III - 6 Conclusion - LES BESOINS DU QUOTIDIEN ET LE CADRE URBAIN

Ici se situe donc la réalité des espaces urbains, en opposition à la théorie que décrètent les agents du système : acteurs et outils. La réalité, c’est le résultat concret, c’est l’espace vécu, ce sont tous ces arrangements factuels humains. Cette réalité, c’est l’interprétation du système établi en fonction du contexte, des contextes et que j’ai caractérisé par ces trois attitudes : reconnaître, tolérer, accepter.

Mais pour atteindre ce contexte, il a fallut changer d’échelle et reconnaître l’aire de sociabilité. Dans les pratiques, plus l’espace urbain est large moins cette aire de sociabilité est étendue et plus son influence est réduite. Dans le même temps, plus l’espace urbain est large, plus il est intégré à l’échelle de la ville, espace de représentation et de circulation, plus les règlements, ou du moins l’emprise de l’administration, sont réels et respectés. Ainsi, l’influence des communautés contextuelles des habitants s’implante au fur et à mesure que se resserre l’espace et que se relâche l’ascendant de l’administration.

Comme le chapitre suivant a à charge de le montrer, derrière les alignements sur rues et boulevards, le coe ur de l’îlot urbain est (avant l’intérieur de la maison où la communauté est familiale) un microcosme ignoré des institutions de la ville et de l’arrondissement où la communauté de voisinage s’impose comme régulateur avec, toujours, les administrations du ph message URL ubarre.gif message URL obarreaccent2.gif ng.