2.1.3 Le modèle avec prise en compte d’un plafonnement du niveau de l’endettement

Nous supposons l’existence d’une seconde contrainte financière, sous la forme d’un plafond Mt au niveau du taux d’endettement, fixé de manière exogène, qui limite la possibilité de financement par emprunt64. Le programme de l’entreprise comporte une quatrième contrainte à la maximisation de sa valeur:

message URL FORM105.gif

Soit λm le multiplicateur associé à cette contrainte. Il peut s’interpréter comme une prime de financement par endettement. L’équation de Bellman du programme de maximisation de la valeur de l’entreprise, s’écrit:

message URL FORM106.gif

La condition de premier ordre relative au capital est:

message URL FORM107.gif

En combinant cette équation avec la condition de premier ordre relative à l’investissement (équation (25) qui est inchangée), on aboutit au résultat suivant:

message URL FORM108.gif

On constate que cette équation est égale à l’équation (27) au terme d’endettement près.

Pour éliminer le multiplicateur message URL FORM109.gif associé à la contrainte du niveau d’endettement, on utilise la condition de premier ordre relative aux dettes65:
message URL FORM110.gif
En remplaçant cette expression de message URL FORM111.gif dans (33), on obtient:
message URL FORM112.gif
Notes
64.

Whited (1992) prend en compte lui aussi une contrainte d’endettement. Dans son modèle, c’est le niveau de l’endettement qui est plafonné et non le niveau du taux d’endettement comme ici.

65.

Cette démarche est utilisée par Hansen et Lindberg (1997) ou Jaramillo, Schiantarelli et Weiss (1996).