4. Conclusion et perspectives

Le rôle fonctionnel des effets robustes observés, d’une part entre 145 et 185 ms, d’autre part à des latences extrêmement précoces, inférieures à 100 ms, mériterait d’être précisé. Il pourrait être intéressant d’étudier l’influence d’un autre type d’évaluation faciale requérant des jugements selon l’appartenance ethnique, généralement à forte connotation sociale et parfois également associés à une charge émotionnelle, sur ces deux types d’activités. Une telle orientation des travaux permettrait non seulement de continuer à explorer la chronométrie des activations cérébrales associées aux différents aspects du traitement des visages et à tester l’existence neurophysiologique des différents modules de traitement faciaux du modèle théorique de Bruce et Young (1986), mais également d’élargir la problématique de recherche à l’étude des mécanismes cérébraux plus largement impliqués dans la perception “sociale” du monde environnant, les recherches fascinantes sur le fonctionnement du cerveau “social” n’en étant qu’à leur début...