1.2.2 La libéralisation des taux créditeurs

Les autorités monétaires ont commencé par libéraliser les taux d’intérêts sur les dépôts. Ces mesures furent progressives, la libéralisation consistant principalement en un premier temps à fixer des taux planchers à respecter. Ainsi, dès 1986, des taux minimums de rémunération des comptes à terme sont fixés à 8.5% pour des dépôts de 3 mois et à 12% pour ceux de 12 mois13.

C’est surtout à partir de 1990 que la libéralisation des taux créditeurs a été importante. En octobre, la rémunération des comptes à terme d’une durée supérieure à trois mois est libre. Le taux minimum de rémunération n’est applicable qu’aux comptes à terme à trois mois (fixé au même niveau de 8.5%). Au cours de la réunion CCCM du 10 décembre 1990 la libéralisation de la plupart des taux d’intérêts a été décidée. C’est en janvier 1992 que tous les taux sur les dépôts ont été libéralisés, à l’exception du taux sur carnet qui reste fixé sous forme d’un minimum (Zamiti, 1998).

Notes
13.

Notons que la même année, la fixation des taux d’intérêt créditeurs applicables aux dépôts à vue et à terme en dirhams convertibles est libre. Toutefois, cette mesure touchait peu de volume.