b) Qualité de l’information

Les préprints, nous l’avons dit, facilitent l’accès aux articles en cours de publication, mais doivent être relativisés par le fait qu’ils n’ont pas subit le contrôle des comités de lecture, donc que les informations présentées n’ont pas encore été validées par des experts.

Dans toutes les catégories de documents disponibles sur le web, on trouve en vrac de l’information blanche ou grise, éditoriale (journalistique, institutionnelle) ou informelle (forums, pages perso...). Il n’est pas toujours facile de faire la distinction entre la qualité de l’information apportée par l’une ou l’autre de ces sources ; il est donc très important de prendre le temps de la valider ou la faire valider par les personnes compétentes. Il faut être très attentif à ce qui est du domaine de la publicité et ce qui est vraiment utile, à ce qui est fiable et ce qui l’est moins (désinformation, contrefaçon...). Un usage dans le temps de ces sources peut aider à distinguer les plus fiables des autres.

Parce que l’information est beaucoup plus rapidement accessible, on ne peut absolument plus négliger Internet comme source. Ce que les grands éditeurs proposent sur le web comme sur papier peut certainement être considéré avec sérieux. Et dans la partie plus informelle, si on fait attention et qu’on pondère ce qu’on trouve en le faisant valider par des spécialistes, il y a des choses certainement très pertinentes (comme dans les forums) qui peuvent être des pistes à suivre.

Dans tous les cas, l’information retrouvée doit être analysée par des experts pour faire face à la possible désinformation, ou aux effets d’annonce ; les informations nouvelles sont toujours à mettre en contexte et à recouper avec la connaissance que l’on a du domaine.