Aix-en-Provence

On s’accorde à dater la fondation d’Aix-en-Provence à 122 av. J.C. (le poste militaire d’Aquæ Sextiæ Salluvorium) dans la plaine sous le plateau d’Entremont, sur un noeud de communications choisi pour ses abondantes sources chaudes et froides.

Le développement de la ville, né de la conjonction de sa fonction de garnison et de thermalisme, se concrétise par son statut de ville romaine qui lui permet de devenir au 5° siècle une capitale provinciale. Le roi René lui donne le rôle de capitale culturelle. Le Pape Alexandre V fonde l’Université en 1409 et le Parlement (avec une double fonction judiciaire et politique) est créé en 1501. Au XVII° siècle, la ville explose une première fois avec la création rapide du Quartier Mazarin, prend un nouveau rythme, et le garde pendant 300 ans.

Aix-en-Provence explose à nouveau en 1962 avec l’arrivée brutale de 15000 rapatriés d’Algérie : la construction de la ZUP (Encagnane) est lancée rapidement : un quartier excentré, coupé du centre, sort du sol.

La libération d’un vaste terrain appartenant à la SNCF en bordure du centre ville suscite pendant une vingtaine d’années l’éclosion successive de nombreux projets d’aménagement. La conscience de l’exclusion du greffon d’Encagnane amène à proposer l’aménagement d’une zone de 20 hectares nommée Sextius-Mirabeau dans le triple but de créer une liaison quartiers neufs/centre ancien, d’élargir la ceinture urbaine et d’augmenter l’offre de logements. La réalisation débute en 1990.

Une remarquable synchronie s’engage entre les deux opérations :