3.4011Résumé des Hypothèses

Compte tenu des éléments de notre problématique, nous comptons examiner trois hypothèses générales centrées principalement sur le concept de mémorisation intentionnelle. Ces hypothèses sont traitées dans les 4 chapitres de la seconde partie de notre travail (apports expérimentaux) et se décomposent comme suit :

• Hypothèse 1 : la connaissance des sujets sur le fonctionnement de la mémoire est globalement compatible avec la connaissance produite par les théories scientifiques : Chapitre 4

• Hypothèse 2 : L'encodage intentionnel exerce un effet bénéfique sur la performance de mémoire et sur l'exactitude des jugements de métamémoire.

  • Hypothèse 2.1. : l'encodage intentionnel améliore la performance mnésique, et ce d'autant plus que le matériel est difficile à retenir.

    • 2.1.1. : dans une situation où l'intention est manipulée selon un plan intra-sujets et où le matériel est constitué de paires de mots de trois niveaux de difficulté : Chapitre 5

    • 2.1.2. : dans une situation où l'intention est manipulée selon un plan inter-sujets et où le matériel est constitué de trente mots catégorisables encodés ou non lors d'une tâche d'orientation entraînant différentes profondeur de traitement : Chapitre 6

  • Hypothèse 2.2. : l'encodage intentionnel déclenche des jugements de métamémoire plus réalistes que l'encodage incident.

    • 2.2.1. : la certitude sur les réponses est plus réaliste : Chapitre 5

    • 2.2.2. : la prédiction de performance et les évaluations qualitatives sont plus réalistes : Chapitre 6

  • Hypothèse 2.3. : l'encodage intentionnel n'a pas les mêmes effets chez les sujets jeunes et chez les sujets âgés : Chapitre 5

    • 2.3.1. : l'encodage intentionnel n'est pas aussi efficace chez les personnes âgées que chez les personnes jeunes.

    • 2.3.2. : la diminution de la performance chez les personnes âgées s'accompagne d'une diminution dans l'exactitude des jugements de certitude.

• Hypothèse H 3. : les dimensions conatives jouent un rôle sur la performance mnésique et sur la métamémoire : Chapitre 7

  • Hypothèse 3.1. : l'auto-évaluation positive des états internes est associée à une meilleure performance et à des jugements de métamémoire plus favorables.

  • Hypothèse 3.2. : les attributions causales de la performance sont associées à la performance et à la métamémoire.

    • 3.2.1. : le patron d'attribution est fonction des conditions d'encodage ; quand les sujets ont la possibilité de gérer leur processus de mémorisation (encodage intentionnel), ils attribuent leur performance à des causes internes

    • 3.2.2. : le type d'attribution de la performance est lié au niveau de performance et aux jugements de métamémoire ; la relation entre attribution et métamémoire reflète l'auto-efficacité perçue.

  • Hypothèse 3.3. : la performance et l'auto-évaluation lors d'une tâche de laboratoire sont reliées à la manière d'être habituelle (quotidienne) des sujets.

    • 3.3.1. : l'anxiété, comme trait stable de la personnalité, agit négativement sur la performance de mémoire et donne lieu à des jugements de métamémoire (prédiction, évaluations qualitatives des performances prédites et réelles) plus défavorables.

    • 3.3.2. : l'externalité et l'internalité, comme traits stables de la personnalité, ont des effets inverses sur la performance de mémoire et les jugements de métamémoire ; l'externalité est associée à des performances et des jugements faibles et l'internalité est associée à des performances et des jugements forts.

  • Hypothèse 3.4. : la performance et l'auto-évaluation lors d'une tâche de laboratoire sont reliées à la manière dont le sujet évalue ses propres compétences mnésiques dans des situations de la vie courante.