Les flux formels et informels sont nombreux et les chercheurs eux-mêmes en sont à l’origine : rapports, notes techniques, comptes rendus de missions, littérature grise, discussions, etc. Les données externes ’entrent’ dans le centre par l’intermédiaire de supports papier ou électronique, mais aussi par les personnes en contact régulier avec d’autres organismes (autres centres, fournisseurs et équipementiers16, universités, laboratoires, etc.) lors de conférences, séminaires et autres voyages d’étude [LAW89]. Ces environnements induisent chacun des flux d’informations parmi lesquelles certaines ont un caractère stratégique.
Alors que dans de nombreuses entreprises certaines personnes sont désignées pour traquer l’information, dans un centre de R&D ce sont la quasi totalité des ingénieurs et chercheurs qui sont concernés et impliqués dans le processus, parce que tous sont au contact de l’information de leur domaine de spécialité. C’est d’autant plus vrai que l’organisme est important et que ces activités sont diversifiées.
De par la nature de leur travail, les personnes impliquées dans la recherche et développement ont une approche plus personnalisée de leur tâche, sont plus indépendantes. Certes il existe des ’chapelles’, des concurrences internes, et des problèmes de circulation d’information en découlent, et il n’y a pas toujours une bonne visibilité sur ce qu’il se fait dans les laboratoires. Mais dans un projet de gestion des connaissances, l’aspect ’partage des informations’ peut aider à résoudre ce problème en offrant des espaces d’échanges plus faciles et plus systématiques.
Fournisseurs d’équipements et partenaires des centres de recherche.