C. Un rôle éthique contesté

Les étudiants d’al-Azhar, tout comme leurs maîtres, sont convaincus de la nécessité de l’indépendance de l’Égypte. Leur agitation est telle en 1919 que les britanniques décident de fermer l’université 188 . La participation politique à la « révolution de 1919 » a été très importante pour l’université qui se positionne traditionnellement en opposition avec le pouvoir quand ce dernier est jugé néfaste, et c’est le cas pendant la période coloniale car il est perçu comme illégitime.

Le lien entre l’université et le trône est amoindri par la loi de 1927 qui confère simultanément au roi et au premier ministre la nomination du recteur. De plus le roi subit un camouflet lorsque le šay¢ d’al-Azhar al-¯€z…w€ (1917-1927) s’oppose à son désir de s’autoproclamer calife 189 . Les relations entre le roi et les šay¢-s s’améliorent sous la deuxième présidence d’al-Mar…チ€ qui entend réaffirmer dans son rôle de conseiller politique l’université. Il dote d’ailleurs al-Azhar d’un organe de presse NŽr al-Isl…m, qui à partir de 1935 devient Ma‰allat al-Azhar. C’est cette revue qui a retenu notre attention dans la mesure où elle est la voix de l’université et, plus encore, « la conscience communautaire » 190 . Pour F. Dore, la revue est le lieu d’expression du groupe le plus conservateur 191 . Al-Mar…チ€ donne à la revue « una spinta innovatrice [...] con la publicazione di numerosi scritti di divulgazione scientifica o pseudoscientifica » 192 . C’est donc la période qui s’étend de la fondation à la Révolution des Officiers libres que nous allons analyser en ce qui concerne les chrétiens et le christianisme.

Le second corpus de discours azhariste est composé des cours sur le christianisme dispensés par le šay¢ AbŽ Zahra au début des années 1940 et publiés en 1942.Ceux sont les seuls cours, à notre connaissance, sur ces sujets faits par un šay¢ d’al-Azhar et édités. Ce šay¢ est d’autant plus intéressant qu’il participe aux réunions des I¢w…n al-™af…’ chez les dominicains du Caire.

Le rôle de la revue est parfaitement analysé dans la traduction de C. Van Nispen Tot Sevenaer du rapport du journal Al-Ahr…m aux pages 35 et 36 : « Sa fonction al-Azhar l’a définie, est de diffuser la littérature de l’islam, de dénoncer les innovations et les adjonctions qui attentent à la religion, de découvrir les hadiths apocryphes qui se seraient glissés dans la Sunna, de confondre les argumentations spécieuses que certains développent quant aux fondements de la šar€‘a, de s’occuper de la biographie des grands personnages de l’Islam, de diffuser les recherches scientifiques et littéraires ainsi que divers articles à ce sujet, de critiquer la pensée par la pensée, de diffuser ce qui est publié dans les journaux et les revues de l’étranger... ». Un rôle donc de réformiste, d’apologète, de défenseur de l’islam...

Le rôle politique de l’université, au delà des tensions avec les autorités égyptiennes 193 , se manifeste surtout dans la contestation de la présence coloniale.

Son rôle de censeur, quant à lui, trouve dans cette période deux occasions majeures de s’exprimer lors de deux affaires qui ont alors causé de vives émotions dans le pays. Il s’agit des remous provoqués par la publication des ouvrages du šay¢ ‘Al€ ‘Abd al-R…ziq et de ¥…h… —usayn ; les šay¢-s ont voulu faire valoir leur autorité en condamnant et les livres et les auteurs.

Le livre du šay¢ ‘Al€ ‘Abd al-R…ziq 194 , marque un tournant majeur dans l’histoire de la pensée musulmane du XXème siècle. Il nous faut évoquer le contexte de parution de l’ouvrage. Nous sommes en 1925, soit un an après l’abolition du ¢al€fa par Mustafa Kemal. S’il est vrai que cette institution est tombée en désuétude depuis le XIXème siècle sur le plan politique, elle n’en demeure pas moins le cadre dans lequel l’histoire du monde arabo-musulman s’inscrit depuis des siècles. dès sa disparition, d’aucuns se soucient de savoir qui peut restaurer cette prestigieuse institution. Parmi les candidats potentiels, le roi d’Égypte F…rŽq Ier se pense le mieux disposé. Il envisage donc la réunion au Caire d’un « Conseil islamique » qui désignerait le nouveau calife . Or , la publication du livre de ‘Al€ ‘Abd al-R…ziq, niant les fondements religieux de l’institution califale et appelant finalement les musulmans à se doter d’institutions adaptées à leur époque, jette le trouble. D’autre part, si le livre a un tel écho c’est parce qu’il est l’œuvre d’un šay¢ d’al-Azhar membre d’une grande famille égyptienne liée au gouvernement de l’époque. En effet, après l’assassinat du Sirdar, le ministère ZaチlŽl démissionne et le nouveau gouvernement comporte des membres du parti libéral-constitutionnel dont le père de l’auteur est l’un des fondateurs. D’où la crise gouvernementale que provoque la sortie du livre. ‘Al€ ‘Abd al-R…ziq (1888-1966) est un jeune šay¢ d’al-Azhar qui est juge dans un tribunal islamique. Il a donc reçu une éducation de type traditionnel 195 et c’est à partir de cette culture religieuse qu’il fonde sa théorie. « L’un des commentateurs les plus attentifs du texte, Léonard Binder, remarque que tant sa démarche que son approche s’inscrivent dans des problématiques propres au champ intellectuel arabo-islamique... » 196 . C’est là que résident toute la force de sa démonstration mais aussi tout l’enjeu de l’ouvrage : résoudre une question musulmane avec des concepts musulmans. Ce type de lecture, s’il peut être contesté et l’a été, démontre à quel point l’instrumentalisation des données de l’islam peut être aisée car toutes les lectures sont possibles. Nous demeurons convaincue que la véracité d’une opinion est une condition nécessaire mais non suffisante pour s’imposer et l’histoire en témoigne plus d’une fois.

La présentation la plus complète de l’ouvrage se trouve dans l’introduction de la traduction de A. Filali-Ansary 197 , nous nous y référons pour présenter la pensée de ‘Al€ ‘Abd al-R…ziq. son dernier traducteur a raison d’insister sur la rupture épistémologique qu’il introduit dans la pensée musulmane. Toutefois il nous semble que sa méthode reste prisonnière de son univers mental. il est dans la ligne du réformisme ou, plus généralement, des penseurs qui ont voulu donner la « bonne interprétation » de l’islam. Que fait-il si se n’est choisir des passages qur’…niques et les interpréter dans un sens laïcisant ? Il cherche à démontrer à partir de l’islam que religion et politique sont distinctes. Sa pensée ne peut s’affranchir du cadre religieux et envisager une distinction des pouvoirs d’un strict point de vue spéculatif. Il renforce d’autre part une méthode dont les fondamentalistes useront : sélectionner des versets ou des Ÿad€ミ-s et en faire un commentaire.

L’affaire ‘Abd al-R…ziq donne lieu à des réfutations sans fin et à des répercussions considérables. Ainsi, le conseil supérieur de l’Université d’al-Azhar, en vertu de son pouvoir disciplinaire, l’accuse d’avoir limité la šar€‘a à un pouvoir spirituel sans lien avec l’État. Les ‘…lim-s lui reprochent de considérer que la mission du prophète est de diffuser la šar€‘a et non de déterminer les signes qui définiraient un État musulman. ils lui reprochent de nier l’importance du consensus sur la nécessité d’un im…m pour gouverner cet État qui, pour lui, n’est pas de nature religieuse, sa forme et ses fonctions variant selon les nécessités du moment 198 . L’auteur essaie de faire valoir que les accusations sont excessives et isolent les points de son livre sans les relier à l’ensemble 199 . Il est exclu du corps des ‘…lim-s, déchu du titre de ‘…lim et de toutes les fonctions qui lui sont attachées 200 . Ses relations familiales avec le pouvoir entraînent une crise ministérielle. les mesures prises à son encontre sont levées, mais il ne développe plus ses réflexions sur ce sujet délicat.

Cette affaire est instructive à plusieurs titres. Tout d’abord qu’il est possible en s’appuyant sur le Qur’…n et le —ad€ミ de démontrer que l’islam conçoit la séparation entre spirituel et temporel. Nous le rappelions précédemment, l’intérêt de cette démonstration réside pour nous dans le fait qu’il s’agisse d’un šay¢d’al-Azhar de formation traditionnelle sans contact déterminant avec l’Occident, qui élabore cette théorie. C’est la preuve, s’il en est, qu’une lecture « laïcisante » du Qur’…n et des Ÿad€ミ-s peut se concevoir. Sa diffusion est liée, selon nous, à la volonté politique. Le second enseignement de cette affaire concerne l’Université d’al-Azhar. Cette dernière, imbue de ses prérogatives de gardienne de l’orthodoxie et de son rôle de censeur politique, est intervenue dans le champ de la vie publique. Or son rôle dans la société civile s’est considérablement restreint depuis le XIXème siècle. Sa marge d’action se cantonne, dans les faits, à la parole. Elle semble pourtant ignorer que ses compétences sont à redéfinir et que son rôle d’intermédiaire entre le peuple et le pouvoir a été capté par d’autres. Le rejet des mesures prises contre le šay¢ ‘Abd al-R…ziq en est la confirmation.

Mais cela ne semble guère perturber al-Azhar qui n’hésite pas à condamner un autre intellectuel, ¥…h… —usayn en 1926 comme hérétique et athée et à le faire révoquer de son poste de professeur. L’affaire est d’un tout autre genre, en apparence, mais présente un certain nombre de similitudes. Des grammairiens arabes des IXème et Xème siècles ont formé quelques anthologies avec des poésies bédouines qu’ils faisaient remonter à la période pré-islamique, dite de la ‰ahiliyya. Cette littérature païenne, les musulmans s’en sont d’abord méfiés, puis s’en sont servi pour expliquer certains passages du Qur’…n et du —ad€ミ. Or ¥. —usayn considère que cette poésie n’a pas la valeur qu’on lui attribue et s’attire l’hostilité des traditionalistes pour lesquels l’étude de la poésie pré-islamique est une science auxiliaire de la religion. nie justement l’authenticité d’une partie de cette poésie. Non content d’ émettre cette hypothèse, il affirme dans ses recherches qu’Ismaël, le fils d’Abraham, n’a pas, comme l’enseignent les théologiens, visité la Mecque ni posé la pierre noire de la Ka‘ba. Ces audacieuses leçons d’abord enseignées à l’Université du Caire, puis réunies en un volume en 1926, valent à l’auteur la condamnation de l’Université d’al-Azhar. Dans une deuxième édition sortie en 1927, il décide de ne retenir que les éléments proprement littéraires.

Pour la première fois en islam on voit appliquer dans la recherche scientifique et la critique des textes une méthode raisonnée. Le but de ¥. —usayn est double. Il souhaite libérer les sciences humaines et en particulier la philologie de la tutelle des théologiens. Puis il envisage de constituer la philologie en science autonome. En langage moderne, il en appelle à la sortie de la sphère religieuse des sciences non exactes comme ont déjà pu le faire les sciences exactes, bref à la sécularisation de la pensée. Le choix de libérer la philologie de l’emprise religieuse a une portée très grande quand on connaît le statut de la langue arabe pour les musulmans. Elle est la langue de la Révélation et ne peut souffrir d’être disséquée et analysée comme les autres langues.

Cette deuxième affaire met en évidence le rôle de censeur que s’arroge al-Azhar , mais elle révèle surtout la difficulté d’élaborer une approche non religieuse de la science.

Une affaire similaire confirme, à la fin des années 1940, la volonté d’al-Azhar de se poser en autorité ultime, elle concerne un jeune professeur de l’Université Fu’…d, AŸmad ¼alafall…h 201 . En 1947, AŸmad ¼alafall…h doit soutenir sa thèse de doctorat sur un sujet d’exégèse qur’…nique, les récits dans le Qur’…n. Disciple du professeur Am€n al-¼Žl€ (titulaire de la chaire d’exégèse de l’Université Fu’…d, diplômé d’al-Azhar), il adopte sa nouvelle méthode d’analyse des textes : « Il préconisait des études philologiques à partir du Qur’…n lui-même, l’élaboration d’un dictionnaire étymologique des termes qur’…niques, une grande attention aux nuances que le milieu qur’…nique donnait aux mots, un commentaire littéraire utilisant les ressources de la psychologie et de la sociologie » 202 .

Cette méthode de lecture des textes arabes est alors nouvelle et n’a jamais été appliquée à des textes profanes car elle est totalement étrangère aux méthodes traditionnelles jusque là en vigueur 203 . Appliquée au Qur’…n par ¼alafall…h, cette technique provoque de vives réactions car « Les récits étaient avant tout pour lui des œuvres littéraires ; si plusieurs de leurs détails matériels n’étaient pas matériellement conformes à la réalité historique, peu importait car le but du Qur’…n n’était pas d’établir des faits historiques mais bien d’apporter aux hommes une direction spirituelle » 204 .

Le candidat n’est pas étudiant à al-Azhar, mais des professeurs de cette université considèrent comme une de leurs prérogatives le droit d’intervenir dans toutes les questions touchant la doctrine. Leur rôle de censeur du politique, de garant de l’orthodoxie et de transmetteur du savoir, alors qu’il est contesté et récupéré par d’autres, n’empêche pas des professeurs de le défendre. L’Université Fu’…d n’a pas voulu se dessaisir du dossier et constitue sa propre commission pour juger de la recevabilité de la thèse 205 . Cette dernière est estimée non conforme et ne pouvant par conséquent être soutenue. La rivalité de pouvoir entre les deux institutions se termine, selon nous, par une victoire en demi-teinte de l’université d’État car si elle contrôle la commission son verdict est conforme aux desiderata de l’université religieuse. L’Université Fu’…d s’est-elle sentie dans l’impossibilité de mener deux combat à la fois, celui de son intégrité « physique » et celui de son intégrité « morale » ? Ou la décision prise correspond bien à ses choix idéologiques ? La réponse par l’affirmative à cette seconde question renvoie à une autre question : pourquoi alors avoir laissé Am€n al-¼Žl€ enseigner de telles théories ? Il est probable que le contexte politique ne soit alors guère propice au soutien de telles idées.

Malgré la décision de l’université d’État, un groupe de professeurs d’al-Azhar, donne son avis et réclament que la thèse soit soumise au grand muft€ d’Égypte, que le šay¢ al-¼Žl€ soit jugé par un tribunal de grands ‘…lim-s, que le maître et le disciple soient suspendus de leurs cours jusqu’à ce qu’une décision soit prise sur leur avenir et que dans le même temps on en profite pour examiner les compétences de tous les enseignants des écoles et de l’université 206 . Le professeur al-¼Žl€ doit quitter sa chaire d’exégèse et enseigner des matières littéraires. Quant à AŸmad ¼alafall…h, il soutient une thèse de doctorat sur un tout autre sujet, mais publie une version remaniée de sa thèse en conservant l’essentiel de ses idées 207 .

Quel danger les ‘…lim-s d’al-Azhar ont-ils pressenti dans la thèse de ¼alafall…h ? L’analyse de Jomier est éclairante. Il décrit les thèses principales de l’auteur et explique à partir de la page 69 ce qu’il estime être les raisons de l’opposition à ¼alafall…h : « Celui-ci distinguait dans le Coran plusieurs genres littéraires. À côté du style précis et objectif, par exemple celui des versets juridiques dont il ne parle pas (dans ce cas le silence équivaut à l’acceptation des idées courantes), il relevait l’existence d’un style spécial, propre aux récits, ayant ses lois à lui et sa manière particulière d’exprimer la vérité. Personnellement, il croyait que cette dualité de genre littéraire était compatible avec le dogme musulman de la révélation ; mais les autorités de l’Islam en ont jugé autrement. », (p. 49 et suivantes).

La motivation explicite de ¼alafall…h est de répondre aux critiques des orientalistes qui ont soumis le texte qur’…nique à une lecture scientifique et ont mis en évidence, selon les critères qu’ils ont retenus, des inexactitudes sur le plan historique. ¼alafall…h veut préserver le Qur’…n de telles critiques en introduisant la distinction entre la règle morale et les faits qui expliquent le Qur’…n et qui ne sont pas nécessairement historiques. Ainsi, selon lui, le cœur de la révélation ne peut être mis en doute alors que les récits peuvent être laissés à la libre interprétation. Il convient de préciser que l’auteur de la thèse, comme son professeur, s’estiment dans la lignée de M. ‘Abduh. Ce dernier opère une distinction entre le cœur de la révélation qu’il ne faut pas toucher et les éléments susceptibles d’interprétation. ¼alafall…h considère que les récits n’appartiennent pas au cœur de la révélation. Quant à la motivation implicite de l’auteur, selon notre interprétation, elle revient à désacraliser en partie le Qur’…n dans la mesure où il distingue deux niveaux dans le texte. Or, les musulmans sont, dans leur majorité, fidèles à la conception de la révélation « descendue » sur le prophète sans que ce dernier n’ait une incidence sur elle : il est un médium. Il ne peut exister que deux options : ou l’auteur du Qur’…n est Dieu, ou l’auteur est le prophète. la solution intermédiaire, qui ne remet pas en cause l’origine divine, préconisée par ¼alafall…h, n’a pu alors être retenue, le statut du texte demeure intouchable et les gardiens de l’orthodoxie, en perte de prise sur la société, tiennent à réaffirmer ce qui devient une de leur dernière prérogative, la protection de l’islam, même si elle est aussi contestée.

Gardienne de l’orthodoxie, la prestigieuse université voit son rôle lui être progressivement contesté par le mouvement réformiste.

Notes
188.

B. DODGE, op. cit., p. 145.

189.

C. VAN NISPEN TOT SEVENAER, art. cit., p. 17sq.

190.

F. DORE, Cristianesimo e cristiani in Ma‰allat al-Azhar 1958-1978, Rome, pisai (n.p.), 1990, p. 13 : « [...] mi sembra opportuno considerarla dal punto di vista morale come “coscienza comunitaria” [...] ».

191.

Ibid., p. 16.

192.

Ibid.

193.

Le šay¢ ‘Abd al-Ma‰€d, suite à ses critiques sur la vie de débauche du roi F…rŽq lors de ses voyages à l’étranger, s’est vu retirer sa fonction de recteur d’al-Azhar (1950-1951, puis 1952-1954) (cf. C. VAN NISPEN TOT SEVENAER, art. cit., p. 18).

194.

Al-Isl…m wa-u™Žl al-Ÿukum : ba f€ l-¢al€fa wa-l-Ÿukuma f€ l-isl…m, 1ère éd., Le Caire, 1925. Traduction en français de A. Filali-Ansary, L’Islam et les fondements du pouvoirs, Paris, La Découverte, cedej, 1994, très bonne introduction, p. 5-42.

195.

Il a effectué un séjour de deux ans dans une université anglaise, mais selon A. Filali-Ansary (op. cit. p. 9), il n’aurait pas eu le temps d’acquérir une connaissance approfondie de la culture européenne, contrairement à ce que laisse entendre T. Ramadan dans son ouvrage Aux sources du renouveau musulman. D’al-Afghani à Hassan al-Banna un siècle de réformiste islamique, Paris, Bayard, 1998, p. 20sq.

196.

Ibid., p. 11.

197.

Ibid., p. 5-42.

198.

M. MANSY, op. cit., p. 133.

199.

Ibid., p. 134.

200.

L’islam et les fondements du pouvoir, p. 27.

201.

L’intégralité de l’épisode est relaté par J. Jomier, « Quelques positions actuelles de l’exégèse qur’…nique en Égypte révélées par une polémique récente (1947-1951) », MIDEO 1, 1954, p. 39-72.

202.

Ibid., p. 41.

203.

Ibid., p. 41-44.

204.

Ibid., p. 45.

205.

Ibid., p. 46.

206.

Ibid., p. 47sq.

207.

Ibid., p. 48sq.