A partir de 197344, les avantages accordés par le code des investissements ont été modulés en fonction de la localisation régionale, ceux-ci étant d’autant plus élevés que l’implantation est éloignée de Casablanca, capitale économique du Maroc. On doit noter que Casablanca absorbe chaque année le plus grand pourcentage des investissements nouveaux (Joumady, 1986). Les codes de 1983 et celui de 1996, en cours, ont reconduit ces mesures visant à encourager le développement des zones éloignées de la métropole industrielle. Quatre zones sont distinguées:
Zone I: La préfecture de Casablanca - Anfa.
Zone II: Les autres préfectures du Grand Casablanca et sa banlieue urbaine (Hay Mohammadi - Aîn Sebaâ, Ben Msik - Sidi Othman, Aîn Chok - Hay Hassani, Mohammédia - Zénata et la province de Ben Slimane).
Zone III: Les provinces des autres grandes villes (la préfecture de Rabat - Salé, les provinces d’Agadir, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Safi, Tanger et Tétouan).
Zone IV: Le reste du Royaume, c’est à dire les provinces des petites villes.
Le code des investissements accorde des avantages plus particulièrement aux zones III et IV. Dans ces zones les moins industrialisées, des avantages fiscaux et autres facilités sont accordés aux entreprises qui s’y installent. Les banques sont sollicitées pour leur octroyer des crédits plus facilement.
Une variable muette égale à un lorsque les entreprises sont localisées en zones I et II, est introduite dans notre estimation pour prendre en compte cette politique interventionniste de l’Etat.
Troisième code d’investissement après celui de 1958 et 1960 (Belghazi, 1997).