V - 4 Conclusion - DES ECHELLES DE QUARTIER , DE VOISINAGE

Ces trois exemples ont en commun de s’être intéressés à des ensembles physiquement assez réduits, ce qui est très certainement un atout. Ensuite, la construction individuelle d’une parcelle organisée par une autorité supérieure permet évidemment de profiter de la diversité de chacun au sein d’une organisation générale. Ceci peut paraître évident. Mais la superposition d’au moins deux master plan dans le cas du lotissement d’An Phu montre que l’utilisation d’outils juridiques pour lotir un terrain ne va pas de soi. Ensuite, le résultat du quartier de la Marine montre que la réglementation des voies d’une largeur égale ou supérieure à douze mètres n’est pas applicable en coe ur d’îlot et qu’alors le refus de prise en compte de la part des services de l’administration peut produire le pire ; et la communauté de voisinage (qui s’est créée simultanément à la construction du quartier) n’a pas su innover. J’avancerai ici que ce n’est pas son rôle, mais justement celui de l’administration. Ici est une des différences entre une communauté issue d’une aire de sociabilité et une administration. Et qu’en ce sens, les institutions administratives ont démissionné des coeurs d’îlots.