands boulevards plantés d’arbres de plus de soixante ans, qu’il soient très rectilignes et très hauts tels les sao ou avec une silhouette de parasol tels les flamboyants de la rue Nguyên Van Cu.

• Ne sont effectivement répertoriés et traités que les rues, avenues et boulevards de l’arrondissement, les ruelles et venelles sont absentes. Car les rues supérieures à douze mètres de large sont considérées comme des voies de desserte et sont gérées par la D.C.T.P., alors que les ruelles (ou les voies inférieures à 12 m. de large) sont du niveau décisionnel des Comités populaires des quartiers (ph ng). Ces ruelles ne sont donc pas prises en compte dans les plans d’aménagements détaillés qui, réalisés au niveau de l’arrondissement, sont pourtant faits pour être opérationnels.