Conclusion chapitre 1 :

En conclusion de ce chapitre nous pouvons dire que le système d’éducation et de formation au Maroc reste marqué par des insuffisances importantes dans l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés et ce malgré les ressources relativement importantes qui lui sont consacrés par les pouvoirs publics.

Nous avons ainsi constaté que le système connaît beaucoup de défaillances qui se sont répercutées tant sur son rendement interne que son rendement externe.

Conscients de cette situation les pouvoirs publics ont engagé un processus de réforme du système éducatif et de formation qui rentrera en application à partir de l’année 2001/2002.

Nous avons également étudié le système de formation professionnelle au Maroc et nous avons constaté que ce dernier, malgré ces défaillances, contribuent activement à la politique d’insertion des jeunes diplômés à travers ses intervenants (publics et privés).

La question de la formation ne concerne plus uniquement l’école mais aussi l’entreprise qui est devenue, compte tenu de l’importante stratégique de la formation, comme un espace de formation permanente.

Or, nous avons constaté que la formation en entreprise, au Maroc, reste encore faible. Il apparaît indispensable de la relier en permanence à la vie des services et cela en l’intégrant aux objectifs de fonctionnement et de développement des entreprises. Cette intégration nécessite l’implication de l’encadrement dans tout le processus de pilotage de la formation.

Le système d’éducation et de formation ne peut être traitée en dehors de l’environnement socio-économique dans lequel il évolue. Il importe donc d’appréhender le marché de l’emploi afin de situer le degré d’articulation entre la formation et l’emploi.