Je tiens à exprimer ici ma profonde reconnaissance à Monsieur Denis Creissels, directeur de thèse, qui a bien voulu accepter de diriger mes recherches. Je le remercie de m’avoir accordé sa confiance tout au long de ce travail. Je lui dois une bonne partie des idées, théoriques et méthodologiques, qui forment l’armature de ce travail.
Mes remerciements s’adressent également à Monsieur Michel Maillard pour ses encouragements, qui m’ont permis de retrouver la force de poursuivre dans les moments difficiles.
Je souhaite remercier Mademoiselle Laurence Beaud pour sa correction du français et ses constants encouragements, qui m’ont aidée à mener ce travail à son terme.
Enfin, je remercie, de tout mon coeur, ma famille qui m’a soutenue durant ces années d’études et de recherches.
A ma famille
qui a toute souffert
en attentant
l’achèvement
de cette modeste thèse
Pour transcrire le coréen, plus concrètement l’écriture coréenne « Hangul », en alphabet latin, nous adoptons ici un système de translittération, c’est-à-dire que nous recherchons, pour chaque lettre ou suite de lettres du coréen, une lettre ou une suite de lettres correspondantes en français, sans nous soucier des sons effectivement prononcés dans un énoncé. Les phénomènes phonologiques, voire morpho-phonologiques, produits dans les chaînes parlées sont en effet complexes qu’ils nous obligerait, pour chaque cas, à les expliquer si l’on adoptait la transcription phonétique.
L’alphabet coréen contient 14 consonnes de base :
A ces 14 lettres simples s’ajoutent les 5 lettres doubles dites aussi fortes.
L’alphabet coréen compte 10 lettres vocaliques élémentaires :
Parmi ces lettres vocaliques dites élémentaires, quatre (ya, yO, yo, yu) sont en réalité des sons composés d’un semi-consonne [j] et d’une voyelle. Outre ces lettres élémentaires, on utilise 11 lettres complexes résultant de combinaisons particulières des lettres élémentaires.
Les exemples coréens seront présentés de la manière suivante :
L’énoncé simple :
Pour les verbes :
→ sol-i / chEk-Il / ilk-nIn-ta /
→ Sol-p.nom / livrE-p.accus / lire-inacc-STdécl /
(litt) → Sol lit un livre.
→ Sol lit un livre
La première ligne représente la transcription phonologique du coréen, Nous mettons des barres obliques entre les constituants de l’énoncé pour faciliter l’identification de ces derniers par rapport aux indications qui seront données dans la seconde ligne.
La seconde ligne représente la traduction française, correspondant littéralement à des items lexicaux et grammaticaux qui sont séparés les uns des autres par des traits d’union. Les items grammaticaux sont notés en fonction de la liste des abréviations présentées supra 2-1 : sol-i → Sol-p.nom / chEk-Il → livre-p.accus / ilk-nIn-ta → lire-inacc-STdécl /
Quant à la traduction littérale des items grammaticaux, nous n’étiquettons, pour simplifier, que les particules non traduits comme les particules nominative et accusative et traduisons directement les autres.
La troisème ligne représente la traduction littérale de l’énoncé qui commence par le signe (litt).
La quatrième représente la traduction française adéquate de l’énoncé par des expressions courantes. Nous réservons cette ligne à la traduction donnée par le traducteur, lorsqu’il s’agit de celle des exemples empruntés au corpus.
L’énoncé complexe à proposition déterminative
→ ppol-In /1/ nun-i /2/ kh I - n /3/ ai-lIl /4/ coaha-n-ta /5/
→ Paul-p.top /1/ yeux-p.nom /2/ être grand- SD /3/ enfant-p. accus /4/ aimer-inacc-STdécl /5/
(litt) → Paul aime l’enfant que les yeux sont grands.
→ Paul aime l’enfant dont les yeux sont grands / Paul aime l’enfant qui a de grands yeux.
Les exemples des énoncés complexes seront également présentés en quatre étapes de la même façon que l’exemple de l’énoncé simple.
Selon la complexité des constructions des énoncés complexes, les éléments constitutifs seront numérotés afin de faciliter leur identification .
Vu les caractéristiques du subordonnant coréen, appelé suffixe déterminatif, qui ne varie pas selon la fonction argumentale du substantif relativisé dans la relative, comme les pronoms relatifs en français, ce marqueur sera rendu dans la traduction française littérale sous une forme unique que, qui sera restituée en pronom relatif adéquat dans la traduction plus élaborée en quatrième ligne.