6.1.2.2 Commentaires

Globalement, l’hypothèse nulle selon laquelle la probabilité d’appartenance d’un exemplaire à une catégorie est indépendante des échantillons est rejetée (F (4,2682) = 66,117 ; p = .0001).

L’analyse a posteriori à l’aide du S. de Scheffé nous permet de préciser l’influence de chaque groupe :

  1. Les ’patients’ adoptent un comportement différent des sujets de tous les autres groupes. Ils incluent significativement plus d’exemplaires que tous les autres.

  2. Il n’existe pas de différence significative entre les échantillons ’Chicago’ et ’Saint-Etienne’, ni entre ’Chicago’ et ’Lyon’, ce qui nous permet d’écarter un biais dû à la traduction.

  3. En revanche, l’existence d’une différence significative entre les groupes ’Saint-Etienne’ et ’Lyon’et ’Lyon’et ’témoins’ peut nous laisser suspecter un effet de transposition de l’écrit à l’oral. Néanmoins, la proximité des résultats entre les échantillons ’Saint-Etienne’ et ’témoins’, nous incite davantage à conclure à un comportement spécifique des sujets de l’échantillon de ’Lyon’. Ces derniers son ceux qui ont globalement tendance à inclure moins d’exemplaires que les autres groupes.

Pour comprendre ces résultats, il est indispensable d’examiner les tendances observées ci-dessus, à la lumière de l’effet de la consigne, de la catégorie et du degré de typicalité des exemplaires.