II011. La structuration des contenus des tâches à partir de différents systèmes sémiotiques favorise-t-elle la construction du savoir ?

L’objet de cette seconde question est de repérer, à partir de l’analyse de l’activité des élèves dans différentes situations, des conditions qui sembleraient favoriser la coordination de différentes représentations relatives à un même savoir (Duval, 1995, p 61) dans l’objectif de lui donner sens. En tenant compte de l’analyse a priori des différentes séquences de TP, nous avons pris le parti de nous intéresser au fonctionnement des élèves dans les situations suivantes :

  1. Lors de la réalisation d’une tâche dont le savoir a été présenté dans la page-écran précédente à partir de différentes représentations ;

  2. Lors de la réalisation d’une tâche dont le savoir en jeu est présenté au moins deux pages-écrans avant et est rappelé dans l’onglet Aide à partir de différentes représentations ;

  3. Lors de la réalisation de deux tâches successives qui demandent de mettre en oeuvre un même savoir en s’appuyant sur des représentations différentes ;

  4. Lors de la réalisation de deux tâches situées dans des séquences de TP différentes qui demandent de mettre en oeuvre un même savoir en s’appuyant sur des représentations différentes.

Le fait de tenir compte du temps, lors de l’analyse de l’activité des élèves, a l’avantage de montrer comment les connaissances des élèves peuvent devenir opérantes (ou non) lors de situations ou seul le représentant est modifié par exemple, et d’identifier les difficultés qui semblent être ’persistantes’. De plus, les tâches choisies se situent soit dans une même séquence, soit dans des séquences éloignées ce qui nous permettra de distinguer divers fonctionnement des élèves dont l’objectif commun est de mettre en relation des représentations différentes pour donner sens au savoir en jeu.

Rappelons brièvement les principales hypothèses d’apprentissage et de conception de l’hypermédia qui sous-tendent cette analyse :