A. Des fondements spirituels, philosophiques et idéologiques distincts.

C. Freinet est né en 1896, à Gars, dans les Alpes-Maritimes. On dit qu’il était athée, mais on sait qu’il a reçu une culture chrétienne2. On soulignera son attachement au milieu populaire et à la culture rurale. A. de La Garanderie est né en 1920 à Ampoigné en Mayenne. Il se reconnaît chrétien. Quant à R. Feuerstein, né en 1921, à Botosan, en Roumanie, il est de nationalité israëlienne et de religion juive.

Notes
2.

Dans son livre ’Souvenirs d’un blessé de guerre’, C. Freinet relate l’épisode où à trois reprises, alors qu’il était agonisant il a accepté la communion. Dans l’ouvrage consacré à ses parents, Madeleine Freinet parle de sa grand-mère comme d’une femme très pieuse et évoque la formation chrétienne de son père C. Freinet, qui fût enfant de choeur. ’Les fêtes religieuses étaient comme des portes solennelles jalonnant notre chemin de vie.’, p. 22. Elle relate également que sa mère Elise s’appelait virginie de son vrai nom en reconnaissance d’une tante qui était religieuse, p. 90.