Cette édition n’est pas scientifique au sens rigoureux du terme; il s’agit plutôt d’une « transcription critique ». Ainsi ne sont pas collationnées toutes les variantes données par les manuscrits, car l’objet de ces transcriptions visait avant tout à livrer au lecteur les textes sur lesquels se fonde l’étude qui précède, en lui permettant de s’y reporter commodément.
L’orthographe des manuscrits a été respectée. Les usages modernes sont appliqués pour les capitales et la ponctuation.
Les italiques sont réservées aux citations scripturaires littérales, contrôlées d’après l’édition de la Vulgate par Dom Weber (cf. référence ci-dessous), en tenant compte des variantes qui y sont signalées 2643 . Les citations d’autorités sont distinguées par des guillemets, les mots conservés en français dans le texte par des guillemets à l’anglaise.
Les annotations qui accompagnent le texte en bas de page sont de trois types: variantes textuelles (seules les variations importantes sont signalées); citations et réminiscences scripturaires; notes (indications relatives aux sources et aux instruments de travail de l’auteur, remarques critiques). Faute d’un véritable logiciel d’édition, les trois types de notes sont mélangés.
On y trouve en particulier l’essentiel des variantes intégrées par l’édition de 1592, dite Sixto-Clémentine, de la Vulgate, considérée comme la plus proche de la tradition médiévale, notamment des Biblia Parisiensia(manuscrits notés ΩSMJ dans les variantes de l’édition Weber) en usage chez les Universitaires à partir du début du XIIIe siècle; si nécessaire, j’ai eu recours à la version procurée par la réimpression de la Bible de Strasbourg de 1480 (abrégée Glossa, cf. références ci-dessous), encore plus proche du texte médiéval. Sur toutes ces éditions et variantes de la Vulgate, bref résumé dans J. Berlioz et collaborateurs, Identifier sources et citations , Turnhout, 1994 (coll. L’Atelier du médiéviste, 1), pp. 13-16.