1.011Owen et Fourier, concurrents en pratique

Robert Owen était connu en France depuis 1818, et les récits présentant sa fabrique modèle de New Lanark, en Ecosse, contribuèrent à l’intérêt que suscita sa doctrine, fondée sur l’éducation et l’amélioration des conditions de travail de la classe ouvrière. En France du moins, c’est dans la première moitié des années 1820, jusqu’à l’échec de la tentative de New Harmony (Indiana), que l’owenisme trouva le plus grand écho, en particulier à travers les nombreux articles publiés par Marc-Antoine Jullien dans la Revue encyclopédique qu’il avait fondée en 1819569. A cette époque les relations entre Fourier et Owen étaient donc marquées par une dissymétrie flagrante, puisque Owen, fort du succès de New Lanark, était célèbre, tandis que Fourier restait encore un parfait inconnu570. Du reste, Owen ignorait totalement l’existence de Fourier, tandis que Fourier connaissait Owen ; mais il le connaissait, une fois de plus, de seconde main, par les articles de la Revue encyclopédique, dont il était un lecteur régulier, ainsi que, comme il le confessait lui-même, par un article de juin 1821 signé Huard, qui « se trouve dans le Mémorial de l’industrie française ; juin, 54e. livraison », dans lequel il était dit « ‘qu’il existe à Paris des partisans de l’Association, désirant et provoquant la découverte d’un procédé efficace’ »571.

C’est donc en 1822, dans le Traité de l’association domestique agricole, que l’on trouve chez Fourier la première mention de l’expérience d’Owen : « ‘Quant à l’établissement de New Lanark, j’estime qu’il mérite le rang de 5 1/4, et qu’il est une demi-issue de civilisation, une demi-transition ascendante. (...) C’est déjà un très-grand honneur pour son auteur, que d’avoir fait ce que n’ont pas su faire vingt-cinq siècles savants’ »572. Néanmoins, cette première tentative d’association lui paraît suffisamment digne d’intérêt pour qu’il lui accorde, dans un premier temps, le rang de «5 ¼» dans le tableau des périodes du mouvement social. Dans un second temps, d’ailleurs, l’appréciation est revue à la hausse, puisque dans les Sommaires et annonce du Traité de l’association domestique-agricole, publié en septembre 1823, Charles Fourier écrit :

‘ « Parmi les praticiens, on remarque en Angleterre M. OWEN, spéculant sur l’association des petits ménages pour épargner la perte de temps et les frais du morcellement industriel. M. OWEN tend à la demi-association ou 6e. période (tableau, 13), qui opère principalement sur les classes inférieures. Ignorant le procédé naturel, les séries contrastées, il n’a pas organisé les séries mixtes dont son établissement serait peut-être susceptible. D’autre part, il s’est privé du levier principal qui est l’agriculture. On pourrait y suppléer dans l’essai par un vaste jardin placé à portée de l’édifice, avec basses-cours d’ample dimension »573.’

Cette première appréciation démontre chez Fourier une véritable curiosité, qui n’est pas cependant dénuée de critiques : certes, il reconnaît à Owen la capacité à provoquer un changement de période sociale, mais il lui reproche toutefois d’avoir ignoré le mécanisme sériaire et d’avoir opté pour un établissement strictement industriel, alors que selon lui, c’est dans le domaine agricole qu’une première expérience aurait le plus de chances de réussir. En ce début des années 1820, la réussite de Robert Owen suscite malgré tout chez Fourier l’espoir que celui-ci accepterait de mettre à sa disposition les moyens dont il dispose, pour un essai de sa propre doctrine. Il perçoit en effet Owen essentiellement comme un «praticien», «‘ le premier qui ait fait pratiquement des recherches et essais sur l’Association ’»574, auquel il manque seulement, pour triompher, la méthode adéquate, que lui seul, Charles Fourier, est susceptible de lui offrir : comme il le prétend au tout début des «Sommaires», son système est désormais corrigé et achevé, il ne reste plus qu’à en faire l’épreuve, et « l‘es éléments de cette épreuve sont tout prêts en Angleterre’ »575. C’est pour cette raison qu’apprenant en 1823 la nouvelle association projetée par Owen à Motherwell, il ajoute en toute hâte ce post-scriptum aux «Sommaires» du Traité :

‘« P.S. Il survient en ce moment deux incidents de haute importance pour l’épreuve prochaine de l’Association. L’un a lieu en Angleterre, où, selon l’annonce que je viens de lire dans la Revue encyclopédique, M. OWEN se décide à entreprendre une fondation sociétaire-agricole, et sans doute en local plus favorable que New-Lanark. (...) Si M. OWEN, qui va être averti de la découverte, prend le parti de s’écarter des méthodes civilisées, de substituer l’action composée (Intermède X), à l’action simple, c’est-à-dire d’associer les passions et l’industrie par SERIES CONTRASTEES, au lieu de n’associer que l’industrie par ménages de famille, on pourra regarder l’avènement en 7e. période comme certain. Tout tient donc dès à présent à sa détermination, car il a le crédit nécessaire pour effectuer l’opération ; et s’il goûte le plan d’action composée, accords passionnés et industriels réunis, c’en est fait de la civilisation ; le triple bénéfice en fera raison dès le coup d’essai »576.’

Dans le courant de l’année 1824, Fourier écrit donc à Owen pour lui faire part de sa proposition577. Comme Owen ne lit pas le français, il transmet sa lettre à l’un de ses disciples, Philip Orkney Skene, qui fut donc pendant quelques mois le «correspondant» oweniste de Fourier. Dans cette première lettre Fourier propose à Owen de l’employer comme « consultant en techniques d’association », selon l’expression de Jonathan Beecher578. Dans sa lettre suivante, au mois de septembre, il réitère sa proposition, l’assortissant cette fois d’un avertissement : « ‘Vous risquez fort d’échouer en opérant sans un pilote »’ 579. A la proposition de Fourier, Robert Owen, par l’intermédiaire de Philip Skene opposa une fin de non-recevoir : après lui avoir reproché sa méconnaissance de la doctrine de son maître, Skene lui fait savoir que de toutes façons, Owen n’a pas l’intention d’appliquer un autre système que le sien propre.

Et de fait, la naïveté – ou la mauvaise foi ? — de Fourier peut paraître, sur ce point, confondante : comment aurait-il reçu, lui-même, une proposition similaire ? Qu’aurait-il pensé si un Anglais inconnu lui avait offert de se contenter d’appliquer un système de son invention ? C’est bien d’ailleurs ce qui arriva, à plusieurs reprises : Philip Skene lui-même, avec un peu d’ironie, lui fait savoir que les owenistes eux-mêmes sont à la recherche de quelqu’un qui accepterait de pratiquer leur propre système. Et trois ans plus tard, Adolphe Radiguel, un oweniste français, écrivit à Fourier pour prendre, sur les meilleures façons de propager l’owenisme en France, l’avis de celui « ‘dont les principes sont à peu près les mêmes que ceux du système coopératif établi par M. Robert Owen’ »580. Charles Fourier a d’ailleurs, pour expliquer le refus de Robert Owen, une formule très évocatrice, qu’il n’a pourtant jamais pris soin de retourner contre lui-même, ne fût-ce que par hypothèse : il dénonce en effet, dans Pièges et charlatanisme, les « ‘faux frères, qui, comme Rob Owen, sacrifient le genre humain à leur orgueil, à leur jalousie ; et repoussent une invention parce qu’elle n’est pas de leur crû ’»581. Owen, selon Fourier, a péché par orgueil parce qu’il voulait « ‘être à la fois inventeur, fondateur et orateur de l’association ; cumuler les 3 rôles qui exigent trois personnages différents ; il voulait pour lui seul toute la gloriole’ »582, au lieu d’accepter, en 1824, de la partager avec Fourier, qui se prétendait le seul véritable inventeur de l’association.

Après cette tentative avortée de « rapprochement », qui ressemblait d’ailleurs beaucoup plus à une tentative de mainmise, les critiques de Fourier contre Owen se firent de plus en plus virulentes. Dans Le nouveau monde industriel, publié en 1829583, la doctrine d’Owen est systématiquement présentée comme un « réchauffé de lieux communs philanthropiques », un « ramassis de paradoxes baroques », de « fadaises » et de « niaiseries morales »584. Fourier affirme avoir loué Owen par ignorance de ses écrits, et s’être laissé trompé par les promesses de ses tentatives d’association qui, fatalement, ont d’ailleurs toutes fini par échouer. Citant précisément la source de ses informations — cela est suffisamment rare pour être signalé —, Fourier dénonce en particulier les erreurs architecturales commises dans l’expérience de New Harmony : « ‘Les civilisés ayant communément l’instinct du faux, ne manqueraient pas à préférer la plus vicieuse distribution. Cela est arrivé à New-Harmony, où le fondateur Owen a précisément choisi la forme de bâtiment qu’il fallait éviter, le carré ou monotonie parfaite (...). Il suffirait de voir le plan de cet édifice (Cooperative magazine : January 1826), pour juger que celui qui l’a imaginé n’a aucune connaissance en mécanisme sociétaire’ »585.

Mais vraisemblablement, l’échec de New Harmony en 1827 a moins rassuré ou consolé Fourier qu’il ne l’a en réalité inquiété. Il l’incita en tout cas à durcir ses attaques, dans la crainte d’un discrédit général qui aurait pu en résulter pour l’idée même d’association. A ses yeux en effet, Owen « ‘n’a abouti qu’à profaner le MOT, sans rien faire pour la CHOSE ’»586. Et de fait, dans Le nouveau monde industriel, parmi les différents reproches adressés à Owen, celui d’avoir travaillé ‘« à décréditer l’idée d’association’ »587 n’est pas le moindre : ‘« les billevesées de la secte Owen compromettent l’association’ »588. En effet, en accaparant les faveurs de l’opinion, et les fonds disponibles pour des essais en association, les owenistes apparaissent en réalité comme des « ‘gens très dangereux, non par le mal qu’ils font, mais par le bien qu’ils empêchent »’ 589.

Sur le fond de la doctrine et de sa mise en pratique, il apparaît que Fourier adresse quatre reproches principaux à Robert Owen. En pratique, il a le tort, tout d’abord, d’envisager une association purement industrielle, quand la priorité devrait être donnée à l’agriculture : « ‘ignorant que l’agriculture doit être à la base du mécanisme sociétaire, il rassemblait à New Lanark 2000 tisserands n’ayant pas un arpent de terre à cultiver »’ 590 ; d’autre part, Fourier condamne l’austérité monastique qu’il croit déceler à New Lanark, à l’encontre des règles les plus fondamentales de l’Attraction, à l’encontre de l’essor des passions. Owen, parce qu’il prétend « changer l’homme » et éradiquant ses vices, n’est en réalité, aux yeux de Fourier, qu’un moraliste des temps nouveaux.. S’agissant de la théorie, il lui reproche, en jouant une fois de plus du paradoxe, d’être en même temps un «immoraliste», qui proclame « ‘des bizarreries telles que la communauté des biens, l’absence de culte divin, l’abolition brusque du mariage’ »591.

Les termes qu’emploie Fourier dans Le nouveau monde industriel pour dénoncer cet immoralisme comme l’oeuvre d’un « faiseur de système », d’un « casse-cou politique », appartiennent clairement au registre dans lequel il puisait pour dénoncer l’utopisme philosophique592. Mais l’impraticabilité qu’il entend ainsi stigmatiser, et contre laquelle il entend asseoir le réalisme de sa propre doctrine, témoigne du fait que sa pensée est en train d’évoluer du fait même de la compétition dans laquelle il s’est engagé. En effet, si les préceptes oweniens sont dénoncés comme des utopies, c’est parce qu’aux yeux de Fourier, les conditions sociales des progrès qu’ils veulent imposer, en particulier dans le domaine des moeurs familiales, ne sont pas encore réunies : contre Owen qui entend provoquer la transformation de la société, selon Fourier, par l’abolition du mariage, il proclame au contraire que « ‘l’amour et la paternité sont les dernières passions qu’on pourra amener au régime véridique ; difficulté très ignorée de ceux qui veulent, comme M. Owen, faire sur la liberté des passions, un essai aussi téméraire que celui des philosophes de 1791, sur le brusque affranchissement des nègres »’ 593.

On a vu précédemment à quel point la prudence et le réalisme ainsi affichés par Fourier sont éloignés de ses conceptions originelles sur la question, telles du moins qu’elles étaient exposées dans la Théorie des quatre mouvements 594. Force est de constater ici que cette évolution, résultant à la fois de la confrontation permanente de la pensée de Fourier à la lecture vigilante qu’en font ses disciples, et de la concurrence à laquelle elle est confrontée dans le champ intellectuel, témoigne une fois de plus de l’erreur dans laquelle se trouvent ceux qui ne voient dans cette pensée que l’émanation décontextualisée d’une imagination « délirante »595 ou « déréglée »596. Marx et Engels rejetaient indistinctement Fourier et Owen dans « l’enfance » du socialisme ; Fourier, en accusant Owen d’être un « casse-cou politique », le rejetait, selon le même procédé, dans l’enfance de la science sociale, comme en témoigne très clairement la conclusion de la note dans laquelle il se proposait, à la fin du Nouveau monde industriel, de procéder à la « réfutation des owenistes » :

‘ « On peut voir maintenant quel rôle il joue en ce genre, le même rôle qu’ont joué les chimistes avant la naissance de la chimie expérimentale, ou les magiciens avant la naissance de la médecine. Toute science, dans son origine, est la proie des intrigants, jusqu’à ce qu’on ait substitué une théorie exacte aux charlataneries »597.’

L’amalgame marxiste a contribué sciemment à masquer que ce qui était ainsi qualifié de « socialisme utopique » ne constituait pas en réalité un ensemble doctrinal unifié, homogène, mais était au contraire structuré par des logiques d’opposition dont les formes rhétoriques étaient d’ailleurs en tout point semblables à celles que Marx et Engels eux-mêmes mirent en oeuvre. La mise en lumière de ces lignes d’opposition — mais aussi de leurs conséquences sur l’évolution même du fouriérisme — montre que l’on peut parfaitement continuer par ce moyen de contester en partie la conclusion de l’étude d’Hubert Bourgin, selon laquelle, « rapprochée des autres doctrines socialistes, antérieures ou contemporaines, il apparaît que la doctrine de Fourier a eu un développement original et très indépendant »598.

Notes
569.

Marc-Antoine Jullien connaissait particulièrement bien la doctrine et les expériences d’Owen, puisqu’il avait séjourné en Angleterre en 1816-1817. En 1822, En septembre 1822, il rendit de nouveau à Robert Owen, et c’est au retour de ce deuxième séjour qu’il publia celui de ses articles qui contribua le plus à faire connaître Owen en France : JULLIEN Marc-Antoine (1823), «Notice sur la colonie industrielle de New-Lanarck, en Ecosse, fondée par M. Robert Owen», Revue encyclopédique, t. 18, avril 1823, pp. 1-25. En 1832, Jullien revendit la Revue encyclopédique à Pierre Leroux, Hippolyte Carnot et Jean Reynaud, qui venaient d’entrer en dissidence du saint-simonisme.

570.

Sur les relations entre Owen et Fourier, voir notamment : GANS Jacques (1962), «Robert Owen à Paris en 1837», Le Mouvement social, n° 41, pp. 35-45 ; GANS Jacques (1964), «Les relations entre socialistes de France et d’Angleterre au début du XIXe siècle», Le mouvement social, n° 46, janvier-mars 1964, pp. 105-118 ; DESROCHE Henri (dir.) (1971a), «Owenisme et utopies françaises», Communautés. Archives internationales de la coopération et du développement, n° 30, juillet-décembre 1971, numéro spécial ; DESROCHE Henri (1971b), Owenisme et utopies françaises. Symposium commémoratif du deuxième centenaire de Robert Owen (1771-1971), Paris, Bureau d’étude des coopératives et communautés, 193 pages ; BEECHER (1993a), pp. 384-390.

571.

FOURIER, OC03 (1822), p. 7.

572.

FOURIER, OC03 (1822), pp. 42-43.

573.

FOURIER, OC02 (1822), « Sommaires », pp. 28-29.

574.

FOURIER, OC03 (1822), pp. 3-8.

575.

FOURIER, OC02 (1822), « Sommaires », pp. xxxiv.

576.

FOURIER, OC02 (1822), « Sommaires », pp. 30-31, note insérée en 1823. Le second « incident » auquel Fourier fait ici allusion, c’est le concours de la Société d’agriculture du Doubs pour la création d’un comptoir communal, lancé en mars 1823 sur la proposition d’un des tous premiers disciples de Fourier, Désiré Ordinaire, inspecteur d’académie passionné par les questions agricoles. La seule réponse au concours, malgré la large diffusion qui lui avait été donné, fut faite par Just Muiron, qui n’obtint pourtant qu’une mention honorable !

577.

FOURIER Charles, lettre à Robert Owen, brouillon, 4 avril 1824, AN 10 AS 12 (6).

578.

BEECHER (1993a), p. 387.

579.

FOURIER Charles, lettre à Philip Okney Skene, brouillon, 14 septembre 1824, AN 10 AS 25 (2), citée par BEECHER (1993a), p. 388. Ce brouillon est reproduit intégralement dans GANS (1964), pp. 108-109, ainsi que dans DESROCHE (1971a), pp. 144-146.

580.

RADIGUEL Adolphe, lettre à Charles Fourier, 4 avril 1827, citée par GANS (1964), p. 110.

581.

FOURIER (1831), p. 29.

582.

FOURIER, OC06 (1829a), p. 426.

583.

Sur les critiques adressées à Owen dans Le nouveau monde industriel, voir en particulier FOURIER, OC06 (1829a), « Duperie des détracteurs. Secte Owen », pp. 153-164 (1973 : 198-210) ; « Réfutation de la secte Owen », pp. 472-476 (1973 : 541-546).

584.

FOURIER, OC06 (1829a), « Réfutation des Owenistes », p. 543.

585.

FOURIER, OC06 (1829a), p. 169.

586.

FOURIER, OC06 (1829a), p. 426.

587.

FOURIER, OC06 (1829a), p. 40.

588.

FOURIER, OC06 (1829a), (1973 : 308).

589.

FOURIER, OC06 (1829a), « Réfutation des Owenistes », (1973 : 541).

590.

FOURIER, OC06 (1829a), « Duperie des détracteurs. Secte Owen », (1973 : 199).

591.

FOURIER, OC06 (1829a), « Duperie des détracteurs. Secte Owen », (1973 : 199).

592.

Cf. supra, « Fourier contre l’utopie », ch. VI, A.

593.

FOURIER, OC06 (1829a), « Duperie des détracteurs. Secte Owen », (1973 : 200).

594.

Cf. supra, « Théorie des quatre mouvements », ch. I, C.

595.

ARMAND, MAUBLANC (1937), p. 82.

596.

MUCCHIELLI Robert (1960), Le mythe de la cité idéale, Paris, p. 135

597.

FOURIER, OC06 (1829a), « Réfutation des Owenistes », (1973 : 545-546).

598.

BOURGIN (1905a), p. 115.