b. De la conservation à la production du vaccin : naissance de l'institut vaccinogène

Depuis le début du XIXe siècle, les techniques vaccinales avaient fait de grands progrès. L'introduction en France de la vaccine d'origine animale, méthode ramenée d'Italie en 1864 par les médecins Chambon et Lanoix, promettait notamment une vaccine efficace et sans danger 245 . Jusqu'alors en effet, devant la rareté des cas de cow-pox 246 et en l'absence de techniques de conservation véritablement efficaces, les vaccinateurs n'avaient eu d'autres choix, pour disposer en permanence de vaccin frais, que de le cultiver sur un support humain. On inoculait alors un individu puis on prélevait, une fois les pustules arrivées à maturité, de la lymphe pour l'injecter ensuite à d'autres personnes, elles-mêmes pouvant à leur tour devenir vaccinifères. Se formait ainsi une véritable chaîne humaine qui, de bras en bras, permettait la conservation du précieux fluide. Cette méthode se heurtait toutefois à de nombreux obstacles. Malgré la constitution de dépôts de vaccine dans les hospices d'orphelins des grandes villes, véritables réservoirs vaccinaux, la pénurie de vaccin existait bel et bien. Peu robustes, les enfants trouvés faisaient de piètres vaccinifères et les vaccinateurs éprouvaient de réelles difficultés à recruter d'autres candidats dans la population de leur circonscription. De plus, la vaccination de bras à bras n'était pas sans risque, ni sans danger : cultivé hors de son support naturel, la génisse, le virus vaccin perdait de sa virulence et n'immunisait plus, tandis que les cas de transmission de syphilis vaccinale, à partir de sujets infectés, devenaient de plus en plus nombreux.

La vaccine animale offrait une protection plus sûre contre la variole et éliminait les risques de pénurie et d'infection syphilitique. La technique consistait à cultiver, à partir d'une souche originelle de cow-pox, le vaccin sur la génisse, puis à inoculer directement les individus. En 1889, un autre problème allait être résolu : celui de la conservation du vaccin mis en tubes ou en plaques et de son transport. L'adjonction de glycérine à la pulpe vaccinale permettait en effet d'éliminer les bactéries qui abrégeaient la durée de vie du vaccin sans toucher à sa virulence 247 et d'obtenir ainsi une préparation qui pouvait se conserver 50 jours 248 .

Malgré ses avantages indéniables, la vaccine animale se généralise de manière fort lente. Dans le département de l'Isère, deux tentatives d'implantation d'un foyer de vaccine animale ont lieu en 1870 et en 1872 mais elles demeurent sans suite et n'entraînent pas de changement dans les méthodes de vaccination 249 . Jusqu'en 1891, le conservateur départemental du vaccin, un médecin spécialement appointé pour cette fonction, délivre concurremment du vaccin humain et du vaccin d'origine animale 250 , que les vaccinateurs doivent ensuite entretenir sur un support humain.

Les pratiques vaccinales du département de l'Isère nous sont connues par les résultats d'une enquête préfectorale, réalisée en 1891 auprès des médecins cantonaux. Annonçant son intention de réorganiser le service de la conservation du vaccin, le préfet demandait aux vaccinateurs de lui indiquer la quantité de vaccin qu'ils recevaient annuellement du dépôt départemental et celle qu'ils estimaient nécessaire pour vacciner les enfants de leur circonscription 251 . Les réponses des 57 médecins qui ont été conservées 252 vont bien au-delà du questionnement préfectoral, elles nous livrent un réel témoignage sur les méthodes vaccinales des médecins isérois.

Il ressort tout d'abord de l'enquête de 1891 que la quantité de vaccin délivrée par le conservateur départemental est nettement insuffisante : la grande majorité des vaccinateurs déclare recevoir chaque année un à deux tubes alors que la quantité qu'ils estiment nécessaire varie entre dix et quatre-vingts tubes, suivant la population de leur circonscription. Certes, la plupart des médecins tiennent compte, dans leur évaluation, de la revaccination des enfants de plus de dix ans, rendue obligatoire par un arrêté préfectoral du 6 septembre 1890 253 et qui contribue à augmenter leurs besoins en vaccin. Mais la manière dont sont rédigées leurs réponses ne laisse aucun doute sur les insuffisances quantitatives et persistantes du vaccin fourni par le dépôt départemental. "Chaque année, nous adressons les mêmes plaintes à la sous-préfecture auxquelles elle répond en transmettant nos demandes qui restent souvent sans effets utiles, car pour dix à quinze tubes demandés, on en reçoit deux à peine " 254 , explique ainsi le médecin cantonal de Saint-Marcellin. Délivré avec parcimonie, le vaccin départemental pêche aussi par sa mauvaise qualité. " J'ai observé ces dernières années que l'inoculation de virus vaccin provenant d'enfants et plus particulièrement celui fourni par le service vaccinal départemental ne donnait que des résultats très peu satisfaisants et souvent nuls " 255 , déclare le médecin cantonal de Chatonnay, tandis que son collègue de Saint-Ismier avoue avoir été complètement découragé par les résultats de ses premières vaccinations 256 .

Pour satisfaire leurs besoins en vaccin, les médecins cantonaux ont eu recours à deux types de solutions : entretenir un foyer vaccinal sur un support humain ou s'approvisionner à l'extérieur du département, ces deux méthodes n'étant pas exclusives l'une de l'autre.

Sur les 35 vaccinateurs mentionnant la nature du vaccin qu'ils utilisent, neuf déclarent pratiquer la vaccination de bras à bras. Ils reçoivent le vaccin du département ou d'un institut vaccinal extérieur, puis le cultivent sur des enfants vaccinifères, ce qui leur permet d'obtenir la quantité nécessaire pour opérer dans leur circonscription. Toutefois, cette solution n'est guère satisfaisante : les médecins qui pratiquent ou ont pratiqué cette méthode déclarent se heurter à des résistances de la part de la population. Les mères de famille s'avèrent particulièrement réticentes à voir injecter à leurs enfants de la lymphe provenant d'un tiers, ainsi qu'en témoigne le vaccinateur de Saint-Antoine : " La plupart du temps, le vaccin ne reprend pas puis les mères de famille éprouvent souvent de la répugnance à laisser inoculer à leurs enfants du virus pris sur le bras d'un nourrisson étranger ou d'un enfant qu'elles croient à tort ou à raison atteints d'affections héréditaires" 257 . Mais le plus souvent, les médecins cantonaux signalent l'opposition des mères d'enfants vaccinifères aux prélèvements de lymphe. " Il ne faut plus songer dans les campagnes à recueillir le vaccin sur les sujets qui ont été vaccinés, explique le vaccinateur des Avenières, Il y a quelques dix ans cela se faisait sans difficulté : avec un enfant on pouvait vacciner tout une commune. Mais aujourd'hui, les mères s'opposent absolument à ce mode de récolter du vaccin " 258 . Le témoignage du vaccinateur de Barraux abonde dans ce sens : " La propagation du vaccin par le virus pris de bras à bras devient presque impossible dans nos pays, chaque mère se refusant à prêter son enfant aux inoculations successives " 259 . Les incitations financières, telles que les primes accordées aux familles de vaccinifères, sont quelquefois efficaces. Le médecin cantonal de Beaurepaire explique qu'il est parfois possible d'obtenir le consentement de la mère en lui versant une rétribution 260 . En revanche, les cautions de trois francs réclamées par le vaccinateur de Mens aux enfants vaccinifères, moyen le plus sûr d'éviter leur absence aux séances de constatation des résultats, valurent au praticien " beaucoup d'ennuis " 261 .

Les réticences de la population et la difficulté à se procurer du bon vaccin en quantité suffisante ont obligé certains médecins cantonaux à avoir exclusivement recours à la vaccine animale. Ils sont au nombre de vingt-six à déclarer, en 1891, n'utiliser que du vaccin de génisse et parmi eux, quatorze exposent les raisons de leur choix. Huit médecins considèrent la vaccination animale comme une pratique sûre, qui donne de meilleurs résultats. Le docteur Gauthier des Avenières explique ainsi que " c'est le seul moyen de procurer aux médecins la quantité nécessaire " et que le vaccin de génisse " est indemne de tout germe contagieux, de la syphilis vaccinale au moins " 262 . Le vaccinateur de Chatonnay se vante de n'avoir eu aucun cas de fausse de vaccine depuis qu'il utilise le vaccin animal 263 tandis que son confrère de Voiron " ne se fie qu'au vaccin de génisse" 264 . En revanche, c'est réellement la difficulté à trouver des enfants vaccinifères qui a poussé les six autres médecins cantonaux à employer le cow-pox. " J'achète annuellement du vaccin de génisse à cause de l'opposition formelle que l'on rencontre de la part des mères de famille ne voulant généralement pas laisser prendre du vaccin sur le bras de leur enfant " 265 , déclare le vaccinateur de Varces. " L'impossibilité de trouver des sujets vaccinifères me forçait à me servir exclusivement du vaccin de génisse " 266 , renchérit le médecin cantonal du Grand-Lemps.

La pratique de la vaccination animale implique néanmoins la nécessité de se procurer du vaccin de génisse. Les médecins cantonaux le font venir, à leurs frais, des instituts de Paris, Tours, Montpellier, Lyon ou Genève et le prix du tube de cow-pox est relativement onéreux. Si le vaccinateur de La Terrasse commande chaque année pour 6 à 10 francs de vaccin, celui de Saint-Ismier a dépensé, en 1890, 40 francs 267 . Le praticien de Pont-de-Beauvoisin estime que, pour opérer les vaccinations de 1891, il lui faudrait pour 30 francs de tubes tandis que son confrère du Bourg d'Oisans évalue la dépense entre 63 et 75 francs 268 .

Il est très difficile de déterminer ce que représentent les frais de vaccin dans les budgets de ces praticiens. Nous avons tenté de les rapporter à leur indemnité de vaccinateur, mais sans résultats véritablement concluants en raison des incertitudes pesant sur les données de départ. Un exemple, le seul sur lequel il était a priori possible de travailler, permet de rendre compte des difficultés rencontrées. Le docteur Bouchain, titulaire de la circonscription de Saint-Ismier, explique qu'un tube de pulpe vaccinale "peut suffire par commune " et qu'en 1890, il a commandé huit tubes à cinq francs. Comme nous ne connaissons pas le chiffre de la population de sa circonscription en 1890, il ne nous est guère possible de calculer le montant de son indemnité de vaccinateur 269 pour cette année-là. Se reporter à la population des années précédentes est une solution peu satisfaisante dans la mesure où la circonscription du docteur Bouchain connaît quelques évolutions. Ainsi, elle englobait en 1889 six communes et 4 883 habitants tandis qu'en 1888, elle comptait neuf communes et 7562 habitants 270 . Dans ces conditions, il nous faudrait admettre que le docteur Bouchain ait procédé en 1889 dans les mêmes conditions qu'en 1890, soit avec un tube par commune. Il aurait alors dépensé 30 francs de vaccin pour une indemnité de 98 francs, soit environ 30 % de cette dernière.

Cette estimation repose sur trop d'hypothèses pour avoir une valeur réelle. Elle a au moins le mérite d'indiquer que le choix de la vaccine animale peut grever lourdement les indemnités des vaccinateurs. Plus largement, la principale qualité de l'enquête préfectorale menée en 1891 est de montrer que la pratique de la vaccination animale s'est répandue au sein du corps médical de l'Isère, grâce à l'action de médecins cantonaux refusant d'utiliser le vaccin humain.

En révélant les faiblesses et les insuffisances du service isérois de conservation du vaccin, l'enquête de 1891 ne peut également que renforcer le préfet dans sa volonté de réforme. Dès le mois d'avril, celui-ci propose au conseil général d'abandonner le vaccin humain au profit exclusif du vaccin de génisse et de réorganiser le service en ce sens. L'assemblée départementale doit alors trancher entre trois possibilités 271 . La première consiste à confier à l'actuel conservateur du vaccin le soin d'entretenir des génisses vaccinifères, moyennant une indemnité annuelle de 1 500 francs. La seconde solution serait de souscrire un abonnement annuel à l'Institut vaccinal de la ville de Lyon au prix de 600 francs. La troisième possibilité provient de la proposition du vétérinaire grenoblois, Félix Jourdan, de fonder un institut vaccinal, auprès duquel les médecins cantonaux pourraient s'approvisionner en permanence. Le vétérinaire possède en effet le local et les installations nécessaires à la préparation du vaccin animal ; moyennant une redevance annuelle de 1 400 francs, il s'engage à produire en tout temps du vaccin de génisse et à le délivrer aux vaccinateurs dans un délai de 48 heures 272 . Un quatrième candidat imprévu apparaît avec la ville de Grenoble, qui informe le préfet de son intention de créer un institut vaccinal municipal, mais sans préciser davantage son offre 273 . En présence de ce dernier soumissionnaire et afin de permettre à la municipalité grenobloise de définir son projet, le conseil général décide d'ajourner son vote et de déléguer ses pouvoirs à la commission départementale.

Au moment de la réunion de la commission départementale, le 22 mai 1891, la ville de Grenoble a retiré son projet mais appuie fortement la candidature de Jourdan, dont les exigences financières ont été ramenées à 1 000 francs 274 . La commission départementale tranche également dans ce sens. Si elle estime que la proposition de la ville de Lyon est la plus avantageuse au point de vue pécuniaire, elle lui préfère le projet de Jourdan qui " aurait le grand avantage de hâter l'envoi du vaccin aux médecins cantonaux et d'encourager l'initiative d'un vétérinaire départemental " 275 . L'arrêté préfectoral du 5 juin 1891 consacre ainsi l'emploi exclusif du vaccin animal dans le département de l'Isère et confie à Jourdan la responsabilité de le fabriquer et de le délivrer aux vaccinateurs dans un délai de 24 heures 276 . Celui-ci reçoit en échange une indemnité de 900 francs, à laquelle il faut ajouter une subvention de 300 francs provenant de la ville de Grenoble 277 .

La réorganisation du service de fourniture du vaccin vient compléter celle du service des médecins cantonaux, engagée douze ans plus tôt. La vaccination humaine est définitivement abandonnée au profit de la vaccination animale, qu'une partie des médecins cantonaux avait contribuée à diffuser dans le département de l'Isère. Si les opérations vaccinales peuvent désormais se dérouler sur de nouvelles bases, la gestion du secteur sanitaire n'en est pas pour autant bouleversée. Le département indemnise des médecins pour des tâches déterminées et rétribue un vétérinaire, créateur d'un institut vaccinogène local et exerçant toujours son art en libéral, pour la fourniture du vaccin. On reste ainsi dans le cadre de la délégation de la protection sanitaire aux professions libérales de santé, sans organisme de centralisation et de contrôle. La même logique d'organisation préside à l'installation d'un service départemental de désinfection.

Notes
245.

Sur les techniques de culture et de conservation du vaccin, leurs problèmes et leur évolution, voir Yves-Marie BERCE, op. cit., pp. 111-115 et 267-296 ; Pierre DARMON, La longue traque..., op. cit., pp. 175-177, 232-235, 255-260, 312-317, 340-341, 350-357 et Olivier FAURE, Histoire sociale de la médecine..., op. cit., pp. 122-125. Les deux premiers paragraphes synthétisent ces contributions.

246.

Rappelons que le cow-pox est la " petite vérole des vaches ", maladie caractérisée par l'apparition de pustules sur les pis et à partir desquelles Jenner réalisa la première vaccination antivariolique. La recherche moderne a fourni une explication à la rareté des cas de cow-pox : les vaches ne sont en fait que "l'hôte accidentel du virus du cow-pox qui circule et se maintient chez des populations de rongeurs ". Derrick BAXBY, " Edward Jenner et l'introduction du vaccin antivariolique ", in Anne-Marie MOULIN (dir.), L'aventure de la vaccination, Paris, Fayard, 1996, p. 113.

247.

Pierre DARMON, La longue traque..., op. cit., pp. 369-370.

248.

Olivier FAURE, Les Français et leur médecine..., op. cit., p. 250.

249.

Ces deux expériences nous sont relatées par divers documents conservés sous les cotes 5 I 11 des archives municipales de Grenoble et 115 M 5 des archives départementales de l'Isère.

250.

ADI, 114 M 1 : Lettre du docteur Bernard, conservateur départemental du vaccin, au préfet, 21 juillet 1891 et réponses des médecins cantonaux de Voiron (5 mars 1891) et de Chatonnay (26 mars 1891) à la circulaire préfectorale du 24 février 1891.

251.

ADI, 114 M 1 : Circulaire préfectorale aux médecins cantonaux de l'Isère, 24 février 1891.

252.

ADI 114 M 1 : Réponses de 57 médecins cantonaux à la circulaire préfectorale du 24 février 1891.

253.

ADI, PER 2437-35 : RAAP, Arrêté préfectoral relatif aux services départementaux de la vaccination, de la revaccination et de l'assistance médicale gratuite, 6 septembre 1890.

254.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Saint-Marcellin à la circulaire préfectorale du 24 février 1891, 8 mars 1891.

255.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Chatonnay..., 26 mars 1891.

256.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Saint-Ismier..., 7 mars 1891.

257.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Saint-Antoine..., 12 mars 1891.

258.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal des Avenières..., 8 mars 1891.

259.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Barraux..., 5 mars 1891.

260.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Beaurepaire..., 6 mars 1891.

261.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Mens..., 8 mars 1891.

262.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal des Avenières..., 8 mars 1891.

263.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Chatonnay..., 26 mars 1891.

264.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Voiron..., 5 mars 1891.

265.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal de Varces..., 7 mars 1891.

266.

ADI, 114 M 1 : Réponse du médecin cantonal du Grand-Lemps..., 17 mars 1891.

267.

ADI, 114 M 1 : Réponse des médecins cantonaux de La Terrasse et de Saint-Ismier..., 7 et 5 mars 1891.

268.

ADI, 114 M 1 : Réponse des médecins cantonaux de Pont-de-Beauvoisin et du Bourg d'Oisans..., 12 et 5 mars 1891.

269.

Rappelons que l'indemnité des vaccinateurs de l'Isère est de deux centimes par habitant des communes de plaine et de trois centimes par habitant des communes de montagne.

270.

ADI, 115 M 5 : Etat des vaccinations pratiquées dans l'arrondissement de Grenoble en 1889 et 1888.

271.

ADI, 114 M 1 : Conseil général de l'Isère, séance du 8 avril 1891.

272.

ADI, 114 M 1 : Lettre du vétérinaire Jourdan au préfet de l'Isère, sans date.

273.

ADI, 114 M 1 : Conseil général de l'Isère, séance du 8 avril 1891.

274.

ADI, 114 M 1 : Rapport du préfet à la commission départementale de l'Isère, 22 mai 1891.

275.

Ibid.

276.

ADI, 114 M 1 : Arrêté préfectoral chargeant Jourdan de fournir le vaccin aux médecins cantonaux, 5 juin 1891.

277.

AMG, 5 I 11 suite : Conseil municipal de Grenoble, séance du 21 mars 1892.