4. Choix informatiques

Qui dit système de gestion de l’information dit choix informatiques.

En premier lieu il est important de dire que nous avons opté en grande partie pour développer et non pas acheter sur étagère. Pourquoi ? Comme nous l’avons expliqué dans le chapitre précédent sur les outils, il est difficile de trouver celui qui correspond parfaitement avec le contexte et les besoins précis d’un organisme. Deuxièmement, nous avons utilisé des éléments disponibles gratuitement, mais évolutifs et riches de fonctionnalités.

La plate-forme a été conçue en parfaite harmonie avec l’existant, ainsi qu’avec des briques logicielles déjà réalisées pour des projets connexes, quelques-unes ayant été achetées.

Sur la base d’un serveur HTTP, le service de pilotage de l’intelligence technique et stratégique avait réalisé un site web et des outils associés. Le choix de travailler avec un serveur sur l’intranet a été motivé par plusieurs raisons [TELL98] :

Les langages utilisés dans ce cadre sont bien sûr du HTML pour l’édition des pages web, mais aussi du JavaScript, du PERL puis du PHP pour la programmation des CGI, des langages très adaptés au traitement d’opérations sur Internet. Ils sont libres et de nombreuses informations et bibliothèques sont disponibles sur le web. L’écriture de CGI permet d’écrire le HTML en même temps que le script à exécuter, donc rend le document plus dynamique.

PERL par exemple est un langage interprété dont la syntaxe se rapproche de celle du C, et ses nombreuses fonctions permettent de manipuler facilement les chaînes de caractères et les fichiers. Modulaire, il a l’avantage de s’homogénéiser parfaitement avec la programmation des interfaces web et sait interpréter le XML. C’est un ’freeware’ mâture, très utilisé, qui bénéficie du travail d’une importante communauté de développeurs.

Quant au JavaScript, il permet de reconnaître et de traiter localement les événements générés par l’utilisateur, par exemple la saisie des champs d’un formulaire, sur lequel on peut effectuer des contrôles avant validation [COHE96].

Pour la réalisation des bases de données, notre choix s’est porté, sur le conseil des informaticiens avec lesquels nous avons travaillé, sur le langage SQL et sa version web, MySQL. Egalement très riche en fonctionnalités, il permet notamment la recherche plein texte et ses évolutions sont prometteuses. Le moteur gère les accès concurrentiels et s’assure de la cohérence de la base. On peut fortement typer les champs, ce qui offre un bon équilibre entre souplesse et rigueur de gestion des bases. Enfin MySQL est disponible tant sous Unix que sous Windows.

La programmation avec ses différents langages et éléments offre une portabilité facile, quasi sans réécriture, sur tout type de machines et de systèmes d’exploitation, ce qui est important pour le projet de réalisation d’un package de notre plate-forme (voir plus loin les perspectives d’évolution).