ANNEXE 7 : Une bonne lettre d’intelligence économique et stratégique (IES)...

Bien réalisée, une lettre d’IES peut devenir un outil concret d’aide à la décision, au-delà du simple reflet d’une activité d’analyse.

• Commencer par analyser la cible : à qui s’adresse la lettre ? Pas forcément au supérieur hiérarchique, mais à des personnes qui doivent prendre des décisions concrètes. Pour la R&D, ce sont en priorité toutes les personnes chargées de la stratégie et de la planification des recherches et du développement. Les responsables de directions et de laboratoires sont bien sûr également intéressés.

• Ne pas se contenter d’énoncer des faits d’actualité que les lecteurs connaissent déjà.

• Pour une même information, recouper les sources, formelles et informelles et relier à des informations complémentaires (études, statistiques, etc. sous forme de liens).

• Epurer le texte de ce qui n’est que du ’nice to know’ et ne garder que le ’need to know’.

• Ne pas faire de textes trop longs : calculer le temps de lecture moyen et s’y tenir.

• Ne pas diffuser d’informations trop confidentielles, ou alors prendre des précautions pour la diffusion.

• Dans l’analyse et le positionnement de l’entreprise par rapport au sujet, être honnête.

• Donner de l’importance au sommaire : souvent le lecteur n’a pas le temps d’aller plus loin. Il doit donc contenir un résumé suffisamment pertinent, qui contient les éventuelles recommandations.

• Soigner la présentation, le document doit avoir l’air ’professionnel’.

• Diffuser le document, pas seulement un lien vers l’intranet.

• Savoir écouter le feedback des lecteurs et faire évoluer la lettre en conséquence.

• Archiver et donner accès à tous les anciens numéros, ils peuvent servir de référence pour répondre à des questions.

D’après Dale Fehringer, ’Improve the effectiveness of your CI newsletter’, Competitive Intelligence Magazine vol. 4 n°3, may-june 2001