la demande explicite

La commande s’exprime d’emblée par un titre (par exemple : une école maternelle, un lycée, une maison individuelle, une centrale thermo-nucléaire, une bergerie, une gare TGV, l’aménagement d’une chambre dans les combles) qui définit l’objet souhaité en lui donnant un nom.

Vient ensuite le programme qui énumère les locaux et/ou les fonctions (par exemple : cuisine, salle à manger, chambres, magasin de vente, sas de décontamination, stockage des produits finis, dépalettisation), indique les surfaces (et éventuellement les volumes) et les données particulières (par exemple : résistance du sol, température, hygrométrie, température, ventilation, ensoleillement, teneur en poussière).

Le programme, dans le meilleur des cas, décrit également les relations entre les divers espaces, ainsi que les flux qui habiteront le bâtiment (par exemple : flux du personnel, flux des visiteurs, flux des produits finis, flux des produits frais et celui des produit surgelés, flux particulier des produits selon le principe de «la marche en avant» dans l’industrie alimentaire). Un partie décisive du programme décrit les contraintes internes (liées directement au fonctionnement) et externes (données géologiques, coût, délais, pérennité).

Le Maître d’ouvrage, public ou privé, a rarement conscience de la valeur du programme qu’il soumet au concepteur. Il aura fallu attendre la Loi MOP (Maîtrise d’Ouvrage Publique) du 12 Juillet 1985 complétée par la Loi du 1° Décembre1988 et leurs décrets d’application pour que soit précisée l’importance de l’existence d’un programme complet et cohérent.

Or l’expérience montre que cette idée ne s’est pas encore imposée chez tous les Maîtres d’Ouvrage.