10.10 Conclusion

Notre hypothèse de départ est vérifiée par cette analyse :

H13 : Il n’existe pas de différence entre les formes morphosyntaxiques complexes produites par les sujets atteints de la maladie d’Alzheimer et les sujets témoins.

La tendance des ’témoins’ à utiliser plus de ’négatives’ traduit davantage la plus grande certitude dont ils font preuve dans leurs choix par rapport aux ’patients’, qu’une réelle particularité syntaxique de ces derniers.

Ce résultat confirme la préservation de la syntaxe chez les sujets atteints de la maladie d’Alzheimer, au moins au début de l’évolution.

Enfin, si les formes morphosyntaxiques complexes sont des marqueurs efficaces du reflet en langue des processus cognitifs, celles-ci sont intrinsèquement liées aux formes morphosyntaxiques simples, et l’analyse de ces dernières s’avère, à cet effet, beaucoup plus pertinente.

Nous reviendrons sur ce point au chapitre suivant.