Que les arrêtés municipaux relatifs à la salubrité publique soient enfreints par la population, nul doute. Dans son rapport d'exercice pour l'année 1888, le commissaire central de police de Grenoble note que l'obligation de déposer les ordures ménagères dans les caisses prévues à cet effet " laisse quelque peu à désirer " 2236 ; le même constat est dressé au sujet de la propreté des immeubles : " les cabinets d'aisances sont mal entretenus, les allées et les escaliers rarement nettoyés " 2237 . Les réclamations que les habitants adressent à la municipalité, voire au préfet, témoignent aussi des situations d'insalubrité liées à des comportements : elles dénoncent ainsi ce qui apparaît comme autant d'infractions potentielles à la réglementation sanitaire. Nous avons recensé à Grenoble, terrain d'étude choisi en raison de l'abondance des sources, 201 plaintes de ce type entre 1880 et 1914 2238 . Celles-ci ne recouvrent certainement ni la totalité des réclamations adressées - il faudrait pour cela admettre que toutes les plaintes aient été conservées et qu'elles aient été rangées dans les dossiers que nous avons consultés -, ni même la totalité des situations d'insalubrité liées à des comportements. En effet, s'il y a plainte, c'est a priori qu'il y a gêne, or certains comportements peuvent être tolérés par les habitants. Pour autant, ces réclamations nous donnent un premier aperçu d'attitudes génératrices d'insalubrité, plus précis qu'un inventaire des infractions constatées.
Il est très difficile de donner une répartition chiffrée des plaintes des Grenoblois suivant leur objet ; souvent, elles ne se limitent pas à dénoncer une seule source d'insalubrité, mais plusieurs et certaines restent relativement sommaires. En revanche, elles concernent un nombre limité de situations. Les habitants sont particulièrement sensibles aux ordures diverses - déchets ménagers, os, chiffons, paille pourrie, etc. - qui s'amoncellent dans les ruelles discrètes, les terrains vagues, les ruisseaux ainsi que dans les cours, les allées ou les caves des habitations 2239 . Ces endroits sont également des réceptacles privilégiés des déjections humaines solides ou liquides. Un coin de la cour de l'immeuble n°3 rue Bayard, situé au coeur de la vieille ville, sert ainsi " d'urinoir à tous les habitants du quartier ainsi que des allants et venants " 2240 ; la rue des Jardins est également affectée à la même destination par les habitués du bal du dimanche du café contigu 2241 . Les déversements d'excrétions ne proviennent pas seulement de la satisfaction d'un besoin plus ou moins urgent ; elles recouvrent aussi des pratiques plus habituelles. La projection du contenu des vases de nuit par les fenêtres, suivant l'antique " gare à l'eau ", est ainsi encore attestée en 1906 2242 . Par comparaison, les habitants de l'immeuble n°4 rue de Bonne apparaissent plus " délicats ", mais le résultat est tout aussi gênant : " ils déposent des matières fécales dans un papier et les lancent par la fenêtre où elles viennent s'éclabousser dans la cour " 2243 . Les entrepreneurs de vidange ne sont pas en reste : certains lavent les vases ayant servi au transport des excréments dans un cours d'eau servant à l'abreuvement des bestiaux et au blanchissage du linge 2244 .
La présence d'animaux domestiques suscite également de nombreuses plaintes. Les arrêtés de 1876 et de 1904 interdisent expressément les dépôts de volailles, pigeons, lapins, porcs et chèvres à l'intérieur de la ville à moins que ceux-ci " ne soient établis dans des bâtiments séparés des habitations, de sorte que les voisins ne soient incommodés ni par la mauvaise odeur, ni par le bruit " 2245 . Cette disposition n'est pas toujours très bien respectée : les lapins et les volailles surtout sont encore bien présents dans les appartements ou dans les cours des habitations 2246 . L'entretien des écuries laisse aussi quelquefois à désirer : on se plaint surtout des dépôts de fumier entreposés presque continuellement dans les jardins ou les cours, ou plus grave, à proximité des puits 2247 .
Que tous ces comportements soient ponctuels ou deviennent de véritables habitudes, les nuisances qu'ils engendrent sont encore aggravées par le défaut d'entretien de certains immeubles. Les cours, les allées, les escaliers et les lieux d'aisance sont en effet rarement balayés et nettoyés, laissant les immondices s'accumuler 2248 . C'est que la répartition des tâches d'entretien entre les résidents semble être un véritable problème, ainsi que l'exposent plusieurs habitants. Il y a tout d'abord les immeubles où personne ne veut se charger du nettoyage. Si les cabinets du 9 rue Chenoise sont " absolument infects", explique l'un des locataires, " cela est dû à la majeure partie des locataires qui se désintéresse complètement de nettoyer à leur tour " 2249 . Mais il y a aussi les immeubles où certains habitants, estimant que la répartition des charges n'est pas équitable, refusent d'assumer leur part. Il en est ainsi de l'immeuble situé au n°3 rue de la Fédération, dont le locataire du rez-de-chaussée " ne veut pas balayer l'allée sous prétexte que tout le monde y passe " 2250 .
Certes, il n'est pas toujours facile de respecter les prescriptions des arrêtés sanitaires et la réglementation relative au dépôt des ordures ménagères en constitue une bonne illustration. D'après les règlements de 1876 et de 1904, les habitants sont tenus de déposer leurs déchets dans des récipients individuels une heure avant le passage des tombereaux de ramassage ou de les verser directement dans les tombereaux 2251 . Mais quel que soit le système choisi, les habitants, et particulièrement les ouvriers " se trouvent presque toujours dans l'impossibilité de satisfaire aux prescriptions édictées " 2252 . " Dans le premier cas, explique le commissaire central de police, les assujettis se plaignent de n'avoir point le temps propice, à cause de leurs heures de travail, d'attendre le tombereau et dans le second, ils constatent que les boîtes à ordures qu'ils ont laissé le matin sur le pas de porte en se rendant à l'usine ou à l'atelier, ont disparu lorsque la tâche finie, ils rentrent au logis " 2253 . La solution réside alors dans l'adoption de la poubelle commune à tout l'immeuble, dans laquelle les résidents peuvent déposer leurs ordures tout au long de la journée. Ce système adopté en octobre 1904 2254 ne met pourtant pas fin aux réclamations des habitants : les odeurs des poubelles collectives empoisonnent les résidents des rez-de-chaussée et leur dimension ne permet pas toujours de les remiser dans les immeubles 2255 .
Toutes les plaintes reçues par la mairie de Grenoble ne sont pas pour autant fondées. Sur les 201 réclamations recensées, au moins 15,4 % sont reconnues explicitement infondées ou exagérées par la police municipale après enquête. Si l'on y ajoute celles pour lesquelles la police ne trouve rien à signaler - ce qui n'exclut pas que les faits incriminés aient pu se produire -, la proportion dépasserait le tiers. C'est ainsi que des écuries, des cours ou des lieux d'aisance décrits comme de véritables foyers d'infection par les plaignants se révèlent être, sous la plume des agents de police, " tenus avec la plus parfaite propreté ", " nullement sales " ou " dans un état de propreté irréprochable " 2256 , et ce, malgré des visites surprises répétées.
Le plus souvent, la police explique ces faits par des mésententes de voisinage ou entre propriétaires et locataires. Les premiers cherchent querelle aux seconds pour les décider à résilier leur bail - telle cette dame qui a trouvé à louer son magasin à un prix plus élevé 2257 ou cette autre qui ne supporte pas les " femmes d'allure au moins cavalière " que son locataire emploie dans son atelier 2258 - ; les seconds prennent la plume pour obliger les premiers à entreprendre des réparations 2259 ou pour se venger, le terme est fréquemment employé, d'avoir été expulsés 2260 . La situation est parfois si tendue que la police se demande si l'une des parties n'a pas elle- même provoqué les faits incriminés : "On est en droit se de demander, rapporte ce commissaire de police, si l'obstruction du tuyau de descente n'est pas due à une malveillance volontaire et uniquement destinée à créer des ennuis " au propriétaire 2261 . La mésentente règne également entre voisins et la police évoque souvent ces " mauvaises intelligences ", " jalousies " ou " rancunes " 2262 qui conduisent l'une des parties à se plaindre de l'autre. Il y a par exemple ce locataire du n°11 bis rue de la Métallurgie, à qui " tous ses voisins et son propriétaire (...) en veulent et font tout ce qu'ils peuvent pour le faire partir " 2263 ; on peut également citer ces deux femmes qui " ne peuvent se supporter et sont continuellement en discussion sur des motifs insignifiants " 2264 . Enfin, il faut compter avec les habituels " mauvais coucheurs ", tel celui-ci qui " doit être atteint de monomanie de plaintes contre ses voisins ; car de très nombreuses ont été adressées par lui à diverses administrations " 2265 .
Les réclamations des habitants, lorsqu'elles sont justifiées, ne révèlent pas seulement des infractions à la réglementation sanitaire, elles font également apparaître les préoccupations de la population en matière de salubrité et de santé publiques. Compte tenu des faits incriminés dans les plaintes, ce sont principalement les odeurs qui incommodent ou insupportent les Grenoblois. On retrouve alors, dans leur évocation, l'éventail des qualificatifs recensés par Geneviève Massard-Guilbaud pour décrire les sensibilités des Auvergnats aux nuisances industrielles 2266 : les odeurs sont " mauvaises", " désagréables ", " insupportables ", " fétides ", " nauséabondes ", " infectes ", "malsaines ", " pestilentielles " ou encore " putrides " 2267 . Ce vocabulaire montre bien que les odeurs n'incommodent pas seulement les habitants, elles se révèlent aussi dangereuses pour leur santé. Le spectre de la maladie n'est jamais très loin, surtout au moment des chaleurs estivales. La menace peut être évoquée en termes très généraux - "toutes sortes de maladies ", " des maladies épidémiques ", " de graves atteintes à la santé des personnes " 2268 -, mais elle peut être aussi précisément nommée. " On court le risque de prendre le choléra ", explique ce propriétaire 2269 ; " Nous avons en ce moment une fièvre typhoïde dans la maison, cela pourrait bien provenir de cette infection ", signale ce locataire 2270 . L'agent de contamination est pourtant rarement nommé : le miasme n'apparaît qu'une fois, le microbe jamais ; à peine la mouche est-elle citée comme "pouvant donner le charbon ou toutes espèces de maladies contagieuses " 2271 .
Si les odeurs et le risque de maladie dominent les préoccupations des Grenoblois, d'autres inconvénients sont également cités. Les ordures puent, mais elles sont aussi très embarrassantes : les visiteurs de ce plaignant sont ainsi obligés " de faire des mouvements chorégraphiques pour éviter de mettre les pieds sur les ordures de toutes sortes " qui séjournent dans l'escalier 2272 . Des préoccupations d'ordre esthétique sont également avancées. Ce lieutenant-colonel trouve " humiliant " pour la ville de Grenoble les immondices jetées perpétuellement devant la porte de son immeuble et dans le ruisseau contigu : les nombreux étrangers qui traversent la ville, explique-t-il, " ne peuvent s'empêcher de comparer l'état de la voirie avec celui de Gênes par exemple où les rues sont lavées à grande eau toutes les nuits " 2273 .
Il est très difficile de déterminer, à la seule lecture des plaintes des Grenoblois, si les arrêtés relatifs à la salubrité publique sont davantage transgressés que respectés. S'il y a des infractions, il se trouve aussi des habitants pour les dénoncer parce qu'elles les gênent. Que les plaignants soient eux-mêmes respectueux de la réglementation sanitaire est un autre fait qu'il est impossible d'établir. Il faut peut-être davantage y voir l'expression de deux types de sensibilités : celles liées au " nouvel aérisme néo-hyppocratique ", dans lequel le modèle pastorien n'aurait pas encore tout à fait trouvé sa place, et celles découlant encore du paradigme de la " civilisation fongique ", caractérisé par la croyance au " pouvoir protecteur de l'excrément et aux vertus bénéfiques de l'immondice " 2274 . Les autorités publiques doivent en tout cas tenir compte de ces sensibilités, qui ne s'expriment pas seulement en milieu urbain 2275 , dans leur travail d'application de la réglementation sanitaire.
AMG, 1 I 1 : Rapport du commissaire central de Grenoble sur le service de la police locale pendant l'année 1888.
Ibid. pour l'année 1899.
Soit 125 entre 1880 et 1903 et 76 entre 1904 et 1913. AMG, 1 I 105 et 106 ; AMG, 1 I 114 à 1 I 115 et AMG, 5 I 13 à 5 I 16.
Par exemple, AMG, 1 I 105 : Plainte de l'industriel Joya sur les tas d'ordures entreposés dans une ruelle en face de son atelier, 18 avril 1899 ; AMG, 5 I 13 : Plainte d'une propriétaire, 9 rue du Dauphiné, sur un dépôt d'ordures entreposé sur un terrain non bâti, 9 avril 1906 ; AMG, 5 I 16 : Plainte d'un habitant, 126 cours Saint-André, dénonçant les détritus jetés dans le ruisseau contigu à sa maison, 29 juillet 1905 ; AMG, 5 I 15 : Plainte d'un locataire, 34 rue Génissieu, dénonçant sa propriétaire qui "entretient très soigneusement un tas d'ordures " dans la cour, 9 novembre 1905 ; AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant, 6 rue Servan, sur l'entrepôt d'ordures ménagères dans les caves de l'immeuble, 25 février 1903.
AMG, 5 I 14 : Plainte d'un locataire du n°3 rue Bayard, 26 septembre 1884.
AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant du n°21 quai Claude Bernard, 15 novembre 1903.
AMG, 5 I 14 suite : Plainte d'un propriétaire, quai Claude Bernard, 12 février 1906.
AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant du n°4 rue de Bonne, 7 août 1902.
AMG, 1 I 115 : Plainte des riverains du petit cours d'eau longeant le chemin de Bresson, 14 février 1893.
AMG, 1 O 577 : Article 21 du règlement général de police concernant la propreté de la voie publique et des habitations, 1er février 1876 ; AMG, 5 I 3 : Article 24 du règlement sanitaire de la ville de Grenoble, 15 avril 1904
Par exemple, AMG, 5 I 2 : Plainte d'un propriétaire, 6 rue du Faubourg Très-Cloîtres, 21 avril 1884; AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant, 58 rues Lesdiguières, 23 février 1903.
Par exemple, AMG, 1 I 105 : Plainte de trois habitants du n°13 rue de la Liberté, 20 février 1899 ; AMG, 5 I 16 : Plainte de trois propriétaires, mas de Saint-Roch, 27 avril 1885 ; AMG, 5 I 14 suite : Plainte d'un propriétaire, 12 rue Colbert, 21 août 1910.
Par exemple, AMG, 1 I 105 : Plainte de tous les locataires du n°12 place Notre-Dame, 23 février 1903 ; AMG, 1 I 105 : Plainte d'un locataire du n°59 cours Saint-André, 24 février 1905 ; AMG, 5 I 14 : Plainte d'un groupe d'un locataire, rue Abel Servien, 7 juin 1905 ; AMG, 5 I 14 : Plainte d'un groupe de locataires du n°20 rue Abbé Grégoire, 1906.
AMG, 1 I 115 : Plainte d'un locataire du n°9 rue Chenoise, 25 octobre 1903.
AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant du n°3 rue de la Fédération, 24 août 1904.
AMG, 1 O 577 : Articles 1 et 5 du règlement général de police concernant la propreté de la voie publique et des habitations, 1° février 1876 et AMG, 5 I 3 : Articles 1 et 2 du règlement sanitaire de la ville de Grenoble, 15 avril 1904. Contrairement à l'arrêté de 1876, le règlement de 1904 ne prévoyait pas la possibilité de verser directement les ordures dans les tombereaux ; toutefois, si l'on en croit le commissaire de police, cet usage reste toléré. AMG, 5 I 3 : Lettre du commissaire central de police au maire de Grenoble, 17 août 1904.
AMG, 5 I 3 : Lettre du commissaire central de police au maire de Grenoble, 17 août 1904.
Ibid.
AMG, 5 I 3 : Règlement sanitaire de la ville de Grenoble. Mesures complémentaires concernant l'enlèvement des ordures ménagères, 8 octobre 1904.
AMG, 5 I 5 : Lettre d'un habitant au maire de Grenoble, 17 février 11905 et AMG, 1 I 106 : Lettre d'un propriétaire au maire de Grenoble, 9 mars 1908.
Par exemple, AMG, 5 I 14 : Rapport du commissaire de police du 2e arrondissement, 20 mai 1905 (plainte relative à une écurie) ; AMG, 1 I 105 : Rapport du commissaire de police du 3e arrondissement, 27 mars 1901 (plainte relative à un dépôt d'ordures dans une cour) ; AMG, 1 I 105 : Rapport du commissaire de police du 1° arrondissement, 11 mai 1898 (plainte relative à la malpropreté de l'immeuble).
AMG, 5 I 15 : Rapport du commissaire de police, 15 janvier 1897 (plainte relative à la malpropreté de l'immeuble).
AMG, 5 I 15 : Rapport du commissaire de police, 22 août 1895 (plainte relative à la malpropreté de l'immeuble).
Par exemple, AMG, 1 I 105 : Rapport du commissaire de police du 1er arrondissement, 1er juillet 1898 (plainte relative à une écurie).
AMG, 1 I 105 : Rapport du commissaire de police du 3e arrondissement, 2 juin 1904 (plainte relative à un élevage de lapins).
AMG, 5 I 14 : Rapport du commissaire de police du 2e arrondissement, 24 décembre 1899.
Par exemple, AMG, 1 I 105 : Rapport du commissaire de police du 2e arrondissement, 18 octobre 1903 (plainte relative à des jets d'acide dans le couloir de l'immeuble) ; AMG, 5 I 13 : Rapport du commissaire de police, 16 juillet 1895 (plainte relative à un élevage de volailles) ; AMG, 5 I 14 suite : Rapport du commissaire de police du 1er arrondissement, 22 octobre 1892 (plainte relative à un tas d'ordures dans la cour).
Rapport du commissaire de police, 20 juillet 1895 (plainte relative à une élevage de volailles).
AMG, 5 I 15 : Rapport du commissaire central, 24 juillet 1905 (plainte relative à un élevage de lapins et de pigeons)
AMG, 1 I 105 : Note du commissaire central de police, 29 juin 1903 (plainte relative à un dépôt de fumier).
Geneviève MASSARD-GUILBAUD, " Les citadins auvergnats face aux nuisances industrielles...", op. cit., pp. 28-29.
Par exemple, AMG, 1 I 105 : Plainte d'un propriétaire du n°4 place aux Herbes, 28 avril 1899 ; AMG, 5 I 2 : Plainte d'un locataire du n°8 rue Brocherie, 9 novembre 1908 ; 5 I 16 : Plainte d'un habitant du n°4 rue Saint-André, 17 mars 1886 ; AMG, 1 I 115 : Plainte d'un propriétaire du n°35 Cours Berriat, 1° octobre 1897 ; AMG, 5 I 14 suite : Plainte d'un propriétaire du n°12 rue Colbert, 21 août 1910 ; AMG, 1 I 105 : Plainte d'un cafetier, rue Clot-Bey, 8 août 1897 ; AMG, 5 I 14 suite : Plainte d'un propriétaire, quai Claude Bernard, 12 février 1906 ; AMG, 5 I 14 : Plainte des habitants du n°6 rue Servan, 4 janvier 1891.
AMG, 5 I 16 : Plainte d'un habitant du n°126 cours Saint-André, 29 juillet 1905 ; AMG, 5 I 14 : Plainte de 32 propriétaires des Granges, mai 1891 ; AMG, 5 I 14 suite : Plaintes de 10 propriétaires du n°10 rue Chenoise, 20 juillet 1893.
AMG, 5 I 14 suite : Plainte d'un propriétaire du n°10 rue Colbert à propos d'un tas de fumier, 27 mai 1894.
AMG, 1 I 105 : Plainte d'un locataire du n°10 rue Très Cloîtres, 26 novembre 1900. L'auteur dénonce la malpropreté de la montée d'escalier.
AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant, 8 juin 1904.
AMG, 1 I 105 : Plainte d'un habitant du n°7 rue du Pont Saint-Jaime, 20 mars 1894.
AMG, 1 I 105 : Plainte du lieutenant-colonel de R., 7 août 1904. Souligné par le plaignant.
François-Xavier MERRIEN, La bataille des eaux..., op. cit., pp. 110-111 et 16-21. Voir aussi, Alain CORBIN, Le miasme..., op. cit., pp. 247-253.
L'inspecteur départemental note que son service reçoit journellement de nombreuses plaintes concernant la salubrité publique, notamment dans les communes rurales. ADI, PER 56-111 : CG/IDAHP pour l'année 1911. Voir aussi supra, chapitre IV, p. 437.