3. 7. 3. Hypothèses d'occupation territoriale

Sur la carte de la planche 25 avec les hypothèses d’occupation territoriale 787 , nous constatons un morcellement très important du territoire et de nombreuses zones encore inconnues. Les hypothèses que nous proposons sont basées sur les seules traces écrites et il faudrait pouvoir les corroborer par des données archéologiques. Les propositions d'occupation territoriale ne sont basées que sur les traces écrites, les données matérielles ne sont pas prises en compte ; il peut être hâtif de considérer que la découverte d'une inscription équivaut à attester la présence d'une population. Les scribes ont pu se déplacer, des territoires ont pu être annexés puis perdus, les populations locales ont pu être déplacées, ou soumises au joug de rois étrangers. Les textes sont inscrits pour des puissants, à même de les lire, et ne rendent nécessairement pas compte de l'ensemble de la société. Les inscriptions ont un rôle politique comme outil de propagande, et dans cet esprit peuvent être faussées : certains événements étant omis tandis que d'autres sont exagérés.

Ces remarques tendent à renforcer l'idée de la nécessité d'une recherche pluridisciplinaire, ainsi bien à l'aide de techniques "de pointe", (en particulier la dendrochronologie 788 pour les problèmes de chronologie), qu'à l'aide d'autres méthodes comme l'épigraphie, pour permettre de croiser les données.

Notes
787.

Cf. Pl. 25. Carte avec les hypothèses d’occupation territoriale.

788.

Cf. Chap. 4. Architecture de l'habitat et stratigraphie. 4. 3. Dendrochronologie.