2.9. Perspectives

La période transitoire en Ukraine reste une période expérimentale pour les transports collectifs urbains. Les changements fondamentaux des tendances des indices principaux de leur activité (notamment le nombre d’usagers payant des déplacements et la proportion entre les recettes et les subventions) montrent bien la recherche d’un équilibre satisfaisant pour trois participants ayant leurs propres intérêts : les pouvoirs de la ville, les sociétés de transport collectif et les usagers. Il semble, alors, que cet équilibre soit réalisable avec un relativement grand degré de satisfaction pour les trois acteurs. Les objectifs principaux doivent être : la poursuite de la réduction des privilèges, la stabilité des tarifs (au moins une adéquation sur inflation doit être respectée) et la perfection du mécanisme de paiement pour diminuer le taux de fraudes. L’ensemble de ces mesures peut permettre de stabiliser le fonctionnement des transports collectifs et de donner des sources du financement supplémentaire avec la possibilité de couverture des coûts de fonctionnement par des recettes.

L’absence de concurrence réelle de la part de l’automobile – le problème principal des villes des pays développés – donne des atouts aux sociétés de transport collectif en Ukraine, mais il faut pour elles-mêmes, ainsi que pour les pouvoirs publics, qu'elles manifestent du bon sens pour profiter des avantages de cette situation.

Les indices principaux de l’activité des transports électriques de surface selon les dépôts pendant la période 1996 – 1999, ainsi que ceux du métro et des autobus, sont présentés dans les annexes IV - VI. La base de certains chiffres est le nombre d’usagers payant les déplacements. Il faut rappeler qu’en Ukraine, pour effectuer un trajet avec, par exemple, un changement (deux moyens de transport), on est obligé de payer le déplacement dans chaque voiture, ce qui dans la statistique est enregistré, bien entendue, comme deux déplacements.