3. Conclusion.

En conclusion, il semblerait que la transtextualité durassienne, quelle que soit la forme qu'elle prenne, relève toujours des mêmes finalités : subvertir l'institution littéraire - en incorporant notamment des chansons populaires -, projeter l’écriture durassienne au sommet du « champ littéraire »48 en s'autoréférant, ne laissant à côté de la romancière que de très grands textes de la littérature mondiale - la Bible, Louise Labé, Racine, Proust, Musil et les mythes universaux -, créer une fidélisation du lecteur et procéder à une mise en abyme constante de l'acte d'écrire, ce qui témoigne du fait que le vrai sujet des romans durassiens est l'écriture elle-même.

Notes
48.

L'expression est de Bourdieu (1991).