4.3. Le corpus coréen

Les émissions radiophoniques coréennes ont été tout d’abord transcrites en coréen, et translittérées en caractères romains italiques, dans la mesure où les deux langues mises en jeu n’ont pas le même système phonologique et orthographique. La transcription coréenne est soumise au même principe de lisibilité que celle des corpus français. La translittération que nous avons utilisée dans le texte ne correspond pas à un système établi. Nous avons principalement essayé de tenir compte de la corrélation phonétique entre les deux pays pour représenter l’orthographe des mots coréens, tout en modifiant le système proposé en 1988 par le Ministère de l’Education Nationale de Corée, si nécessaire, et/ou le système de transcription de McCune-Reischauer32, en réutilisant les exemples de certains auteurs33. Voici la transcription phonologique et orthographique retenue :

(1). Voyelles simples

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(2). Voyelles composées

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(3). Consonnes occlusives

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(4). Consonnes affriquées

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(5). Consonnes constrictives

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(6). Consonnes nasales

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(7). Consonnes liquides

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Dans notre système de translittération, nous avons utilisé l’équivalent phonétique du système phonologique français. Dans le cas où ces équivalennts n’existent pas, nous avons recouru à des symboles phonétiques anglais pour expliquer certaines prononciations coréennes. Par contre, nous n’avons pas rendu compte de quelques phénomènes phonologiques français et coréens tels que la liaison et la nasalisation (ex. : an, am, in, om, etc.).

Pour aider à comprendre le contenu du discours donné dans le texte, cette translittération est suivie d’abord des équivalents français littéraux mot à mot et enfin de la traduction en français : nous avons essayé de traduire en style parlé si possible, en considérant la nature orale qui reflète l’attitude des locuteurs coréens dans le débat radiophonique. Si l’on ne peut mettre la traduction française pour chaque ligne coréenne, à cause d’une différence orthographique et syntaxique entre les deux langues, elle est mise quelques lignes après. Par ailleurs, étant donné que la structure linguistique et l’élément culturel sont manifestement différents entre les deux pays, la traduction des conversations en français peut provoquer diverses difficultés. Nous avons ainsi parfois été amené à perdre un peu du naturel de la conversation pour pouvoir conserver le sens précis d’un énoncé coréen.

Notes
32.

Cf. Revue de Corée, 1975, vol. VII, n°1.

33.

- J.-M. Li, Le coréen pratique, Paris, P.A.F., 1987, pp. 7-10.

- H.-U. Jang, La politesse verbale en coréen, en français et dans les interactions exolingues ; applications didactiques, Thèse de doctorat, Université de Rouen, 1993, pp. 87-89.