2. L’élève comme une personne éducable et perfectible.

La pédagogie personnaliste affirmera l’éducabilité et la perfectibilité de la personne. Si l’unité de celle-ci implique une certaine forme d’acceptation, la perfectibilité commande l’éducation. La volonté éducative est fondée sur le sentiment préalable d’une réelle puissance d’action et même de sa nécessité. On estime l’influence de l’éducation sur le progrès personnel, en intégrant la dimension polémique de l’attitude pédagogique. Mue par une exigence spirituelle, celle-ci sollicite le redressement continu de l’homme. Cette exigence est fondée sur une conviction d’éducabilité, une croyance profonde en la perfectibilité de l’homme, en une certaine convertibilité. Promouvoir l’élève comme une personne, c’est donc former l’être de raison, qui ne nie pas la nature mais la transcende.