Il n'existe pas de sources orientales citant cette ville ; le nom indigène vient de la transcription grecque qui correspond à la désignation indo-européenne "ghordo" : un enclos, une maison, une ville forte 770 .
Plusieurs graffiti ont été retrouvés sur des vases en céramique ou en bronze, notamment sur un fragment de bord et d'épaule gris grossier provient du sous-sol de la cella du mégaron 9, un niveau de la fin du VIIe siècle.
Un grand bol en bronze à deux anses porte une inscription sur une languette de cire apposée près de l’une des anses 771 . Il provient du grand tumulus de Gordion. Il daterait donc des environs de 690 avant J.-C. 772 de même qu'un petit bassin en bronze avec une inscription sur le fond 773 . Une série de fragments d'une jarre sphérique en vernis noir, provenant aussi du grand tumulus, porte un graffiti.
La partie supérieure d'un broc à corps sphérique 774 est apparue sur le sol d'une maison abandonnée recouverte par le tumulus H. La poterie porte un graffiti sur l'épaule près de l'anse. Cette inscription date du troisième quart du VIIe siècle.
Dans la région de Bithynie, correspondant plus ou moins au bassin inférieur du Sangarios, il existe deux inscriptions paléo-phrygiennes, dont une serait cultuelle. En revanche en Phrygie centrale, comprenant Karahüyük et la zone entre Hacituğrul et Yenidoğan, il n'y a aucune inscription du début de l'âge du Fer.
Cf. 3. 1. 5. Les sources classiques postérieures à Hérodote
Cf. Pl. 21. G-105, Bol en bronze inscrit. Extrait de BRIXHE, LEJEUNE, 1984, pl. LII.
BRIXHE, 1980, 290 ; MELLINK, 1981.
G-108.
G-110.