2. L’État

Chaque fois que c’est possible, l’administration des affaires courantes doit être laissée aux mains des différentes instances intermédiaires, associations volontaires ou commissions institutionnelles. Certes, l’État demeure en arrière-plan de ce mode d’organisation politique. C’est lui qui, au moyen de la loi, a fixé les attributions et les droits des associations et commissions. C’est aussi lui qui indique les directions générales qui doivent être adaptées au cas par cas par celles-ci. Le but recherché est de conjuguer l’efficacité et le réalisme de la gestion décentralisée avec la cohérence de l’organisation centrale. Les divisions prévues doivent assurer le bon fonctionnement de la société. Ainsi, Hobhouse souligne qu’un même organisme ne peut, par exemple, à la fois être chargé de l’administration de l’industrie du charbon ou des transports ferroviaires et être l’interlocuteur des travailleurs et de leurs revendications salariales. La caractéristique de la politique hobhousienne consiste, donc, en une répartition des attributions.