B. Le christianisme primitif

À partir des fondements du christianisme exposés dans les Évangiles, on peut aussi s’interroger pour savoir ce que les chrétiens en ont fait. C’est ce que le professeur propose de faire quand il aborde l’histoire du christianisme primitif.

Sur ce sujet, davantage que précédemment, les références exactes font défaut. Nous sommes bien souvent dans l’incapacité de déterminer avec précision où le professeur a pris ses renseignements, même s’il cite certains ouvrages ou auteurs car il ne le fait jamais de manière complète. Le flou côtoie des données qui se veulent très précises notamment en ce qui concerne les chiffres.

Sans aborder explicitement le thème de la falsification des écritures chrétiennes, le šay¢ donne une présentation des événements survenus après la mort du Christ qui mettent en évidence une rupture entre la prédication de jésus et le christianisme constitué en tant que religion. À travers les thèmes de la persécution, des différentes écoles de philosophie, mais aussi la tenue des conciles pour faire face aux hérésies, il apparaît nettement que le christianisme est un puzzle en construction qui s’éloigne du modèle initial, c’est-à-dire le message de son fondateur.

Parmi les éléments qui ont entraîné une évolution de la pensée chrétienne, selon le professeur, deux ensembles peuvent être distingués. Tout d’abord les causes qui ne sont pas intentionnelles au nombre desquelles se trouvent les persécutions ou encore les écoles de philosophie. Le second groupe réunit les facteurs volontaires de modification du message de Jésus que sont les décision conciliaires.