Chapitre III : Les mouvements de l’écriture.

Il s’agit d’interroger dans leur émergence, leur fonctionnement et leur finalité, deux principes fondateurs de l’oeuvre et énoncés par celle-ci, celui de « la guérilla linguistique » et celui de « l’écriture raturée d’avance » . Ce volet de notre analyse s’efforcera de comprendre comment et pourquoi dans cette oeuvre, la mise en forme et la mise en mots, conduites par « la guérilla linguistique » et « l’écriture raturée d’avance » , mimant dans une large mesure la mise à mort que tendent à figurer ces principes scripturaux, traquent quelque chose qui semble être remise en cause, chaque fois qu’elle prend forme, au fil d’un mouvement qui n’en finit pas et qui ne peut finir.

Surgit alors cette interrogation : « quel est le lieu du drame ? « Se posera pour nous la question des enjeux de cette expérience, ainsi que celle de la problématique qui sous-tend les stratégies scripturales perçues jusqu’à ce stade de notre recherche.