les sujets de niveau 2

Ils cherchent à vérifier ce qu’on leur dit, (par abstractions pseudo-empiriques : compensations de type 3), si bien qu’ils parviennent à éprouver la qualité des explications. Cependant, le manque de mobilité fonctionnelle par rapport aux sujets de niveau 3 les empêche de pouvoir conserver la question qui leur était posée (défaillance d’abstraction de critère) (cf. Mohamed). Les transpositions qu’ils sont amenés à faire, et l’obligation pour eux d’argumenter ce qu’ils avancent, leur permet néanmoins dans la plupart des cas de développer des compensations de type 4 (abstractions réfléchissantes) et donc de perturber les autres enfants (cf. Anissa, Salah).

Le type de compensation utilisé ici est la vérification. La personne crée un premier lien entre une action et son résultat. Face à un avis différent du sien (perturbation), elle va être capable de vérifier ce que dit l’autre ce qui l’amènera à prendre position en tenant compte du résultat. Concernant la construction des règles, elle va commencer à mettre en relation l’application d’une règle avec le résultat obtenu. Du point de vue de la coopération, elle peut également envisager que l’action de chacun amène un résultat sans pouvoir encore coordonner le tout ainsi obtenu avec les participations individuelles.

La perturbation devient endogène puisque l’enfant est ici capable de modifier ses conduites en en vérifiant les conséquences.