les sujets de niveau 3

Ils développent une auto-régulation : les perturbations sont endogènes et visent à développer de nouvelles explications qui se font sous forme de lois. Ces arguments servent de perturbations pour les autres enfants. Sont concernés, par exemple Ramzi ; Farouk ; Nidan. Dès qu’un enfant atteint le niveau 4 de compensation et qu’il élabore des abstractions réfléchissantes, il devient perturbateur.

Le type de compensation observé consiste à établir une loi à partir des vérifications constatées. L’enfant est capable de généraliser la relation entre un type d’activité et ses conséquences. De même, un état déterminé est en lien avec les causes qui l’ont produit.

De cette façon, à ce stade, les procédures permettent la création de règles ou d’organisation en fonction d’une situation. Face à une situation nouvelle, les sujets vont être capables d’adapter d’autres actions que celle mises en oeuvre habituellement. On constate donc une plus grande souplesse du fonctionnement individuel qui permet une souplesse au niveau du groupe et une meilleure adaptation à la réalité.

Le groupe lui-même va fonctionner comme système et l’adulte va intervenir comme perturbateur afin que le système s’autorégule. Les sollicitations renouvelées vont amener tous les enfants à expliquer aux autres leur point de vue pour justifier leur réponses face à une situation donnée si bien que le système va devoir trouver des solutions pour s’équilibrer. Ainsi les enfants vont progresser dans le sens de compensations régulatrices qui vont tendre vers les abstractions réfléchissantes. De surcroît, ce progrès va conduire les enfants à établir des relations coopératives en même temps qu’ils vont construire les opérations concrètes.

En effet, en conclusion de notre première expérimentation, on se rend compte que :

A partir de ces données nous pouvons présenter une modélisation qui résume l’évolution des groupes.