Ville moyenne (85000 habitants) à 40 km au sud de Stuttgart, [87], c’est le site d’accueil d’une première installation humaine vers 12000 avant J.C. devenant ville vers le 6° siècle et se développant lentement.
Le rythme médiéval est soudainement bouleversé lorsqu’en 1829-1831, les murs et les portes de la ville sont abattus pour permettre une extension, puis en 1860 avec le raccordement au réseau ferré. Entre les deux guerres, le quartier de Südstadt est réalisé pour répondre à une demande de la classe moyenne. [88]
Puis, nouvelle phase, les villages limitrophes, comme Pfrondorf, Bebenhausen ou Hirschau, peu à peu devenus des faubourgs, sont intégrés à la ville en 1971, et le quartier de Waldhäuser (assimilable à nos ZUP de logements sociaux) est construit au Nord : la ville prend encore une fois une autre taille, une autre densité, une nouvelle hétérogénéité. Mais surtout, un nouveau rythme est donné à la ville, maintenant constituée d’un centre historique avec son extension immédiate et d’un tissu formé de plusieurs petits noyaux organisés le long des voies de circulation et séparés les uns des autres par des espaces «naturels»ou cultivés.
Le départ des Forces Françaises d’Occupation en 1991 est l’occasion d’une nouvelle impulsion donnée à la ville : 20 hectares de casernes, d’aires d’évolution et d’entraînement sont récupérés, réinvestis, réintégrés dans le giron de la ville.
[] SETZLER Wilfried (1989). Stadtgeschichte in Stichworten. Tübingen, Kulturamt
[] JONAS Jürgen (hrsg.) (1994). Tübingen zu Fuß. Hamburg , VSA Verlag