Facteurs externes

Les facteurs externes, à leur tour, peuvent être divisés en deux sous-systèmes. Celui créé ou organisé par des critères plutôt abstraits et indirects pour le choix des modes de transports d’un individu ; les critères caractérisant le niveau général d’une étape du développement de la nation et la conjoncture économique et politique (souvent dans les frontières d’un Etat), mais exerçant son influence directement sur l’autre sous-système des facteurs, celui-là même qui compose les conditions d’une préférence de l’utilisation d’un certain mode de déplacement.

Le premier sous-système est, en premier lieu, le niveau du développement économique d’un pays avec un grand ensemble de caractéristiques différentes. Deuxièmement, les directions de la politique des pouvoirs publics ou d’autres acteurs relativement plus puissants, exprimé en lien avec des faits (souvent par la législation) concrets (ou par la passivité) en faveur ou non pour certains domaines de l’activité économique et sociale des acteurs avec la marge de pouvoir moins importante. Troisièmement, ce sont les traditions, les habitudes, les opinions publiques, les pratiques etc. de la vie quotidienne des habitants (ou de la nation) d’un certain pays. Un bon exemple, à notre avis, combinant les trois composantes indiquées est représenté par la possibilité pour une personne moyenne ou pour un ménage moyen d’acheter une automobile, fait qui influence le taux de motorisation. Les facteurs principaux de la première composante sont le coût d’achat d’une voiture ramené au budget d’un ménage ou au salaire moyen d’une personne et l’offre d’industrie automobile sur le marché interne. Les facteurs de la deuxième composante sont, par exemple, la possibilité d’acheter la voiture désirée au prix raisonnable pour l'habitant du pays.

Et les facteurs de la troisième composante peuvent être désignés comme la somme des opinions différentes par rapport à la possession de l’automobile. Il est incontestable que de nos jours cette somme est très positive et favorable à l’automobile.

Le second sous-système est celui des facteurs qui créent ou qui génèrent les conditions favorables à l’utilisation d'un certain mode de déplacement par un individu d'une ville. C’est le sous-système des conditions de proximité. On peut dire qu'elles sont plus palpables ou plus sensibles pour cet individu. En ce qui concerne le choix de différents modes de transports, cela peut être la situation actuelle du trafic avec de multiples facteurs : l’état qualitatif des routes de la ville (en Ukraine, à la différence de la France, le mauvais état des routes des villes exerce une influence très négative sur l’utilisation de l’automobile, ce qui donne une partie relativement importante du coût total d’exploitation de celle-ci), la situation de la congestion routière et des encombrements, l’accessibilité et la disponibilité des places de stationnement pour des voitures particulières, l’existence de voies alternatives de déplacement, la densité probable de la présence des postes du contrôle routier (police), le prix courant des carburants et, bien sûr, la qualité de l’offre de transport en commun, avec une hiérarchie des caractéristiques attractives pour un usager. On peut voir que la majorité des facteurs désignés se trouve au niveau de la compétence du pouvoir de la ville. Ici l’exemple de l’automobile décrit les conditions favorisant la possibilité de l’utiliser, c’est à dire les conditions moyennes du niveau de commodité (ce qui peut être exprimé en coût généralisé sans le prix d’achat d’automobile) d'un usage dans une ville donnée par rapport aux autres modes de déplacements qui y sont disponibles. Du point de vue de la rationalité du comportement d’un individu, pendant le processus de choix d’un mode de déplacement entre les variantes possibles, il est évident qu’il suffirait de comparer les coûts généralisés pour cette personne selon les différents modes. Dans ce cas on peut dire que le choix est défini par le positionnement relatif des fonctions des coûts généralisés pour un usager.

Maintenant nous procédons à l’analyse des facteurs internes influençant le choix des modes de déplacements, qui forment un système de critères subjectifs de la préférence individuelle par rapport au choix possible (le schéma 4.2).