3.1.2 L’approche de l’intermédiation

Dans l’approche de l’intermédiation, la banque est un intermédiaire financier entre les déposants et les emprunteurs (Sealey et Lindley, 1977 cité par Berger et Mester, 1997). Les inputs correspondent principalement au capital financier constitué des dépôts collectés et des fonds empruntés sur le marché financier auxquels sont parfois ajoutés le capital physique et le travail. Les outputs sont mesurés par le volume des crédits et les investissements en portefeuille. Cette approche pose donc l’hypothèse implicite que les volumes de crédits et de dépôts (mesurés en stocks) pris à partir des bilans bancaires sont proportionnels aux flux.

Apparaît alors une ambiguïté quant à la nature des dépôts, considérés comme inputs ou outputs de l’activité de la banque selon l’approche adoptée.