Les premiers médecins cantonaux sont nommés par l'arrêté préfectoral du 6 mai 1879 et au cours de l'année 1880 : ils sont au nombre de 62 et répartis dans 71 circonscriptions. Le service occupe ainsi 39,5 % du corps médical isérois 1661 . Ce pourcentage augmente toutefois à 55 % si on défalque de l'effectif médical total les praticiens résidant à Vienne et à Grenoble. Ces derniers, qui représentent le tiers des médecins du département, n'exercent en effet que très marginalement des fonctions de médecine cantonale : seulement trois sur 47 sont dans ce cas 1662 .
La logique suivie par les autorités départementales a donc été celle d'une large utilisation du corps médical isérois dans un souci de quadrillage maximum du territoire. Il s'agissait en effet d'éviter aux médecins de longs trajets et de " répartir les soins à donner sur le plus grand nombre d'entre eux " 1663 . La répartition des circonscriptions médicales 1664 reflète bien cet objectif. Elles suivent dans leur grande majorité l'implantation du corps médical, principalement établi dans les villes 1665 : ainsi, plus des trois quarts d'entre elles avaient un titulaire potentiel, résidant dans l'une des communes de leur ressort. De fait, les circonscriptions médicales sont très hétérogènes tant au point de vue de leur étendue géographique que de leur population. Dans l'arrondissement de Grenoble et, dans une moindre mesure, dans celui de Vienne, le découpage respecte la plupart du temps les limites cantonales, ce qui donne des circonscriptions relativement vastes et parfois fortement peuplées. En revanche, le quadrillage est davantage resserré dans les arrondissements de Saint-Marcellin et, surtout, de La Tour-du-Pin et les circonscriptions sont comparativement moins importantes au point de vue de la population à desservir. C'est d'ailleurs dans ces deux derniers arrondissements que la participation du corps médical à la médecine cantonale est la plus forte : elle occupe en effet les deux tiers des médecins. La proportion tombe à un peu moins de la moitié de l'effectif médical dans les arrondissements de Vienne et de Grenoble 1666 .
Tout comme leur circonscription, les médecins cantonaux présentent un profil variable. S'ils sont dans leur très grande majorité docteurs en médecine 1667 , dans un département qui compte peu d'officiers de santé 1668 , leur répartition par groupe d'âges donne des proportions plutôt éclatées, avec une sur-représentation de la tranche 30-39 ans 1669 . Dans ces conditions et compte tenu de l'absence de critères suffisamment significatifs, il nous a été très difficile de repérer des logiques de nomination. Disons simplement que le problème du choix du médecin cantonal ne se posait pas pour 14 d'entre eux, puisqu'ils étaient les seuls praticiens en exercice dans la circonscription. Par ailleurs, il semble que le problème auquel le préfet ait dû faire face réside moins dans la pléthore de candidatures que dans son insuffisance. Il y a d'abord les circonscriptions dans lesquelles aucun médecin ne réside, au nombre de 18. La solution retenue dépend de l'arrondissement. Dans celui de Grenoble, on se trouve plutôt face à une logique de cumul de circonscriptions. Ainsi, le médecin de la circonscription de la Mure dessert également celle de Valbonnais tandis que son collègue de Vif s'occupe en plus de celles de Clelles et de Monestier-de-Clermont. Dans l'arrondissement de La Tour-du-Pin, la tendance est plutôt au partage. Les quatre médecins de Bourgoin, par exemple, se sont vus attribuer chacun une circonscription. Il y a ensuite quelques refus de praticiens de participer à la médecine cantonale. L'officier de santé résidant à Villard-de-Lans " a refusé son concours d'une façon absolue " 1670 tandis que les deux médecins du Bourg d'Oisans n'étaient " plus, par rapport à leur grand âge, aptes à assurer le service " 1671 .
Mais bien vite, la tendance s'inverse et le préfet doit faire face à de plus en plus de candidatures. Il faut dire que la médecine cantonale possède de nombreux attraits pour de jeunes médecins venant de s'installer dans le département. Les indemnités ne sont peut-être pas l'élément le plus déterminant. Elles sont en effet très variables d'une circonscription à une autre car elles dépendent de l'importance de la population, de l'adhésion des communes au système de médecine gratuite départementale, du moins avant 1895, et enfin du classement des communes en zone de plaine ou de montagne 1672 . La série d'arrêtés de nomination ou de régularisation des médecins cantonaux en 1896 en témoigne.
Montant annuel de l'indemnité | Nombre de médecins |
moins de 200 francs | 9 |
de 200 à 400 francs | 26 |
de 400 à 600 francs | 19 |
de 600 à 1 000 francs | 7 |
plus de 1 000 francs | 4 |
Total | 65 |
Sources : ADI, 117 M 5 : Arrêtés de nomination des médecins cantonaux, 1896.
Les indemnités perçues par les médecins vont de 51 francs pour le docteur Clarac, titulaire de la circonscription de Rencurel composée d'une seule commune de 730 habitants, à 1 405 francs pour le docteur Tagnard qui possède les circonscriptions de La Mure et du Valbonnais, toutes deux classées en zone montagneuse. Entre ces deux extrêmes, la majorité des médecins reçoit des émoluments compris entre 200 et 600 francs. Il faudrait bien sûr, afin de mieux pouvoir les apprécier, replacer ces rétributions dans l'ensemble des revenus professionnels des praticiens et tenir compte des indemnités liées à la protection du premier âge. N'ayant pas mené de recherches en ce sens 1673 , nous nous contenterons de laisser la parole à quelques médecins du département.
Très peu d'entre eux s'expriment à ce sujet et leurs appréciations sont aussi contrastées que le montant des indemnités. Certains peuvent aisément s'en passer. Le titulaire de la circonscription de La Côte-Saint-André explique ainsi qu'il peut se passer "des maigres émoluments que rapporte ce genre de médecine " 1674 . Son confrère de Vienne renonce à la médecine publique en 1906 car l'augmentation de sa clientèle ne lui permet plus d'assurer convenablement le service 1675 . La médecine cantonale ne semble donc pas pour lui d'une nécessité vitale. Elle l'est en revanche pour d'autres praticiens. Cet officier de santé attend avec impatience son mandat, qui lui permettrait de s'acheter un cheval tout en évitant de " pouss(er) vigoureusement (ses) petites rentes et de tiraill(er) un peu sur tout " 1676 . Quant au médecin de La Motte d'Aveillans, le " petit fixe" de la médecine publique " contribuera à (le) faire vivre " 1677 .
La médecine cantonale est en tout cas un excellent moyen de démarrer. Le docteur Giraud de la Verpillière demande à y participer avec d'autant plus d'insistance qu'il s'est " imposé pour une patente de 200 francs, chiffre exorbitant pour un simple médecin de campagne" 1678 . Un autre avait répondu à l'annonce de la mairie de Goncelin, qui recherchait un médecin pour la commune et promettait, en compensation, un poste de médecin cantonal. Lorsque le praticien demande confirmation au préfet de l'Isère, il espère une réponse rapide afin de quitter, le cas échéant, la commune et ainsi, de lui "éviter les frais assez lourds d'une installation médicale " 1679 .
Surtout, la médecine cantonale permet de se constituer et d'asseoir une clientèle 1680 . Si le docteur Tagnard de la Mure accepte de céder une partie de sa circonscription à son confrère du Valbonnais, c'est pour permettre à ce dernier "d'étendre un peu sa clientèle de ce côté " 1681 . C'est également pour des raisons de clientèle que le docteur Jourdan, qui vient de recevoir la circonscription de La Motte d'Aveillans, demande à partager son poste avec l'un de ses confrères. " Ainsi, explique-t-il, j'éviterais de pousser un confrère plus âgé, installé depuis plus longtemps dans le pays et auquel il serait très pénible d'être totalement supplanté auprès des populations " 1682 . Mais nul autre que le docteur Gigard n'exprime mieux le rapport entre la médecine cantonale et la constitution d'une clientèle : " La venue de jeunes collègues qui sillonnent les campagnes pour être appelés et vont ainsi chercher les malades à domicile me force à me créer plusieurs centres où je suis obligé d'aller de temps à autre pour un service public afin de pouvoir maintenir une clientèle qui saisit l'occasion qui lui est offerte à chaque instant par le passage de nouveaux commis voyageurs médicaux et laisse de côté le médecin qui attend le client chez lui " 1683 .
On l'aura compris, la médecine cantonale est une fonction très recherchée. Elle l'est d'autant plus qu'elle se cumule souvent à d'autres postes médicaux, dont certains sont en pleine ascension comme la médecine des compagnies de chemins de fer ou de tramways 1684 . Les dossiers des médecins cantonaux contiennent non seulement de nombreuses lettres de candidature, mais aussi des demandes d'extension de circonscription ou des protestations lorsque celle-ci s'amenuise.
Face à cet engouement, les autorités départementales sont amenées à réagir et à définir une ligne générale en matière d'attribution des circonscriptions. En 1899, le préfet demande au conseil général de décider " si dès l'installation d'un nouveau médecin dans une circonscription médicale, il y a lieu de remanier cette circonscription pour en confier immédiatement une au nouvel arrivant " 1685 . Autrement dit, faut-il faire participer à la médecine cantonale tous les nouveaux praticiens, en créant pour eux de nouvelles circonscriptions médicales, ou au contraire laisser les circonscriptions en l'état et attendre que l'une d'elles se libère ? L'assemblée départementale décide que les circonscriptions existantes doivent être modifiées le moins possible 1686 , ce qui implique d'attendre une vacance de poste avant de procéder à la nomination d'un nouveau médecin cantonal. Le tableau suivant indique dans quelle mesure la délibération a été appliquée.
Modes d'attribution d'une | Avant 1899 | Après 1899 | ||
circonscription : | Nbre | % | Nbre | % |
Succession | 44 | 61,9 | 42 | 60,8 |
Partage de succession | 4 | 5,6 | 13 | 18,8 |
Création d'une nouvelle circonscription | 23 | 32,4 | 14 | 20,3 |
Total | 71 | 100 | 69 | 100 |
Source: Base de données.
Il faut tout d'abord remarquer que la décision du conseil général entérine largement un état de fait puisque plus des deux tiers des médecins cantonaux nommés avant 1899 l'ont été à la faveur d'une vacance dans l'une des circonscriptions. La proportion dépasse les trois quarts dans la période suivante mais cette évolution n'a pas mis fin à la création de nouvelles circonscriptions. Un nouvel élément prend effet de l'importance : le partage d'une circonscription entre plusieurs médecins lorsque le titulaire cesse ses fonctions. Le phénomène est surtout observable dans les circonscriptions organisées autour d'une ville assez importante telle que La Mure qui, à la mort du titulaire en 1909, est divisée en cinq morceaux 1687 . Cette pratique, qui révèle une logique d'intégration de l'ensemble ou de la plupart des médecins d'une ville ou d'un canton au service cantonal, apparaît comme un bon compromis entre l'héritage pur et simple et la création d'un nouveau poste au détriment d'un titulaire. On remarquera néanmoins que ce dernier procédé n'a pas disparu même s'il tend à diminuer. Deux grands cas de figures se présentent alors.
Une nouvelle circonscription peut être créée lorsqu'un médecin s'installe dans une commune dépourvue jusqu'alors de praticien. Cette dernière, laquelle appuie ou précède la candidature du médecin, y voit au moins deux avantages. Le premier, et le plus souvent avancé, est celui de la distance qui sépare la commune du lieu de résidence du titulaire de la circonscription. Ainsi, le conseil municipal de Sainte-Chef déplore, en 1909, que le domicile du médecin cantonal soit situé à 12 km de la commune : " Les indigents peuvent dans certains cas urgents, ne pas être secourus en temps utile, être privés des soins médicaux dont ils peuvent avoir besoin, et mourir faute de secours immédiats, ce qui est contraire à l'esprit de la loi concernant l'assistance médicale gratuite" 1688 . La création d'une nouvelle circonscription est aussi l'occasion pour une commune ou un ensemble de communes de favoriser durablement l'installation d'un médecin. Jusqu'en 1907, aucun praticien ne réside à Chapareillan, au nord du canton du Touvet. Or la commune devient un lieu de villégiature pendant la saison d'été et dans ces conditions, un médecin "rendrait de grands services " 1689 . Le maire demande donc au préfet de faire participer le nouveau docteur à la médecine cantonale afin d'" encourager (son) installation et (son) enracinement " 1690 .
Il arrive également qu'un médecin installé, nouvellement ou non, dans la commune du titulaire de la circonscription obtienne un poste de médecine publique. A Bourgoin par exemple, le docteur Bergeret reçoit, en 1901, une partie du service du docteur Gagnières déchargé pour raisons de santé 1691 . Les cas des docteurs Tremblay et Falcoz sont plus énigmatiques. Le premier s'installe à Saint-Laurent du Pont en 1904 et adresse aussitôt au préfet une candidature pour devenir médecin cantonal. Le préfet répond favorablement et lui accorde " conformément à l'usage établi en pareil cas " 1692 une partie de la circonscription de Saint-Laurent du Pont confiée jusqu'alors à un autre titulaire. Deux ans auparavant, le docteur Falcoz avait reçu une partie de la circonscription de Vizille dans les mêmes conditions. Ces exemples n'auraient pas tant d'importance si nous n'avions relevé d'autres cas, en 1905 et 1907 notamment, où le préfet, le même en fonction depuis 1901, refuse de créer de nouveaux postes, invoquant la délibération du conseil général de 1899 1693 . Les deux médecins auraient-ils bénéficié d'appuis particuliers? Nous aborderons plus généralement cette question dans le paragraphe suivant.
En attendant, nous pouvons livrer quelques conclusions sur la gestion des circonscriptions médicales. Il faut d'abord souligner que celle-ci est relativement complexe. Le préfet doit en effet tenir compte de l'implantation du corps médical et de ses mouvements, des souhaits des communes ainsi que de multiples autres facteurs que nous étudierons par la suite. Pour limiter ces difficultés, les autorités départementales ont défini une règle générale en matière d'attribution des circonscriptions et décidé de les modifier le moins possible. Cette mesure, qui entérine déjà un état de fait, est largement appliquée puisque l'essentiel des médecins cantonaux sont nommés lorsqu'une circonscription est vacante. Elle n'a pas mis fin pour autant à la création de nouveaux postes et la tendance est à une intégration plus forte du corps médical à la médecine cantonale. En 1879-1880, 54,9 % des médecins du département y participaient, la proportion est de 61,9 % en 1913. De plus, en dehors même des mouvements de nomination, les circonscriptions médicales semblent en perpétuelle évolution : 106 médecins sur les 192 de notre échantillon connaissent au moins une fois une modification des limites de leur circonscription au cours de leur exercice. Il ne nous a pas été possible d'analyser ces transformations en raison de leur extrême complexité - on prend à l'un pour donner à l'autre puis on reprend une partie de l'autre pour donner à l'un ou à un tiers, etc. - et des lacunes des sources, mais elles témoignent néanmoins des difficultés à assurer une certaine stabilité au service.
Le calcul a été effectué d'après la liste du personnel médical en exercice dans le département de l'Isère en 1877.
A moins d'effectuer de longs déplacements, les médecins viennois et grenoblois ne peuvent guère prétendre exercer la médecine cantonale ailleurs que dans les cantons de Vienne et de Grenoble, ces deux villes ne participant pas au service départemental. Or, en 1879, les trois cantons de Grenoble forment une seule circonscription, tandis que les deux cantons de Vienne en constituent chacun une.
ADI, PER 56-49 : CG/RP, août 1880.
Cf. Annexes n°31 et 32.
Pierre BARRAL, op. cit., p 147-148. L'auteur étudie la répartition du corps médical en 1870.
En excluant les médecins résidant à Vienne et Grenoble.
Soit 49 docteurs en médecine sur 62.
En 1877, les docteurs en médecine représentent 85,3 % du corps médical, les officiers de santé, 14,6 %. ADI 117 M4 : Liste du personnel médical du département de l'Isère, 1877.
Sur 61 médecins cantonaux dont nous connaissons la date de naissance, 11, 5 % ont moins de 30 ans, 40,9 % ont entre 30 et 39 ans, 11,5 % ont entre 40 et 49 ans, 11,5 % entre 50 et 59 ans et 24,6 % ont plus de 60 ans.
ADI PER 56-49 : CG/RP, août 1880
Ibid.
Cf. supra, chapitre I, p. 59.
Dans sa thèse, Jacques Léonard donne deux exemples de revenus professionnels de médecins. Le premier est un officier de santé exerçant en milieu rural. La médecine lui rapporte 4 119,50 francs en 1883 et 5 922,06 en 1886. Son confrère, docteur en médecine à Vannes, est beaucoup plus favorisé. Il touche 11 460 francs en 1888 et 13 080 francs en 1886. Une étude menée sur les médecins parisiens en 1898 montre que 1 200 praticiens gagnent moins de 8 000 francs par an ; en 1902, une majorité de 1 700 médecins ont un revenu annuel moyen de 3 625 francs par an. Jacques LEONARD, Les médecins de l'Ouest..., op. cit., p. 872-874 et 880.
ADI, 40 X 19 : Lettre du médecin cantonal de La Côte-Saint-André au préfet de l'Isère, 6 avril 1900.
ADI, 40 X 20 : Lettre du médecin cantonal de Vienne au sous-préfet de Vienne, 29 décembre 1906.
ADI, 40 X 17 : Lettre du médecin cantonal de Morestel au préfet de l'Isère, 6 octobre 1908.
ADI, 40 X 22 : Lettre du médecin cantonal de La Motte d'Aveillans au secrétaire général de la préfecture de l'Isère, 25 mars 1909.
ADI, 40 X 19 : Lettre du docteur Giraud au préfet de l'Isère, 11 juillet 1907.
ADI, 40 X 21 : Lettre du docteur Ponte au préfet de l'Isère, 22 août 1901.
Jacques LEONARD, Les médecins de l'Ouest..., op. cit., p. 853. Il cite également le cas d'un médecin qui, en perdant ses charges de médecine publique, voit sa clientèle s'amoindrir (p. 873).
ADI, 40 X 23 : Lettre du conseiller général du Valbonnais à l'inspecteur départemental de l'assistance et de l'hygiène publiques, 25 février 1908.
ADI, 40 X 20 : Lettre du docteur Jourdan au préfet de l'Isère, 2 août 1911.
ADI, 40 X 19 : Lettre du docteur Gigard au préfet de l'Isère, 6 avril 1900.
Jacques LEONARD, Les médecins de l'Ouest..., op. cit., p. 857.
ADI, PER 56-86 : CG/RP, avril 1899.
ADI, PER 56-87 : CG/PVD, séance du 8 septembre 1899.
ADI, 40 X 16 : Arrêtés préfectoraux de nomination, 18 mars 1909. ADI 40 X 19 : Arrêté préfectoral de nomination du 15 mai 1909. ADI 40 X 22 : Arrêté préfectoral de nomination du 18 mars 1909 et lettre du préfet de l'Isère au maire de la Motte d'Aveillans, 26 mars 1909.
ADI, 40 X 16 : Conseil municipal de Sainte-Chef, séance du 10 janvier 1909.
ADI, 40 X 21 : Lettre du maire de Chapareillan au préfet de l'Isère, 12 octobre 1907.
Ibid.
ADI, 40 X 16 : Lettre du sous-préfet de la Tour-du-Pin au préfet de l'Isère, 1er août 1901 et arrêté préfectoral de nomination, 3 août 1901.
ADI, 40 X 16 : Lettre du préfet de l'Isère au titulaire de la circonscription de Saint-Laurent-du-Pont, 6 juin 1904.
ADI, 40 X 19 : Lettre du préfet de l'Isère au maire de Lalley, 22 décembre 1905 et Lettre du sous-préfet de Vienne au préfet de l'Isère, 19 juillet 1907.