2.1.2.2 Hypothèses environnementales

Des facteurs environnementalistes sont régulièrement avancés et aussitôt médiatisés pour expliquer le développement de la maladie. Citons, entre autres, la toxicité chronique de l’aluminium (controversée), les solvants, l’exposition au plomb, à des champs électriques ou magnétiques, bien qu’aucun ne paraisse présenter un risque sérieux. On a également mis en cause le rôle de micro-traumatismes crâniens, en particulier chez les boxeurs. L’hypertension artérielle est maintenant reconnue comme un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. Il n’y a aucun lien avec des agents infectieux tels que les prions.

D’autres facteurs environnementaux, comme un niveau d’éducation élevé, la consommation modérée de vin, l’entretien cognitif sous différentes formes (voyages, pratique du jardinage) sont parfois invoqués à titre de protection contre la maladie.

En réalité, l’hypothèse de la combinaison de facteurs environnementaux avec une prédisposition génétique reste actuellement l’hypothèse la plus vraisemblable aux yeux des chercheurs.

Il n’existe, à ce jour, aucune thérapeutique curative. Mais l’utilisation des anticholinestérasiques (tacrine, donépézil, rivastigmine, galantamine) permet d’améliorer temporairement les symptômes de la maladie et de ralentir, dans certains cas, son évolution.