Une Ratio à l’usage des Demoiselles

Une dernière énigme reste à éclairer. Aux archives générales de la Société du Sacré-Cœur se trouve un manuscrit de 98 pages, soigneusement relié. Le plan d’études de 1810 couvre les quarante cinq premières pages ; luiest jointe une Ratio à l’usage des différents partenaires de la communauté éducative. Elle se compose de deux parties, d’égale importance. La première présente les «  règles de la Maîtresse générale des classes » ; la seconde, les «  règles communes et les règles particulières » des maîtresses de classes et des surveillantes, accompagnées de modèles de registres et de conférences pour le pensionnat. De quelle obédience est cette Ratio à l’usage des demoiselles ?

Pour le savoir, examinons tout d’abord sa composition. En voici le sommaire :

Règles de la Maîtresse Générale des Classes
Ce qui regarde les élèves en général
Entrées et sorties des élèves
Exercices de religion
Classes
Surveillance
Elèves du ruban de mérite
Elèves malades
Rapports de la Maîtresse Générale avec différentes personnes
à la Supérieure
à l’assistante
à la procuratrice
à la maîtresse de l’Eglise
à la maîtresse de chant
à la sacristine
aux premières maîtresses
aux maîtresses surveillantes
à la maîtresse des ouvrages
10° à la maîtresse des habits
11° à la maîtresse de santé et à l’infirmière
12° à la maîtresse de pharmacie
13° aux coadjutrices attachées au pensionnat
Règles communes des maîtresses du pensionnat, soit maîtresses de classe, soit maîtresses surveillantes
Règles particulières des premières maîtresses ou maîtresses de classe
Rapports de la première maîtresse avec différentes personnes
Règles particulières aux premières maîtresses des petites classes
Règles des maîtresses des ouvrages
Règles des suppléantes aux classes
Règles particulières des maîtresses surveillantes
Registres ou mémoires que doit avoir la première maîtresse ou maîtresse de classe
Registres ou mémoires que doit avoir la maîtresse surveillante
Registres ou mémoires que doit avoir la maîtresse générale des classes
Conseils et conférences pour les affaires du pensionnat

La première partie concerne le cahier de charges de la maîtresse générale et indique la place centrale qui lui est attribuée. La subdivision est également significative : sept articles concernent les classes ; treize, les rapports avec les différents acteurs de la communauté éducative. Ainsi, à la maîtresse générale revient la coordination de l’ensemble, en concertation avec chaque partenaire éducatif et, tout d’abord, avec la Supérieure locale.

L’attribution de ce rôle est, vraisemblablement, un héritage de la Compagnie de Sainte-Ursule. Les Règlemens de 1705lui accordent aussi une place privilégiée, sa fonction se déclinant en 29 règles  401 . Mais l’organisation du texte de la Congrégation de de Sainte-Ursule est différente.

Voici le plan des chapitres concernant l’éducation des pensionnaires des Ursulines :

I De l’ordre général des classes
II Règlement de la Maîtresse générale des Pensionnaires
III Règlement des Maîtresses de classe
IV De la manière dont les Maîtresses doivent instruire les Pensionnaires aux choses de piété
V De la manière de disposer les Pensionnaires pour communier la première fois
VI De la Maîtresse de l’écriture
VII De la Maîtresse des ouvrages
VIII De celle qui enseigne le jet, la lecture en lettre de la main et l’orthographe
IX Règlement de la boursière
X Règlement de la lingère
XI Règlement de celles qui peignent et qui habillent les pensionnaires
XII Règlement de celles qui ont charge des chambres des pensionnaires
XIII De l’ordre que les pensionnaires doivent garder
XIV De l’ordre que les pensionnaires doivent garder aux jours extraordinaires
XV Règlement pour les pensionnaires.

Le principe de division de ce règlement est l’ordre à maintenir, en vue d’assurer le bon fonctionnement de l’établissement, dans une sage répartition de chaque responsabilité. C’est, d’ailleurs, ce que stipule la règle 1, intitulée «  De l’ordre général des classes »,  du chapitre I : « Les Religieuses Ursulines étans principalement établies pour s’employer à l’instruction et conduite des jeunes filles, et obligées par leurs Constitutions, de recevoir à ce sujet des Pensionnaires dans leurs Monastères, il est nécessaire pour qu’elles s’en puissent bien acquitter, et pour éviter le désordre et la confusion, que la multitude de personnes et d’occupations a coûtume d’apporter, que toutes choses soient bien ordonnées, et que les offices de celles qui y sont employées, soient réglez, en sorte que chacune, sans préjudicier à sa propre perfection, puisse procurer celle des filles qui luy sont commises » 402 . Il s’agit bien d’un règlement dont le concept d’ordre assure l’unité au moyen d’une récurrence, au chapitre XIV : «  l’ordre que les pensionnaires doivent garder ». Cetintitulé introduit à l’exposé de l’horaire quotidien et au règlement général, situés dans les derniers chapitres.

Le modèle choisi en 1810 pour le pensionnat de l’Instruction chrétienne d’Amiens, est différent, plus centralisé. La maîtresse générale tient en main tous les rouages de l’institution éducative. La dépendance de chaque acteur s’en trouve renforcée  403 . L’image sous-jacente n’est donc pas celle du monastère de Sainte-Ursule mais de la Ratio studiorum jésuite.

Un autre indice le confirme : les apprentissages axent davantage sur la formation intellectuelle. Cette insistance apparaît dès les petites classes. Aux premières Maîtresses, il est recommandé «   de faire avancer les élèves le plus qu’il se peut dans l’écriture et la lecture, de préférence même à l’ouvrage, quoiqu’il soit bien de les y former de bonne heure ». Le niveau, élémentaire, intègre certaines notions du programme des classes des pensionnaires de Sainte Ursule, au XVIIIe siècle : « Elles examinent avec attention le progrès de leurs élèves dans la science du catéchisme, dans la lecture, l’écriture et le reste ; surtout, elles ont l’œil à ce que leurs élèves sachent parfaitement et avant tout leurs prières, c’est-à-dire : le pater , l’ ave , le credo , le confiteor soit en latin soit en français, avec les actes de foi, d’espérance, de charité et de contrition et les commandements de Dieu et de l’Eglise. Et elles les feront répéter très souvent » 404 . Aux suppléantes des classes, il est recommandé de s’occuper «  des élèves avec autant d’application et de zèle que les autres Maîtresses, se servant utilement de leurs talents et mettant tout à profit pour former la raison des élèves »  405 . Les Règles des Maîtresses d’ouvrages sont plus que sommaires  406 . Développer l’intelligence, telle est bien la visée éducative qui apparaît, en filigranes de cette «ratio à l’usage des demoiselles ».

Ce modèle semble avoir été adopté par la Compagnie de Notre-Dame. En effet, F. Soury-Lavergne signale qu’après 1705, il fut joint au coutumier « des Règles qui contenaient entre autres choses un document distribué ainsi:

‘L'Ordre et l'établissement des Ecoles de la Compagnie de Notre-Dame:
Règles de la Supérieure
Règles de la Prefete des classes
Règles des Régentes
Règles des Ecolières ».’

L'historienne précise que « la plus grande partie de ces pages reproduisait les conseils moraux du "Ratio studiorum" et accentuait pour les éducatrices la préoccupation de formation chrétienne »   407 . Est-ce ce texte qui aurait servi de base à l’élaboration de celui des Dames de l’Instruction chrétienne ?

A en juger par les intitulés, l’ordonnance est différente de celle des Règles de la Maison d’Instruction chrétienne. Dans cette «ratio de 1810 », les soins accordés à la nourriture, à l’habillement, au linge, aux meubles, à la propreté des salles de classe et des dortoirs  408 font d’ailleurs écho au Règlemens des Ursulines de la Congrégation de Paris ; en particulier la recommandation, récurrente, de veiller à la taille des élèves  409 . Il en est de même, pour « l’entrée et sortie des élèves », à une différence près : à son admission, la jeune pensionnaire n’est pas invitée à renouveler ses promesses de baptême comme le pratiquent les Ursulines, elle est conduite devant le Saint-Sacrement pour y faire une courte prière 410 . Par ce rite d’admission s’exprime, déjà, une orientation éducative spécifique.

Une autre variation le confirme : la visée éducative de la Compagnie de Sainte-Ursule structure le règlement. En effet, la manière d’enseigner exposée aux chapitres IV et V, porte essentiellement sur la préparation aux sacrements, la formation catéchétique et morale. La position centrale de ces règles et leur développement d’une trentaine de pages, montrent l’importance qui leur est accordée. Cette priorité se retrouve dans les règles de la maîtresse générale 411 et des maîtresses de classe  412 . Or, si le troisième article  413 des Règles de la Maîtresse générale des classes du pensionnat de l’Instruction chrétienne porte sur les « exercices de religion », les règles portent essentiellement sur la concertation avec chaque éducatrice, selon son niveau de responsabilité. Les articles suivants, intitulés «  Classes, Surveillance, Elèves du ruban de mérite, Elèves malades », signalent une accumulation de fonctions : la coordination, la surveillance générale  414 , la supervision des études  415 . La règle 26, en particulier, recommande l’application des textes en vigueur : «  Elle fera observer à la lettre le plan d’éducation et le règlement des études pour les livres qu’on doit avoir dans chaque classe, le partage du temps des classes, le mode d’enseignement, etc.., ainsi que le règlement général des Maîtresses et celui des pensionnaires »  416 . Lui fait écho la deuxième règle commune aux Maîtresses du pensionnat : «  Elles doivent lire aussi le règlement général des Maîtresses et celui des élèves, le plan d’éducation et celui des études et les observer avec soin pour garder l’uniformité » 417 . Mais dans ces règles communes, est signifiée une visée éducative : « Elles doivent se soutenir les unes les autres, parlant autant qu’il se peut le même langage. Elles ont la même fin, et doivent prendre les mêmes moyens » 418 .

Toutefois, cette finalité n’est pas explicite. Elle ne pouvait l’être, en 1810, elle le devient en 1815 par la promulgation des Constitutions de la Société du Sacré-Cœur dans les Maisons  419 . Les Règles remplacent alors la «ratio à l’usage des demoiselles ».

A l’article sur la maîtresse générale du pensionnat, le manuscrit de 1820, intitulé Règles et Constitutions des Dames du Sacré-Cœur, présente une inclusion dont voici la représentation :

règle 1 règle 44
«  travailler constamment à la gloire du Sacré-Cœur de Jésus, former de jeunes cœurs à son amour, n’employer les sciences que comme un instrument utile pour les diriger vers ce noble but »  420 . « Enfin, dans les momens où la maîtresse générale se trouvera comme accablée du fardeau de ses occupations, elle jettera un coup d’œil sur le Sacré-Cœur de Jésus, et y puisera de nouvelles forces pour imiter ce modèle parfait de zèle, de patience et de charité »  421 .

L’article s’ouvre et se termine par le rappel de la finalité éducative. Diriger et accompagner les intelligencesdes jeunes filles vers la découverte de l’amour du Christ, tel est le véritable « objet » de la sollicitude de la Maîtresse générale 422 .

Ces règles 1 et 44 inscrivent l’acte éducatif dans un rapport à trois termes :

S’y trouve clairement exprimée la visée qui ordonnait le Plan d’Etude provisoire à l’usage de la Maison d’Amiens et le Programme des Exercices de 1805. La règle 23 en présente l’expression rituelle, ainsi que la règle d’admission dans une classe : «  Au moment où l’élève lui aura été remise, elle la conduira d’abord devant le Saint Sacrement, et ensuite à la supérieure. Quand l’élève sera un peu remise, elle l’interrogera ou la fera interroger par la maîtresse des études, pour s’assurer de ce qu’elle sait, et lui assigner une classe convenable » 423 . Ce rite d’admission de la jeune pensionnaire s’exprime en termes analogues à ceux de la «ratio de 1810 » qui sert également de maquette aux règles particulières de la maîtresse générale (règles 18 à 43).

Une variation importante se signale : l’arrivée d’un nouvel acteur de la communauté éducative. La maîtresse des études, autre nom de « la prefete » de la Compagnie de Notre-Dame, vient renforcer l’obédience jésuite. Sa fonction de direction des études, déterminée à la première règle  424 , est précisée à la quatrième :

‘« 1°) diriger après le tems de leur noviciat, les études des jeunes sœurs que la Supérieure générale destine à l’instruction et qui ne sont pas encore assez formées.
2°) aider de ses lumières et de ses conseils, les maîtresses de classe, et les maintenir dans l’observation exacte de leurs règles.
3°) avoir l’œil sur les classes et les succès des élèves pour mettre la maîtresse du pensionnat à même de connoitre à fond le pensionnat et d’y prévenir les abus ».’

La finalité de la formation intellectuelle et pédagogique des futures éducatrices est rappelée, à la règle 5 : « leur but ne doit point être uniquement d’acquérir de la science, mais de glorifier par là le Sacré-Cœur »   425 . Il s’agit d’apprendre «  l’art si délicat de manier de jeunes esprits, et d’y faire germer à la fois, le savoir, la modestie et la vertu ». C’est pourquoi, «  elle leur recommandera fortement d’éviter pour elles-mêmes les sciences qui enflent, et de n’en communiquer à leurs élèves que ce qu’il leur en faut, pour suivre le plan d’études adopté par la Société »  426 . La même recommandation apparaît au chapitre premier de la première partie des Constitutions, concernant «  l’instruction des membres admis dans la Société »  427 . Si la visée ordonnatrice détermine certains choix pédagogiques, le statut de la femme délimite les programmes et, en amont, conditionne la formation intellectuelle des éducatrices. Ces Règles particulières des Constitutions reprennent donc, avec quelques adaptations ou précisions, celles de la ratio de 1810. En est-il de même pour le plan d’études, objet de l’évaluation du Conseil général de 1820 ?

Notes
401.

Règlemens des Ursulines de la Congrégation de Paris, Livre premier : De ce qui concerne l’instru ction des petites filles, Première partie : Des Pensionnaires, pages 7 à 23.

402.

Idem, p. 3-4.

403.

« 1° Ce qui regarde les élèves en général.

1) Etendues et limites de son pouvoir . La Maîtresse générale des classes est chargée de tout ce qui regarde les élèves dès qu’elles sont hors de la classe, comme les Maîtresses en sont chargées au-dedans. Les limites de ses pouvoirs sont fixées par les règles ; mais quoi que son autorité soit bornée et toujours dépendante de celle de la Supérieure, il faut néanmoins que les élèves la croient sans borne.

2) Inspection générale pour le bon ordre du pensionnat . Elle aura une inspection générale sur tout ce qui a rapport aux élèves, et le droit d’éveiller à l’observation des règlements des pensionnaires, et même des Maîtresses du pensionnat ». Mansucrit, p. 45.

404.

Règles 1-2. Ibid., p.83.

405.

Règles des suppléantes aux classes, 3). La dénomination de l’établissement apparaît à la règle 1 de cet article : «  Comme le devoir essentiel des Dames de la Maison d’Instruction chrétienne est l’éducation des jeunes personnes, celles qui sont nommées suppléantes aux classes y doivent céder leurs emplois particuliers dès qu’on les y demande », ibid., p. 85.

406.

Règles 1 à 3, Ibid., p. 84.

407.

Françoise Soury-Lavergne, Chemin d'éducation sur les traces de J. de Lestonnac, 1556-1640, Rome, 1984, p. 328.

408.

3) Vigilance sur tous les besoins des élève ; Règle 5) Surveillance pour la tenue du pensionnat, idem.

409.

Cette recommandation fait l’objet de la règle de la Maîtresse des habits, de la règle 13 des Règles communes des Maîtresses de classe et surveillantes, de la règle 4 des Rapports de la première Maîtresse à la Maîtresse générale et de la règle 9 des Règles particulières des Maîtresses surveillantes, ibid., p. 65 à 88.

410.

9) Entrée . Quand l’élève est entrée, la Maîtresse générale la conduit un moment devant le Saint Sacrement et la présente ensuite à la Supérieure si elle peut la trouver aisément, puis elle la conduit à l’assistante et à la procuratrice de la maison qui, ayant déjà dû être appelée auprès des parents pour traiter avec eux de tout ce qui concerne la pension et le trousseau de leur enfant, et en prendre note, achève d’apprendre d’elle les renseignements ultérieurs dont elle a besoin »

411.

Règles 9 et 10, ibid., p. 11.

412.

Règles 3 et 4, ibid., p. 24-25.

413.

Voici les intitulés des règles 18 à 25 : retraite annuelle ; confesseurs extraordinaires ; temps de la première Communion et de la Confession ; examen des élèves pour la première Communion et la Confession ; jour de la Confession ; jours de Communion extraordinaire ou générale ; conduite particulière ; liste des Confessions. Ibid., p. 50-52.

414.

Règles 36 à 39 : Dortoirs, Habillement, Etudes et classes, Lettres des élèves, Manuscrits, Lettres de la Maîtresse générale, Salle des étrangers, Réfectoire, Lecture des repas, Récréations ordinaires, Récréations extraordinaires, Permissions extraordinaires, Punitions, Punitions publiques pour les grandes classes, Charges et jeux, Conférences sur les études, Bibliothèque du pensionnat, Archives du pensionnat, Offices, Coadjutrices du pensionnat. Ibid., p. 54-59.

415.

Règles 26 à 35 : Enseignement, Changement de classe, Visite des classes, Etat des classes, Bulletins, Exercices, Inspections, Mots d’ordre, Remplacement, Absence d’une classe. Ibid., p. 52-54. Dans la Compagnie de Sainte Ursule, la maîtresse générale avait aussi cette fonction, comme le stipule l’article 4 des Règlemens de la Congrégation de Paris : « Environ tous les deux mois, elle ira en chaque Classe, pour voir si les Pensionnaires avancent, tant en la lecture et écriture, qu’en tout le reste qui leur est enseigné », idem, p. 9.  

416.

Ibid., p. 52.

417.

Ibid., p. 68.

418.

Règles communes des maîtresses du pensionnat, soit maîtresses de classe, soit maîtresses surveillantes, Règle 5 : Soutien entre elles. Ibid., p. 69.

419.

Elles sont rédigées par S. Barat et J. Varin, avec l’aide de J.Druilhet. Elles seront approuvées par Léon XII, le 22 décembre 1826. Cet acte de reconnaissance marque la fin de l’étape de fondation de l'Institut.

420.

Règles et Constitutions des Dames du Sacré-Cœur, 1820, manuscrit, A.G.S-C., A-III -D Box 3, p. 205.

421.

Idem, p. 213.

422.

Ce rapport à trois termes se retrouve dans la deuxième règle des maîtresses de classe et surveillantes : « C’est donc à ce but essentiel qu’elles rapporteront leurs travaux et leurs sollicitudes. Dans leurs prières, elles le demanderont à Dieu avec ferveur, et comme l’exemple est de toutes les leçons, la plus efficace et la plus sûre, elles s’étudieront par amour pour le sacré Cœur de Jésus et pour sa plus grande gloire, à offrir à leurs disciples des modèles vivans des plus solides vertus », ibid., p. 216.

423.

Règles de la maîtresse générale du pensionnat, Règles particulières, 23. Introduction de l’élève, ibid., p. 210.

424.

« La maîtresse des études est attachée au pensionnat pour soulager la maîtresse générale du pensionnat, d’une partie considérable de son fardeau, l’inspection et la direction des études » Règles de la maîtresse des études, 1., ibid., p. 213.

425.

Ibid., p. 214.

426.

Règles 9. Inspection des études, 10.Vigilance sur les maîtresses, ibid, p. 215.

427.

« Les personnes admises dans la Société (...) seront pour la partie de l’instruction, sous la conduite et la direction de la maîtresse générale des études. Après les deux années de noviciat, celles qui ne seront pas encore capables d’enseigner, continueront leurs cours d’instruction dans celle des maisons qui leur sera assignée par la supérieure générale.

Elles se borneront purement et simplement aux branches de l’instruction auxquelles l’obéissance les appliquera. Elles chercheront toujours à se conserver dans l’esprit de simplicité et d’humilité. Elles se tiendront en garde contre la vaine prétention de devenir et de paraître savantes. Elles ne désireront que les connoissances que demande l’esprit de leur institut pour travailler humblement au service du prochain et glorifier le Cœur de Jésus. (...) En s’appliquant à l’étude, elles jettent les fondemens de tout le bien qu’elles feront dans la suite à la gloire du Sacré Cœur de Jésus, but pour lequel la piété seule seroit insuffisante », Troisième partie, chapitre premier, De l’instruction des mebres admis dans la Société, ibid., p. 98-99.