Chemise 2

Pour l’ensemble du dossier 8/2/1, l’inventaire de VP mentionne simplement : «Lettres de V. C. : lettres de San Antonio (1860-) ; lettres des Etats-Unis (décembre 1852-août 1853) ; lettres de Belgique (1851-1852) ; diverses lettres des années 1840».

J. A. Moors décrit cette série comme «complémentaire aux lettres de V. Considerant à JC et à AB : Archives nationales, 10AS28, dossiers 9 et 10».

  • 8/2/1 : VC : Lettre à LDP, 16/10/1846, 1F4

  • 8/2/1 : VC : Lettre, 1847, 1F (3 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre à FC, Orléans, 22/04/1847, 1F4

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Buneau (?)1847, 1F (3 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Buneau (?), sd (vers 1847), 1F (3 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, slnd (vers 1847), 1F (3 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Belgique, 19/10/1849, 1F2
    Sur le déroulement des journées du 11, 12 et 13 juin.

J. A. Moors décrit la série suivante des lettres de Belgique comme «importante pour l’analyse de la gestion de la Démocratie pacifique (1850-1851)».

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Laroche, Belgique, samedi 25/05/1850, 1F (3 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Laroche, Belgique, 14/06/1850, 1F4

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Namur, Belgique, 20/02/1851, 4 feuillets (16 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Namur, Belgique, 10/03/1851, 2 feuillets (8 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, slnd (11/03/1851 ?), 2 feuillets (8 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre à Tandon, Barvaux, Belgique, 17/02/1852, 1 feuillet (4 pages)
    «(...) La question est posée. C’est le bénéfice des campagnes passées. Maintenant nous n’avons plus qu’à enseigner la solution et à la poser comme but immédiat (...). Nous n’avons qu’à prendre les choses où elles sont, à faire de l’enseignement, à poser la réalisation intégrale et à y travailler, laissant les petites transitions à qui les voudra. J’ai pour ma part bon espoir que les choses sont fort avancées et que le partiel a fait son temps. L’intégral a désormais pas sur tout, et c’est notre affaire d’y venir plus décidément et plus crânement que jamais»

  • 8/2/1 : VC : Lettre à AB, Barvaux, Belgique, 7/03/1852, 1 feuillet (4 pages)
    «Tout à fait d’accord, mon cher Allyre, je pense comme vous que nous sommes désormais en face de notre objet capital et que nous devons entrer par un commencement pratique et préparatoire dans l’oeuvre de réalisation (...)
    «Je voudrais bien que Savardan se décidât à nous rendre la visite promise et dont il ne me parle plus. Je chercherais à lui faire entendre un peu raison sur la légitimité de la réserve que nous devons garder, dans une réalisation, à l’endroit de son entraînement catholique et romain».

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Barvaux, Belgique, 2/04/1852, 1 feuillet (4 pages)
    «L’administration ne nous accordera pas...». C’est probable. Cela n’exige pas que la démarche ne doive être faite :
    Nous ne voulons pas fonder un pensionnat, une institution d’éducation, nous voulons fonder une commune librement associée et où le procédé de travail doit suivant nous produire tels résultats. Ne pouvant fonder tout d’un coup, nous expérimentons d’abord le procédé, qui est le pivot de la fondation, avec des sujets dégagés d’habitudes prises d’une autre manière d’exercer leur activité. Nous offrons d’ailleurs pour cette phase transitoire comme pour la suite, toutes garanties que l’on pourra exiger. Nous demandons si, dans ces termes, nous serons ou non entravés. Le gouvernement est un fait. Nous le subissons dans ce que nous avons à faire en France (...).
    J’en reviens toujours à ma thèse. Décidez ce que vous voulez faire, puis sachez officiellement si vous pouvez ou non le faire. Si oui, c’est-à-dire si vous avez la garantie qu’on ne vous entravera ni en débutant ni dans la suite nécessaire, proposez l’exécution à l’Ecole. Sinon présentez l’état des choses à l’Ecole et offrez-lui divers partis, entre autres la réalisation à l’étranger.
    C’est aller un peu loin que de dire [que] toute l’Europe sauf l’Angleterre est dans l’état de la France. Je crois que nous pourrions fonder en Suisse (...)
    Vous avez trop légèrement traité la question de l’expatriation de la fondation. D’ailleurs il faut être et se montrer résolu à cela ; ensuite on le ferait en Suisse, je suppose, qu’on ne risquerait qu’une choses, d’être culbuté par cas de force majeure».

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Barvaux, Belgique, 5/05/1852, 1 feuillet (4 pages)
    «Le refus de brevet ne m’étonne pas et ne change rien à mon opinion précédemment émise. Je pense, sans hésitation, mes très chers, que le cadre que j’ai tracé dans ma dernière lettre est toujours le bon. Il faut adresser au Ministre de l’Intérieur une lettre simple et digne dans laquelle vous exposerez que malgré le refus de nous confirmer le brevet de librairie (...) nous ne pensons pas que le gouvernement se montre hostile à un projet tout pratique et industriel ; que notre but capital est et a toujours été l’expérimentation d’une méthode nouvelle d’exercice et d’application des facultés industrielles, du travail (...). Nous espérons donner alors une explication sommaire du projet et terminer en disant qu’en renfermant exclusivement notre action dans ce cercle expérimental et pratique nous prions, avec confiance dans la réponse, le gouvernement de nous faire connaître si nous pouvons l’entreprendre et provoquer sur cet objet le concours de tous ceux qui ont à coeur de [...] la question par l’expérience (...).
    Nous devons à nos amis et à la théorie de mettre le gouvernement actuel en demeure de nous laisser le champ libre. S’il refuse ce sera un point d’histoire acquis, et nous aurons alors une position nette, vis-à-vis des nôtres, auxquels il faudra demander leur avis sur une opération à l’étranger».

  • 8/2/1 : VC  : Lettre, sl, 12/06/1852, 3 feuillets numérotés de 1 à 3 (12 pages)
    Sur les dédommagements réclamés par JM, que VC refuse sèchement, et sur la perspective d’une prochaine tentative de réalisation.
    «(...) Je faisais différentes hypothèses et vous proposais de prendre un parti, ou au moins une alternative et de parler en conséquence.
    Si vous ne vous arrêtez à aucun parti un peu tranché je pense qu’il faut, après avoir fait connaître la situation, établir que nous considérons la tâche de propagation générale comme accomplie, que nous n’avons plus à faire de propagation, que des études spéciales et directes sur la réalisation pratique, que nous mettons à l’ordre du jour la liquidation de la propagation générale et l’affaire de la réalisation ; que nous avons discuté longuement les conditions d’une réalisation intégrale dans son plan et progressive dans sa marche, qu’aussitôt les affaires de la liquidation en train (...) vous convoquerez une réunion en France ou au dehors à laquelle ceux de nos amis qui pourront assister seront conviés et où l’on arrêtera définitivement les bases d’une opération pratique et d’un appel de réalisation pour le plan qui aura été adopté.
    (...) Insister suffisamment sur ce que notre but devant être désormais une pure opération pratique, chacun y pouvant prendre part en dehors de ses opinions, quelles qu’elles soient d’ailleurs, il ne pourra y avoir d’inconvénient sérieux pour personne à s’en occuper - faire entrevoir qu’il peut y avoir plusieurs partis à prendre sur la manière de procéder, sur le lieu de l’opération, montrer l’espoir d’un ralliement puissant sur une oeuvre, sur un champ d’asyle pratique et réalisateur des idées dont la production et la fermentation dans le monde des esprits ont marqué notre époque, séparer le phénomène de cette fermentation générale et révolutionnaire (sans critique) du caractère local, industriel, etc. d’une réalisation».

  • 8/2/1 : VC  : Lettre à AB, août 1852, 1F4
    «Cher Allyre,
    Je n’ai rien à dire sur l’affaire qu’entame Savardan, du moins rien de nouveau. Notre correspondance de cette année contient tout ce que je pense relativement aux conditions d’une oeuvre d’école sur le terrain dans les circonstances présentes.
    J’ai procédé dans le développement de mon opinion, d’un principe incontestable à savoir que si nous voulons faire à l’Ecole une proposition il fallait que la chose à entreprendre (...), au moins dans ses données générales essentielles, se présente comme susceptible d’être conduite au résultat que l’on veut atteindre.
    Pour cela deux données générales nécessaires - une extérieure - une intérieure. La première (extérieure) dépend de la réponse à cette question : (...) [Le gouvernement] donne-t-il la garantie que l’oeuvre pourra être commencée, continuée poursuivie jusqu’au bout ?
    (...) De la réponse affirmative ou négative ou nulle à cette question résulte la possibilité de proposer l’action en France ou la nécessité de proposer l’action hors de France.
    2° intérieure : elle consiste en ce que l’entreprise, si on demande à l’Ecole d’y donner la main, doit être telle qu’on puisse, sans compter sur des miracles, espérer raisonnablement arriver, avec les forces assurées avant de la commencer, à quelque chose d’assez fort, d’assez vivant et d’assez influençant pour qu’il soit encore raisonnable d’espérer que l’obtention de ce quelque chose deviendrait lui-même cause déterminante du rassemblement des forces nouvelles nécessaires pour aller jusqu’au bout (commune sociétaire intégrale).
    Or, quelques réductions, expliquées ou forcées par les circonstances, que l’on tente de faire subir à nos anciens projets, il ne me paraît pas quant à moi possible que ce quelque chose soit moindre qu’une phalange intégrale d’impubères (de 3 à 15) réalisée au moins en passionnel - c’est-à-dire diminuée dans sa force et dans sa puissance de tout ce que lui en conféreraient un terrain et des bâtiments disposés et créés pour ses convenances.
    Le minimum que l’on puisse se proposer d’atteindre en premier degré c’est l’organisation sériaire d’une masse impubère sur un terrain loué et dans des bâtiments choisis aussi bien que possible. L’économie de l’achat du terrain et des constructions est la seule qu’à l’extrême rigueur on puisse réaliser pour en déterminer un premier degré réduit.
    On peut tenter moins que cela, et par un concours de circonstances, se développer et réussir ; mais alors c’est purement hazard. Ce n’est pas oeuvre de raison, de logique, c’est un jeu à la loterie (...).
    Cette manière de procédé (...) et celle qui consiste à racheter la terre de Condé, à s’obliger ensuite à des constructions considérables, à se mettre dans la nécessité de commencer avec n’importe quoi, diffèrent totalement. Je n’augure rien de bon de ceci : je souhaiterai donc [succès] à Savardan, mais je ne m’associerai personnellement pas à ce qu’il se propose de faire dans de pareilles conditions.
    (...) Voilà mon opinion. Si vous avez des raisons pour voir autrement, voyez autrement : moi-même je ne refuse pas de m’éclairer et de concevoir meilleur espoir d’une entreprise qui me paraît un véritable enfantillage, sans calembourg, dès son début».

  • 8/2/1 : VC : Lettre à AB, Liverpool, 30/11/1852, 1F2
    «(...) L’Arctic est un puissant et solide paquebot. Nous traverserons en 12 ou 13 jours, je l’ai visité aujourd’hui.
    «Fais-moi le plaisir d’écrire à Canta. Le temps me manque ce soir pour le faire et je le leur avais promis en passant Bruxelles (...)
    J’ai vu un instant Doherty en passant à Londres. Il a été très gentil et va bien (...)».

  • 8/2/1 : VC  : Lettre à AB, New York, 21/12/1852, 1F (3 pages)
    «Mon cher Père Bureau nous voici à New York arrivés le 14 au soir et réellement débarqués le 15 au matin.
    Vous n’attendez naturellement pas de moi un volume de description. Ce qui rend le mieux ma première idée générale, c’est que j’ai bien fait d’écouter B. et de venir ici.
    Ma seconde pensée est celle-ci, tous tant que vous êtes, et sans que cela compte comme engagement, apprenez immédiatement l’anglais (...).
    Ce pays offre des ressources énormes si on en sait la langue et si l’on est .... On y est d’une sociabilité beaucoup plus active et plus affective qu’en Europe. La civilisation y est la civilisation sans doute, mais au lieu de croupir elle marche comme un grand fleuve, et ne présente pas d’entraves au progrès réel.
    Apprenez l’anglais, et sans plus tarder pour vous y mettre ferme : voilà ma recommandation première. Si la tyrannie, l’oppression et la honte doivent tenir un temps en Europe, si nos prévisions, sérieusement calculées nous amènent à penser qu’on peut en avoir pour 8 ou 10 ans d’impuissance, de temps d’activités et de facultés perdues en Europe, il pourra être très sérieusement être mis en délibération entre nous, si une partie de la ruche phalanstérienne de l’Europe ne doit pas (ne fût-ce que pour le temps de la servitude d’Egypte et quitte à revenir sur les bords du Jourdain qui baigne le quai d’Orsay, dans des temps meilleurs) essaimer dans ce beau, grand magnifique et libre pays (...).
    Brisbane n’était pas ici ! Il a appris mon arrivée par les journaux qui chantent mes vertus politiques et champêtres, et m’a écrit. Je l’attends dans quelques jours. J’irai sans doute passer une quinzaine à l’embrion sociétaire du New Jersey».

  • 8/2/1 : VC  : Lettre, New York, 4/04/1853, 3 feuillets numérotés de 1 à 3 (12 pages)
    Sur les moteurs de bateaux, à Franchot ; sur la civilisation et les institutions politiques américaines.
    «(...) Brisbane est enfin libre, m’assure-t-il, et dans 10 ou 12 jours nous partons pour le Sud ouest. Vous aurez de mes nouvelles en route.
    Il est hors de doute, en tout état des choses, que nous ne songerons jamais à abandonner notre drapeau et notre cause en Europe. La question est de savoir si nous devons faire effort pour détacher de l’Europe, où elles sont paralysées, une partie de nos forces pour venir tenter un mouvement à caractère de réalisation en Amérique. Je ne crois pas comme notre brave Ferdinand que d’ici à quelques années nous puissions retrouver en France un champ favorable (...). Je crois que (en dehors du changement du front des choses par une réalisation phalanstérienne complètement réussie) l’Europe a devant elle 9 chances sur 10 d’alternatives peut-être trois ou quatre fois renouvelées, d’anarchie destructive et de despotisme. Je crois aussi que pendant toute la durée de cette terrible maladie de la civilisation européenne, l’Amérique acquiert une puissance de développement incalculable, et qu’elle ne tardera pas dans 15 ou 20 ans à polariser la liberté et le progrès chez elle en telle proportion qu’elle n’ait bientôt, et pour un temps, à jouer dans la grande histoire le rôle de ‘l’Occident vis-à-vis de l’Orient, à être pour l’Europe (...) ce que l’Europe elle-même a été pour la vieille Asie (...)
    Nous pouvons parler entre nous de fonder ici un Etat socialiste avec adjonction d’une fondation phalanstérienne intégrale au compte du nouvel Etat et pour servir à son organisation ultérieure (...) tout aussi raisonnablement et avec plus de chance de possibilité pratique que nous n’en avons à discuter la chance d’une petite fondation en France. Nous ne pouvons douter d’ailleurs de l’influence décisive qu’aurait sur l’Europe, en tout état de cause, un mouvement de socialisme pratique accompli en Amérique. L’influence de l’Amérique sur l’Europe, à partir de son émancipation, a été énorme, et la Constituante de 48 se réduit en dernier analyse à la tentative de greffer chez nous les institutions politiques américaines (sans s’apercevoir que son calque pêchait par la base, car si l’on copiait la présidence, on appliquait cela à un tout autre ordre de choses, la commune étant ici libre et spontanée tandis qu’en France elle était serve de fait et restait serve par la loi). Anarchie ou despotisme, au reste, seront en Europe, deux propulseurs qui jusqu’à la réforme sociale accomplie en europe, travailleront puissamment et avec une rapidité décuplée par les progrès dans les voies de communication, à en chasser les capitaux, les hommes, les éléments vivants de progrès et de liberté et à les pousser vers la grande polarisation sociale américain ’(...).
    Aussi, sans autres raisons, sans aucune détermination précise en ce moment, je vous renouvelle instamment mon conseil : étudiez, étudiez l’anglais ! Etudiez-le tous et avec acharnement !
    (...) Quant à l’idée de proposer l’affaire à la Phalange du New Jersey, il ne faut même pas y songer. Rectifiez ses idées [Fromont ?] sur cette phalange et faites-lui comprendre combien, dans l’état actuel des choses, c’est encore faible et insignifiant, sans compter que suivant toutes les indications il y a peu de chances pour un développement ultérieur, tant du moins qu’on ne reprendrait pas l’oeuvre à nouveau en n’y prenant purement et simplement que le terrain et les constructions actuelles considérées comme campement provisoire (...).
    Je pense que dans une dizaine de jours nous pourrons partir pour Cincinatti, descendre l’Ohio, gagner le Mississipi et remonter l’Arkansas jusqu’à Little Rock (...). De Little Rock nous gagnerons la Rivière rouge (red river) et nous aurons toutes facilités pour explorer ces pays encore à peu près neufs».

  • 8/2/1 : VC  : Lettre, Niagara Falls, 21/04/1853, 2 feuillets (6 pages)

  • 8/2/1 : VC  : Lettre, avec 3 dessins à l’encre, Cincinnati, Ohio, mardi 9/05/1853, 3 feuillets (11 pages)
    Datation calendrier perpétuel : le 9/05/1853 est un lundi.
    Récit de voyage de Buffalo à Patriote ; visite à John Allen.

  • 8/2/1 : VC : Lettre, à bord du Franklin Pierce, dimanche 15/05/1853, 2 feuillets (8 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Fort Smith, 18/05/1853, 1F4

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Preston, Texas, 27/05/1853, 2 feuillets (8 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Fort Worth, 14/06/1853, 2 feuillets (8 pages)

  • 8/2/1 : VC : Lettre, La Nouvelle Orléans, 20/06/1853, 2 feuillets (8 pages)
    «(...) Mes amis je vous le dis, cet avenir que nous poursuivons depuis 25 ans, la transformation glorieuse du monde, le grand [tremblement] enfin, c’est entre nos mains (...). Nous avons le levier pour remuer le monde. Et je vous le dis, il ne faut plus maintenant de sacrifices pénibles, de dévouements dans le sens propre et sévère du mot. Nous pouvons très promptement créer ici un demi-paradis pour nous tous, et quelques années après faire surgir de ce demi-paradis le paradis plein et radieux (...). C’est au Texas, au Texas seulement que j’ai été converti, édifié, [...], illuminé (...). Le jardin du monde est à nous si nous manoeuvrons bien et de toutes nos forces combinées pendant 5 ans, et la révolution sociale universelle au bout, Tonnerre de Dieu ! (...)».

  • 8/2/1 : VC : Lettre, New York, 9/08/1853, 1F4
    «(...) songez qu’il s’agit ici de l’affaire la plus grave et la plus grosse dont il ait jamais été question parmi [...] L’affaire décisive, le but, la fin, l’accomplissement, l’entrée en terre promise. Y veut-on, ou non, venir résolument, telle est la question ? Ah ! que toutes ces fièvres, et ces villes, et ces climats du Nord et du Sud et de l’Ouest me font encore mieux apprécier le haut Texas ! Fleur des Etats-Unis, perle du monde, terre bénie, puissent les Phalanstériens s’emparer de toi avant que les civilisés ne t’aient déflorée et... renchérie ! Je n’y épargnerai rien (...)».

  • 8/2/1 : VC : Lettre, Barvaux, Belgique, 5/09/1853, 1F2

  • 8/2/1 : VC : Lettre à Madame Veuve Pallas soeur, San Antonio, 8/04/1860, 1F4

  • 8/2/1 : VC : Lettre, La Nouvelle Orléans, 7/04/1866, 1F4

  • 8/2/1 : VC : Lettre à sa soeur, San Antonio, 6/04/1867, 1F4

  • 8/2/1 : SEACT : Brouillon manuscrit du «Rapport du Conseil de surveillance à l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la SEACT», sl, 18/03/1875, 1F (3 pages)
    A propos de la dissolution et du rachat des parts par FC.

Pour l’ensemble du dossier 8/2/2, l’inventaire de VP mentionne simplement : «Lettres à VC ; Divers documents sur la période américaine».

  • 8/2/2 : VC : «Proposition de mise en accusation du Président de la République», Paris, 9/05/1849, 1F2
    Fait suite à l’expédition de Rome.

  • 8/2/2 : ECSOC : Contrat d’édition entre VC et M. Daubrée, Editeur, slnd, 1F

  • 8/2/2 : VC  : Lettre, slnd, 1F2
    Vraisemblablement écrite de Belgique, après son retour d’Amérique.

  • 8/2/2 : VC  : Manuscrit sur la situation des propriétés de la SEACT (?), slnd, 19 feuillets

  • 8/2/2 : VC  : Lettre à ses soeurs, Paris, 1er/01/1859, 1F4
    Départ seulement le 11, du Havre, sur l’Arago.

  • 8/2/2 : Lettre, sl, 17/08/18..., 1F

  • 8/2/2 : VC : Lettre à Mme Pallas soeur, Paris, 5/06/1871, 1F4
    Au dos de la lettre :
    «Tâche de ne plus mettre d’accent aigu sur mon E. Je m’appelle Considerant et non Considérant».

  • 8/2/2 : ABR  : Lettre à VC, Washington, 29/11/1872, 1F4

  • 8/2/2 : SEACT : Note manuscrite sur l’offre de rachat de FC, slnd, 2 feuillets