Se mettre en apprentissage (vers une acculturation ?)

La démarche active dont font preuve certains visiteurs pour préparer leur(s) visite(s) à l’occasion des Journées européennes du patrimoine trouve son prolongement dans la disposition et l’attitude d’ouverture dont témoignent de nombreuses personnes interrogées, dans cette bonne volonté culturelle du public.

Motivé, rassuré ou rendu curieux par le label « patrimoine » ou « Journées du patrimoine » apposé sur ces bâtiments du vingtième siècle le visiteur accepte, ne serait-ce que provisoirement, de se prêter au jeu. Il accepte de recevoir le discours qui accompagnera, médiatisera ces oeuvres, les fera parler peut-être (car jusqu’à présent « cela ne lui disait rien »...) ou intercèdera pour elles.

Motivé, rassuré ou rendu curieux peut-être par l’intérêt que manifeste le public qui l’entoure, le visiteur accepte d’intégrer une culture, un langage auquel il est initialement étranger.

On peut d’ailleurs repérer dans les propos des visiteurs interrogés des éléments traces de cette lente diffusion de la culture architecturale dans le sens commun.