Conclusion

La nature des bibliothèques en tant qu’organisations de services, fait qu’il est difficile d’envisager une coopération sur une ou quelques tâches sans que cela ne se répercute sur l’ensemble de l’activité. Ainsi, un réseau de back office aura inévitablement des retombées, positives ou négatives, sur la qualité des servuctions. De même qu’une coopération au niveau des front offices nécessitera une articulation adaptée des back offices. Les exemples ne manquent pas : on ne partage pas les acquisitions sans penser à la communication ; la création d’un catalogue collectif n’est pas un but en soi, mais c’est l’élargissement de l’offre documentaire et bibliographique à l’usager qui en est l’objectif final ; etc. La réalité même des réseaux montre qu’ils évoluent rapidement de leurs objectifs de départ vers des objectifs plus larges et plus ambitieux. 95

Il en résulte que la réussite d’une action de coopération dépend du niveau de mobilisation de l’ensemble des services et des personnels au niveau de la bibliothèque en question.

Notes
95.

- Voir à ce sujet par exemple : ODEH, Souad. – “ OCLC : un réseau évolutif ”, In : Les bibliothèques à l’ère des réseaux, actes du Colloque International en Sciences de l’Information (CISI 99), Tunis, mars 1995