Les dépôts : un ’input intermédiaire’

Pour Sealey et Lindley (1977) et Sassenou (1994), les dépôts ne sont pas à classer parmi les inputs ou les outputs, mais à considérer en fonction du stade de ’production’ de la banque: les dépôts sont un ’input intermédiaire’.

Sealey et Lindley (1977) considèrent en effet les dépôts comme un input intermédiaire, ’produit’ par la banque en offrant des moyens de paiement aux déposants, et utilisés ultérieurement par la banque pour produire des crédits. Dans une étude sur la productivité des banques françaises, Sassenou (1994) conclut que la production bancaire semble en effet se réaliser en deux étapes: dans une première étape la banque produit des ressources financières en utilisant une partie de ses inputs (équipement et personnel), puis dans une seconde étape, elle ’produit’ des crédits en utilisant la partie restante de ces deux inputs associés à un troisième : le capital financier.