Nous avons mentionné précédemment, dans les aspects complémentaires, que les outils de gestion des connaissances pouvaient servir au processus de veille stratégique, et vice versa.
Les problématiques sont communes : il s’agit de stocker intelligemment, mettre à disposition, diffuser, faire circuler et partager des informations et des connaissances.
Il va sans dire qu’Internet13 offre une gamme très étendue de fonctionnalités (intranet, messagerie, forums, etc.) pouvant couvrir ces différents aspects, notamment la diffusion et la mise en accès, mais aussi le partage. N’oublions pas que c’est quand elle est communiquée et partagée que l’information devient connaissance...
Parmi les autres outils communs, on trouvera également les systèmes de capitalisation (GED, datawarehouse), de travail collaboratif (workflow), et enfin des outils spécifiques (moteur de recherche, gestion de compétences...).
Certains sont toutefois propres à l’une ou l’autre de ces activités, comme les outils de textmining ou de cartographie pour l’intelligence technique, ou bien ceux de modélisation, de mémoire organisationnelle ou de ’versionning’ (gestion des versions de documents) pour la gestion des connaissances.
Dans les deux cas, il faudra évoquer les problèmes de sécurité d’accès aux données, qui doivent faire l’objet d’une attention particulière.
En fait, il n’existe aucun outil ’clé en main’. En fonction de l’organisation et de la méthodologie choisie, ainsi que des objectifs et des moyens, il faut orchestrer les outils entre eux car ils ne concernent chacun qu’une facette spécifique des fonctions que nous étudions.
Rappelons enfin que les outils sont toujours secondaires, qu’ils servent de support, tant pour la veille que pour la gestion des connaissances. L’essentiel est la méthode organisationnelle et la faculté d’animer des réseaux humains qui vont y participer.
Voir le chapitre 3 sur l’usage d’internet.