2.2.3 LES PROGRAMMES D’ACTION MIS EN PLACE POUR UNE MEILLEURE ARTICULATION ENTRE LA FORMATION ET L’EMPLOI

Parmi les défis majeurs et pressants que le Maroc doit relever figure en bonne position la mise sur pied d’un système éducatif et de formation performant et la lutte permanente contre le chômage surtout des jeunes diplômés en agissant sur ses effets mais surtout sur ses causes.

Ces défis doivent nécessairement être inscrits dans une politique de développement global, intégrée et prospective. Le tout doit s’inscrire dans le cadre du changement.

Le changement doit agir non seulement sur des mécanismes macro économique mais doit consister en une action de réforme en profondeur au niveau des modes de réflexions et de pensées, ainsi que mode d’organisation et de management, au niveau des comportements de tous les acteurs concernés par le chômage et les moyens de sa lutte.

Partant du fait que le marché de l’emploi ne peut être livré exclusivement aux seuls mécanismes régulateurs de la «main invisible» ; la question de l’emploi des jeunes au Maroc a fait l’objet de beaucoup d’études, de discussions et de débats dans le cadre des travaux du conseil national de la jeunesse et de l’avenir (CNJA). Ce dernier a mis au point un dispositif d’insertion des jeunes destinés à agir sur le chômage existant :

Cette action s’est manifestée à travers deux types de programmes :

• Des programmes d’actions directs ou indirects d’insertion des jeunes diplômés ;

• Le rapprochement entre école et entreprise et le renforcement du rôle de l’entreprise en tant que lieu de formation.