Efficacité personnelle

Le tableau XXIII présente les moyennes et les écarts-types de l'efficacité personnelle MC et de l'efficacité personnelle TH en fonction de la condition d'ancrage. Dans la mesure où l'Ordre de présentation des problèmes ne présente aucun effet sur les données relatives à l'efficacité personnelle, les analyses effectuées ne tiennent pas compte de ce facteur.

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Tableau XXIII — Moyennes (et écarts-types) de l'efficacité personnelle pour le problème MC et le problème TH en fonction de la condition d'ancrage.

Une anova avec la condition (× 3) comme facteur inter-sujets et le problème (× 2) comme facteur intra-sujets, a été conduite pour examiner ces données. Conformément aux hypothèses 1A et 1B et aux résultats obtenus dans les deux expériences précédentes, il était attendu une interaction des deux facteurs (effet non-additif).

Contrairement à notre attente, les résultats n'ont pas montré d'interaction Condition × Problème, F(2, 95)=1.08, p=.34. Toutefois, les résultats ont révélé un effet principal signifi-catif de la condition, F(2, 95)=3.90, p<.03. Aucun effet principal n'a été constaté pour le second facteur, F(1, 95)=.001, p=.98. Le tableau correspondant à cette analyse est rapporté en annexe n°7 (tableau I). Ces résultats ne permettent donc pas de valider les hypothèses 1A et 1B.

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Figure 31 — Moyennes de l'efficacité personnelle pour le problème MC et le problème TH en fonction de la condition d'ancrage.

Sur l'ensemble des mesures, comme le montre la figure 31, l'efficacité personnelle est plus forte dans la condition contrôle (M=4.71) que dans les conditions MC+TH- (M=3.58) et MC-TH+ (M=3.73). Des tests post-hoc de Newman-Keuls, au seuil de p<.05, ont montré que la condition contrôle se différenciait significativement des deux autres conditions (ps< .04), lesquelles ne se distinguaient pas (p=.74).