6.2 Un double mouvement d’intégration et d’autonomie

L’épuisement du modèle taylorien d’organisation productive résulte de tensions déjà explicitées. Les rigidités dont il est porteur empêchent désormais les entreprises de mobiliser plus en profondeur les ressources dont elles entendent disposer pour résister à la pression concurrentielle. C’est l’enjeu d’un modèle d’organisation de plus en plus apparent que d’articuler une élévation du niveau qualitatif de réalisation des capacités de chaque unité productive qui passe par davantage d’autonomie, à une orientation de cette énergie tendue vers la concrétisation des objectifs de l’entreprises qui implique une intégration renforcée. Les fondements et la logique de ces principes organisationnels sont détaillés ci-dessous, avant que d’illustrer la diversité de leur mise en application au sein du système productif.